Je m’appelle Louise, j’ai 26 ans et je vis à Paris. Dans cette édition de newsletter, je vous fais part de mes dernières recos culturelles : podcasts, films, livres, expos, spectacles, comptes Insta & petites adresses parisiennes. Bonne lecture !!
Bonjour tout le monde,
J’espère que vous allez bien !!
Je suis de retour à Paris après une semaine de vacances qui m’a fait beaucoup de bien. De Bruxelles, première étape du voyage, je gardais pourtant le souvenir flou et un peu chiant d’une balade dans le centre-ville et d’une visite du parlement européen organisée par mon école de commerce. On y a passé 3 jours avec mes amies de lycée le week-end dernier et j’ai mieux compris le mojo de cette ville !
En attendant l’arrivée de mes copines, j’ai flâné dans Saint-Gilles, un quartier plein de charme dont les rues calmes et fleuries regorgent de jolies maisons en briques, de cafés, de restaus, de galeries et de petits commerces. J’ai guetté les petits détails Art Nouveau des maisons, poussé la porte de friperies, de petites boutiques branchées et de la librairie Peinture Fraîche, avant de me prendre un grand cornet de frites chez Frit Flagey que j’ai boulotté en longeant l’étang d’Ixelles. Le soir, on est toutes allées siroter de délicieux cocktails chez Dinghi, un joli petit restau au mobilier chiné et carrelage ancien récupéré de l’ancienne boulangerie. Quelques heures plus tard, après avoir tenté de faire croire aux absentes qu’on allait en boîte, on s’écroulait dans les lits de notre dortoir au Jam Hotel.
Les matins, je suis allée attendre le réveil de mes amies dans des petits coffee shops très stylés - chez Jackie, puis au Caleo café. Et puis on s’est promenées dans le vieux Bruxelles, extasiées devant la splendeur de la Grand-Place, goinfrées de croquettes, de calamars frits et de vin blanc sur la terrasse ensoleillée de Noordzee Mer du Nord. On a acheté des romans chez Tropismes, une très belle et foisonnante librairie logée dans les galeries Saint-Hubert, marché jusqu’à une grosse cabane au milieu du bois de la Cambre - point de ravitaillement de bière et de gaufres, visité la très chouette maison de Victor Horta, architecte et designer figure de l’Art Nouveau. Le dernier soir, on a dîné chez Nightshop, un restaurant éclairé à la bougie situé dans ce qui ressemble à un ancien hangar. Un endroit plein de bon goût et sans chichis, à l’ambiance romantique, intimiste et décontractée, dans lequel on a bu des vins nature et mangé des petits plats savoureux, frais et originaux. Le restau était rempli de trentenaires beaux, cools et bien sapé·es que j’ai observés à la dérobée toute la soirée. Lundi matin, avec une amie, on grimpait dans un Thalys direction Amsterdam - un séjour que je vous raconterai dans une prochaine news.
Et maintenant, place aux recos du mois !!
Les podcasts
J’ai adoré les 5 épisodes de l’émission À Voix Nue qui donnent la parole à Evelyne Heyer, biologiste et professeure en génétique. Avec pédagogie, spontanéité et humour, la chercheuse revient sur la naissance de sa passion pour l’anthropologie génétique (l'étude de l’évolution de l’espèce humaine) et la révélation qu’a été pour elle la théorie de l’évolution de Darwin, et nous décrit ses découvertes sur la façon dont la culture influence la génétique, ce qui distingue l’Homme moderne de ses anciens cousins, les mécanismes de pensée à l’origine du racisme et les réflexions en amont de la rénovation du musée de l’Homme auxquelles elle a participé. Un entretien passionnant, merci à Ariane Grumbach pour la reco !!
J’ai trouvé tout aussi joyeuse, rafraîchissante et inspirante l’interview de Margaux Brugvin dans le podcast Faire. Avec beaucoup de sincérité, d’auto-dérision et de générosité, Margaux nous y raconte son parcours, les ratés qui ont précédé la belle aventure qu’elle vit depuis 3 ans, et comment elle vit aujourd’hui son activité de critique d’art et de créatrice de contenus. C’est peut-être la première fois que j’entends parler d’argent dans ce genre de podcast, un tabou absurde tant le sujet est central et souvent anxiogène pour nombre de créatifs. La bienveillance et les questions très concrètes de Nathalie Sejean m’ont donné super envie d’écouter les autres épisodes.
