Je m’appelle Louise, j’ai 26 ans et je vis à Paris. Dans cette newsletter, je vous fais part de mes dernières recommandations culturelles : podcasts, films, documentaires livres, expos, spectacles & pièces de théâtre, mais pas que. Bonne lecture !!
Coucou tout le monde,
J’espère que vous allez bien !!
Je vous écris de la région d’Anjou où je passe quelques jours avec des copains. Un ami joue de la guitare à côté de moi, la fenêtre de la bibliothèque donne sur une rivière et un petit jardin taillé à la française baigné d’une lumière orange, et je suis à deux doigts de me prendre pour Mme de Lafayette.
La vibe introspective du mois de Janvier m’a rattrapée, même si je ne me suis pas fait la liste habituelle de résolutions super ambitieuses et irréalistes. En 2023, j’ai envie de garder cette heure de gym suédoise hebdomadaire qui me fait me sentir bien dans mes baskets, les soirées à cuisiner des trucs basiques en écoutant des podcasts, la première heure et demi au café du coin pour écrire tout ce qui me passe par la tête dans mon carnet et lire un peu, les rendez-vous réguliers avec les amis et la famille, les séances de psy, ce nouveau rythme de publication pour ma newsletter qui m’apaise beaucoup, la coquetterie retrouvée.
En 2023, j’ai aussi envie de me trouver un nouvel appart’ où il y aurait des colocs sympas et un salon-salle à manger où je pourrais enfin organiser des petits dîners et des dates déguisés entre des amis qui seraient des gros fails. J’ai envie de moins de réseaux sociaux pour plus de lecture, de cinéma, de rencontres, de surprises, d’aventure et de dépaysement. J’ai envie de me mettre un peu danger, de continuer les newsletters mais aussi d’essayer d’autres formats, de m’inscrire à un atelier d’écriture. J’ai envie d’un peu plus d’argent. J’ai aussi envie d’être plus à l’écoute de mes émotions, de mes besoins et de ces petites envies légères et futiles qui contribuent à ma joie de vivre ou à ma confiance en moi - j’ai envie de prendre mes cheveux plus au sérieux. Comme dit Fleabag dans la série éponyme : “Hair is everything !” Ça veut dire y aller mollo sur les “bons plans” du type écoles de coiffure dont je ressors une fois sur deux avec un capital séduction compromis pour 6 mois. J’ai envie de plus de légèreté, de spontanéité, de sensualité, de tendresse et de confiance en la vie.
Voilà pour les pensées de ce début d’année. Place aux recos & petites critiques des dernières semaines ! Au programme ? Des podcasts, des films et des documentaires, des livres, des expos, des spectacles, mais aussi quelques comptes Instagram et des petites adresses. Bonne lecture !!
Les podcasts
Sur les conseils de ma mère, j’ai commencé à écouter le podcast de Caroline Goldman, docteure en psychologie de l’enfant et fille aînée du chanteur du même nom. La psychologue alerte notamment sur les écueils de l’éducation positive et rappelle que si les enfants ont besoin d’amour et de sens, ils ont aussi besoin de limites. Elle critique aussi la tendance contemporaine à poser des diagnostics qu’elle juge contreproductifs du genre TDAH & haut-potentiel, et n’hésite pas à démonter les pièges médiatiques racoleurs. Brillante, passionnée, super cash, nuancée et extrêmement pédagogue, elle me passionne ! J’ai écouté les épisodes Nos défauts, La fratrie, Critique du TDAH, Le haut potentiel intellectuel, et j’ai l’impression que tous les épisodes sont intéressants. Si vous souhaitez avoir une idée globale de son approche, je vous conseille son interview Comment bien aimer nos enfants ? par Charles Pépin.
En parlant de Charles Pépin, j’ai adoré l’épisode “Où trouver la force ?”, où il rappelle que si la force peut se trouver dans la volonté et le désir qu’il y a en chacun de nous, elle se trouve aussi dans la relation aux autres. Un bon rappel à une époque où on fantasme beaucoup la réussite individuelle et l’auto-suffisance.
J’ai beaucoup aimé cette interview de Clara Gaymard dans le podcast Inpower. Après être passée par la politique et à la présidence de General Electrics France, la femme d’affaires a co-fondé le fond d’investissement à impact Raise. Dans cette discussion avec Louise Aubery, elle nous offre un regard pragmatique et nuancé sur la responsabilité des entreprises et des grands groupes dans un monde qui doit changer de paradigme, tout en se livrant sur son parcours personnel et sur la stratégie qu’elle a adoptée pour se faufiler parmi les grands dans des milieux très masculins - tout ça en étant mère de 9 enfants. Un discours réfléchi qui fait du bien, et de belles leçons de vie au passage. Merci à mon amie Lucie pour la super reco !
Sinon, en vrac :
Dans les interviews qui m’ont plu cette semaine : j’ai trouvé passionnante l’interview de Gwenaelle Persiaux dans un épisode de Vlan nommé Comprendre les secrets des liens affectifs, où la psychologue revient sur les différents styles d’attachement (secure, insecure) que l’on peut développer dans l’enfance et comment ils influent sur nos relations amoureuses à l’âge adulte. Merci beaucoup à Christelle (de mūsae) pour la reco ! Je ne comprenais pas trop le phénomène “Lena Situations” et cette interview La Poudre m’a permis de découvrir la spontanéité, l’auto-dérision et l’esprit affûté de l’influenceuse. J’ai aussi aimé écouter la journaliste & auteure Maud Ventura parler de ce que la famille représente pour elle et du besoin qu’elle a eu d’écrire son premier roman avant de penser à construire la sienne, dans le podcast 123 pépites. Enfin, dans Genre de fille, j’ai écouté Lili Barbery, ex-journaliste et prof de yoga que j’ai trouvée, une fois de plus, inspirante par sa sincérité, son authenticité, son audace et son talent de communicante. Elle y parle du burn-out qu’elle a fait cet été, de la toxicité d’Instagram quand on ne va pas super bien, de sa joie à partager les bonnes adresses et à mettre en avant les gens passionnés, et de l’importance de garder de l’esprit critique dans un monde du bien-être où l’on peut vite se retrouver sous l’emprise de personnalités charismatiques.
La petite critique de la semaine : si j’ai adoré les premiers épisodes du podcast Le Coeur sur la Table écrits par Victoire Tuaillon, tout me déçoit depuis. J’ai laissé tomber le premier épisode de la série La dialectique du calbute sale au bout de 20 minutes, et de la série Les ex de François, je ne retiens pas grand-chose. Dans le travail de Judith Duportail, j’ai largement préféré le podcast auto-biographique Qui est miss Paddle ? et les interviews dans le podcast On ne peut plus rien dire.
Les films & documentaires
J’ai beaucoup aimé les deux saisons du documentaire Montre jamais ça à personne sur le rappeur