J’ai été à la fois passionnée et glacée par la série LSD Les fantômes de l’hystérie, histoire d’une parole confisquée, un documentaire de Pauline Chanu qui se demande pourquoi on pose encore le diagnostic d’hystérie sur les femmes, quand on sait aujourd’hui qu’il est une fiction du passé. Une série très riche, à la réalisation pleine de poésie, qui retrace l’histoire de l’hystérie et décrit la manières dont cette invention mysogyne hante encore la médecine, la psychiatrie, la psychanalyse, la politique, la justice et nos propres représentations.
J’ai beaucoup aimé écouter Isabelle Autissier dans Les Baladeurs. La célèbre navigatrice, première femme à avoir bouclé un tour du monde en solitaire en compétition, y raconte son premier Vendée Globe en 1996, course qui l’amènera à affronter une tempête cauchemardesque dans le sud de l’Atlantique et à partir à la recherche d’un skippeur disparu.
Récemment, j’ai découvert La Bascule, le podcast de Sarah Crosetti qui partage des témoignages et des conseils concernant la (ré)orientation professionnelle. Je suis fan de ses épisodes “boîtes à outils”, toujours pertinents et droit au but (comme Vivre de sa passion : 4 erreurs à éviter !, ou 5 conseils quand on est paumé·es). Récemment, j’ai aussi été très touchée par le témoignage de Marie Malphettes, ancienne élève d’école de commerce qui a quitté le service marketing de My Little Paris pour devenir professeure de français au collège. Avec sincérité et délicatesse, elle se confie sur son parcours de bonne élève, le plaisir qu’elle a eu à travailler en entreprise et néanmoins, le sentiment de ne pas s’y sentir tout à fait à sa place et sa reconversion, la rencontre avec les élèves, les réveils matinaux, le vertige de ce salaire si faible en comparaison avec ses copains d’école, la passion du métier et le sentiment de ne jamais s’ennuyer.
J’ai découvert Oprah’s Super Soul, le podcast d’Oprah Winfrey. On est vraiment sur du développement personnel à la sauce américaine, avec le côté illuminé, premier degré et empreint de religiosité qui va avec !! Mais les invité·es (du genre : Michelle Obama) sont des orateurs aussi brillants et glamour que leur hôtesse. J’ai trouvé très chouette l’épisode The Curiosity-Driven Life où l’auteure Elizabeth Gilbert explique pourquoi elle n’encourage plus les gens à suivre leur passion coûte que coûte, une injonction qui peut être stressante, culpabilisante et inadaptée pour des profils qu’elle nomme joliment “les colibris”. À la passion, elle nous encourage à substituer la curiosité. J’ai aussi beaucoup aimé l’épisode Fulfillment, qui rassemble des extraits d’interviews d’Oprah qui ont en commun d’émettre des pistes sur le sentiment d’accomplissement et ce qui peut nous y mener.
J’ai découvert le podcast Gamberge, dans lequel l’humoriste Christine Berrou explore des thèmes relatifs aux métiers de la création et à la créativité en général. Je trouve ses invités super intéressants et je savoure les monologues plein de malice, de sincérité et d’humour par lesquelles cette pétillante hôtesse amorce chaque interview. J’ai adoré les épisodes L’inconscient créatif avec l’hypnothérapeute Kévin Finel, et Burn-out et métiers passion avec le médecin Vincent Valinducq - tous les deux très pédagogues. Merci à Géraldine Dormoy pour la reco !!
Sinon, en vrac :
J’ai écouté Pauline Laigneau dans un des premiers épisodes du podcast La Leçon et vraiment apprécié l’intelligence, l’esprit de synthèse et le franc-parler de l’entrepreneure qui raconte comment un échec scolaire l’a amenée à découvrir ce qui la faisait vraiment vibrer. Il y a des gens dont j’ai envie de tout savoir, et en ce moment c’est le cas de la journaliste & professeure de yoga Lili Barbery, que j’ai beaucoup aimé écouter dans cet épisode du podcast Legend Ladies - les fines questions de Laura Lesueur ont joué ! Enfin, j’ai découvert le podcast Réelles, d’Estelle Abbou, qui m’a permis d’écouter pour la première fois Charif Debs. J’ai été charmée et touchée par le co-fondateur de la marque de joaillerie Gemmyo, qui parle avec sincérité, gaieté et intelligence de ses racines libanaises, de ses années à Harvard, de son manque de confiance en lui, de leur non-désir d’enfant avec sa femme Pauline Laigneau, d’entrepreneuriat et de levées de fonds.
Les films, documentaires et vidéos
J’ai été très agréablement surprise par la partie 1 des Trois Mousquetaires, que je suis allée voir avec mon père par un samedi après-midi pluvieux. Le rythme facile, les rebondissements à la Dumas, les rêves de chevaliers et les duels qui font retomber en enfance, les supers acteurs et les dialogues très bien retranscrits, le sourire craquant de François Civil et sa romance attendrissante avec la si charmante Lyna Khoudri… Comme souvent dans les adaptations de romans historiques, ça va parfois un peu vite sur l’intrigue et le contexte, mais j’ai passé un super moment.
J’avais un peu peur du côté “casting de stars”, mais j’ai été bouleversée par Je verrai toujours vos visages, le dernier film de Jeanne Herry qui nous plonge dans un dispositif de justice restaurative - pratique qui offre un espace d’écoute et de dialogue entre victimes et agresseurs d’un même type d’effraction dans un objectif de compréhension et d’apaisement. J’avais été très touchée par Pupille, premier long-métrage de la réalisatrice, et j’ai été enthousiasmée par ce nouveau film très bien joué, intéressant, émouvant et lumineux. Seule remarque, comme l’a relevé avec justesse le blog Le Film d’Ariane : ça va un peu vite. Je rejoins Ariane qui se demande si un format série n’aurait pas mieux fait honneur à la grande finesse de la réalisatrice et au parcours des nombreux personnages.
L’auteur de science fiction Alain Damasio a été interviewé par la journaliste Paloma Moritz dans une vidéo Blast d’une trentaine de minutes. “L’imaginaire capitaliste est devenu ringard, il se fissure de partout”, affirme-t-il. Sa verve, sa fougue, sa facilité à manier les concepts politiques, sa radicalité mêlée à beaucoup de tendresse et d’optimisme… J’ai adoré l’écouter. J’ai trouvé limpide son pronostic sur l’effritement du capitalisme et passionnant son propos sur le pouvoir des récits et de la fiction sur nos valeurs et comportements réels.
Il y a certains films, certaines séries, certains livres, qui te laissent un souvenir tellement intense qu’il est plus fort que ta mémoire personnelle. Cette empreinte mémorielle que ça crée, elle reste en toi, et quand vont arriver des évènements similaires à ceux des livres, tu vas t’y référer, t’appuyer dessus. C’est moins un imaginaire qu’une mémoire rétroactive qui va être mobilisée dans l’évènement réel. Imagine qu’un séisme ou un effondrement se déclenchent. Si tu as vu des fictions qui montraient que les gens réagissaient par l’entraide, le partage et la solidarité, c’est ce que tu vas faire spontanément.
J’ai vu Toute la beauté et le sang versé, un très beau documentaire de Laura Poitras sur la vie, l’oeuvre et les combats de la photographe et activiste Nan Goldin. Une partie du film revient sur sa vie et fait défiler ses puissantes photos par ordre chronologique, commentées en voix off par l’artiste avec sobriété, intelligence et humour. Que ce soit dans ses photos prises sur le vif ou ses autoportraits, son oeuvre est le témoignage sans fard d’une époque et du quotidien dans des milieux encore marginalisés (mouvement gay et lesbien, prostitution, crise du sida). On comprend que la photographe s’est toujours révoltée contre les tabous et l’injustice, et battue pour donner une voix aux personnes fragilisées par la maladie, la précarité ou la violence. En parallèle, on suit son récent combat sur la famille Sackler, responsable de l’addiction à l’OxyContin de millions d’américains et de la mort de plus de 500 000 d’entre eux. J’avoue que j’ai trouvé cette partie un peu longue, quoique intéressante.
Les livres
J’ai lu Lettres à un jeune poète, de Rainer Maria Rilke, qui regroupe une dizaine de lettres adressées par l’écrivain à Franz Xaver Kappus, un jeune poète de 20 ans qui lui a envoyé ses premiers essais ainsi qu’une lettre dans laquelle il lui confie ses doutes quant à sa vocation d’écrivain. Tout en soulevant des réflexions sur l’amour, la nature ou dieu, les réponses franches, profondes, bienveillantes et sensibles que lui adressent Rilke encouragent le jeune poète à apprivoiser la solitude, à n’obéir qu’à la nécessité et à ne pas se soucier du regard des autres afin de préserver son honnêteté et son authenticité d’écrivain.
Personne ne peut vous apporter conseil ou aide, personne. Il n'est qu'un seul chemin. Entrez en vous-même, cherchez le besoin qui vous fait écrire: examinez s'il pousse ses racines au plus profond de votre coeur.
J’ai dévoré, annoté et souligné À propos d’amour, un essai limpide, singulier et lumineux de l’auteure et militante bell hooks (qui vient d’être traduit en français, 23 ans après sa sortie aux États-Unis). Le livre prend sa racine dans un constat que fait l’auteure : celui de l’échec des mouvements radicaux des années 1970 et de la bascule progressive de la société américaine dans l’individualisme, le culte de l’argent et le matérialisme. “On a cessé de parler d’amour”, écrit-elle. Alors avec exigence, douceur et originalité, l’auteure s’attelle à définir ce sentiment, qu’elle décrit comme “la volonté de nourrir le développement de notre esprit ou de celui d’un.e. autre, révélée par des gestes de soin, de respect, de compréhension, et de responsabilité”… Et à rappeler ce qu’il n’est pas : de la maltraitance ou de la domination. Premier principe délivré par l’auteure : l’amour ne serait pas un sentiment mais un acte, qui se pratique. Ses réflexions sur l’importance de la spiritualité et de la communauté m’ont beaucoup parlé. Bref, une lecture qui m’a enthousiasmée et apaisée. Un grand merci à Margaux Derhy pour la recommandation ! PS : Je vous préviens juste : l’essai ressemble plus à un essai de développement personnel qu’à un essai classique appuyé par des stats et des travaux de recherche - il faut aimer !
Les articles et newsletters
La diététicienne Ariane Grumbach a une newsletter nommée Le Fil d’Ariane. J’ai beaucoup aimé l’article Priorité au plaisir ! dans lequel cette dernière présente notamment les travaux sur les nudges du chercheur Pierre Chandon et rappelle l’importance de ne pas poser des étiquettes “bons” ou “mauvais pour la santé ” sur les aliments, qui ne font qu’instaurer de la culpabilité dans notre rapport à l’alimentation. Son conseil ? Apprendre à s’écouter, (ré)apprécier la sensation de faim, et mettre l’accent sur le plaisir gustatif. Personnellement, je me sens mieux dans mon corps depuis que j’ai lâché cette idée de “restriction” et retrouvé ce plaisir à manger des aliments que j’ai longtemps jugé juste “sains”. L’article d’Ariane m’a d’ailleurs rappelé une super vidéo de la diététicienne américaine Abbey Sharp au sujet de la perte de poids. J’ai aussi beaucoup aimé son article Vous n’êtes pas une “gauloise réfractaire”, dans lequel la diététicienne se demande quand, pourquoi et comment il peut être sain de modifier son alimentation.
La journaliste Haley Nahman était récemment l’invitée de la newsletter Embedded, qui traite de sujets relatifs à la culture Internet. Les essais de Kate Lindsay sont payants mais on a accès à la section “My Internet” où la journaliste interroge des personnes très présentes en ligne sur leur usage du web et des réseaux sociaux. Comment s’informent-ils ? Ont-ils l’impression que Twitter a changé depuis son rachat par Elon Musk ? Quel est leur meme préféré ? Qui conseillent-ils de suivre sur Instagram ? Bref, un angle précis et malin, des questions hyper concrètes sur un sujet central dans nos vies et pourtant rarement abordé frontalement… J’adore !
J’ai beaucoup aimé ce témoignage de Farrah Storr, où la journaliste américaine se confie sur son perfectionnisme, son rapport obsessionnel au travail et le mépris qu’elle a longtemps ressenti pour le concept de loisir - “Who has hobbies ?, I used to think. Who has the time? Pursuing something for the express purpose of pleasure alone seemed so wasteful". Elle raconte ensuite sa découverte du jardinage, la tentation qu’elle a d’abord ressenti d’y mettre un enjeu de performance et de compétition, puis la réalisation qu’elle aimait cette activité justement parce que cette dernière était dénuée d’enjeux, d’objectifs et de pression. Elle conclut :
I have spent a life having destination points in mind, climbing ladders of success and valuing things on the status rewards they bring rather than the contentment they give. Being mediocre sets you free from all of that, which in a way I suppose, makes it the most successful pursuit of all.
Je suis fan de la newsletter Des pages en cuisine, où une “ancienne libraire avec un CAP charcuterie s’amuse à analyser des livres de cuisine”. À priori, je ne suis pas passionnée de cuisine au point de lire ce genre de newsletter (mes modestes recettes, je les trouve sur Instagram ou Marmiton). Mais voilà, je suis sensible à la liberté de ton, à l’humour et à la jolie plume de Marjorie. Cette dernière accorde un soin évident à sa newsletter, dans le fond comme dans la forme. Le résultat est un vrai plaisir de lecture, pour les passionnés comme les gourmands du dimanche !
Les expos & pièces de théâtre
Malgré un merveilleux souvenir de son précédent spectacle Un Ennemi du Peuple, je n’ai pas compris l’intention d’Othello, mise en scène par Jean-François Sivadier au théâtre de l’Odéon. Et cela malgré des moments touchants, de grands acteurs (quoique inégaux) et le texte magnifique de Shakespeare.
Je n’ai pas tellement plus accroché à la pièce Némésis, adaptée du roman de Philippe Roth par Tiphaine Raffier. J’ai trouvé la pièce et la mise en scène originales, la première partie intéressante à plein d’égards, mais la seconde m’a semblé vraiment longue et donné l’impression d’assister à une kermesse d’école. Mon pote piquait du nez, je me réveillais aux aurores le lendemain… On est partis avant la fin. Rétrospectivement, je regrette un peu, car j’ai entendu dire que la scène finale était grandiose.
J’ai bien aimé l’expo Faith Ringgold au musée Picasso, première rétrospective consacrée en France à l’oeuvre de cette peintre américaine figure majeure de la lutte antiraciste et féministe aux États-Unis, qui a dû attendre d’être octogénaire pour voir reconnaître son travail. Mis à part ses quilts colorés, plein de poésie et de fantaisie, je n’ai pas non plus eu de révélation pendant cette expo que j’ai malheureusement dû parcourir un peu vite. Je suis davantage rentrée dans son oeuvre en regardant la vidéo-portrait que Margaux Brugvin lui a consacrée !!
Sur Instagram
Sur le compte @cht.am, une certaine Math poste des mini-bd dans lesquelles elle exprime avec justesse des sentiments comme l’envie de pleurer, les montagnes russes émotionnelles ou la peur que tout s’arrête quand quelque chose se passe “un peu trop bien”.
Le compte de la dessinatrice britannique Gemma Correll est l’un de mes préférés. Pleines d’humour, de fraîcheur, de clins d’oeil et de malicieux jeux de mots, ses mini-bd parlent du travail, du couple et des petits drames du quotidien à travers le prisme de la santé mentale. À titre d’exemple, vous pouvez aller voir ses posts sur le syndrome de l’imposteur, sur ce que doit avoir accompli une femme de 30 ans (à travers les époques) ou sur les vrais fantasmes des adultes.
J’ai enregistré le top 10 des meilleures boulangeries de Paris posté par Sarah Crosetti (@frenchbontemps).
J’aime bien les contenus tranchés et incarnés postés sur le compte Instagram de la plateforme de newsletters Kessel. Les conseils d’écriture de Marguerite Duras, l’éventuel impact de ChatGPT sur les métiers de la création, un petit coup de gueule sur les posts Linkedin de changements de jobs… Toujours qualitatif et rafraîchissant !
Les gâteaux tellement jolis, féériques et bizzarroïdes de Yip Studio continuent de m’émerveiller.
Les petites adresses parisiennes
Un ami fin gourmet nous a emmenés dîner chez Le Dauphin, un restaurant avenue Parmentier où l’on trouve du bon vin, de délicieuses tapas revisitées et un élégant décor de marbre. On a beaucoup bu et je ne me souviens pas des détails, mis à part qu’on s’est régalés et que j’ai dépensé beaucoup plus d’argent que prévu.
On se baladait dans le haut du Marais avec un copain et on est passés devant La Maison du Moshi, ce qui m’a enfin donné l’occasion de goûter à cette petite pâtisserie japonaise faite à base de riz gluant. On est rentrés dans un local rose pastel qui aurait pu être la salle d’attente d’un spa et acheté quelques-unes de ces petites boulettes poudrées, aux parfums délicats. Ayant un petit faible pour les textures caoutchouteuses, j’ai complètement adhéré au concept.
Ce même soir, après une après-midi à errer dans le Nord-Est de Paris, on a fini à la Gare. J’adore m’introduire dans ce bar jazz aux airs de maison hantée et me laisser surprendre par la musique, que tout le monde écoute religieusement dans une ambiance pourtant tout sauf cérémonieuse.
Un dimanche après-midi, j’ai retrouvée une amie chez Colorova, une chic et conviviale petite cantine du quartier Montparnasse. Mon flan au sésame noir et le chocolat chaud de ma pote étaient délicieux, on s’est régalées !!
🤝 De la bonne publicité
En attendant que ça intéresse quelqu’un, je parle des beaux projets qui attirent mon attention 😉 (C’est moi qui ai pris l’initiative de les citer).
Off-campus a lancé les inscriptions pour la saison 2 de ses cours du soir en présentiel. Au programme, des questions comme : “La France est-elle le pays des révolutions ? Retour sur la Révolution française de 1789” ; “La géopolitique du sport : une autre façon de comprendre le monde” ; “(Re)lire L’Étranger : Camus a-t-il tout compris à “la crise de sens” ?”; À partir du 22 Mai, et toujours de 19h45 à 21h15 chez Bonjour Jacob, à Paris. Inscriptions par ici !
Samantha Kerdine est céramiste, designer et illustratrice. Son travail - assiettes, tasses, vases, bougeoirs - est coloré, champêtre, brut et poétique. Samantha donne des cours de modelage à Paris et vend son travail sur son e-shop, mais aussi chez Chapelle XIV et les éditions La Romaine.
Bangla Begum a sorti un nouveau bijou : les boucles d’oreilles Failaka. Ces boucles, qui portent le nom d'une île mythique du golfe Persique, représentent un âne et un coquillage. Elles ont été conçues comme un bijou rapporté d'un lieu mythique, aujourd'hui presque désert, où vivent désormais quelques ânes et une poignée d'humains. Par ici pour plus de détails sur ces boucles argentées, uniques et pleines de fantaisie !
👉 Vous aussi souhaitez faire connaître votre marque, votre produit, votre service ou votre évènement ? Rendez-vous sur cette page Notion, où vous trouverez toutes les infos sur mon lectorat et les opportunités de partenariat que je vous propose.
Voilà, c’est la fin de cette newsletter. J’espère qu’elle vous a plu !! Si c’est le cas, n’hésitez pas à la transférer à un(e) ami(e) et à vous abonner si ce n’est pas déjà fait.
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Merci beaucoup d’avance !!
À bientôt, Louise
Merci Louise, je vous lis toujours avec plaisir
Merci Louise pour ces partages et réflexions comme toujours passionnantes 🙏
La citation de bell hooks fait fortement écho à ma dernière news sur l’amour qui s’est clairement érodé depuis un siècle... Je garde cet essai dans ma pile à lire alors (à côté de tous les livres recommandés par des pages en cuisine dont je suis aussi une fan inconditionnelle ☺️)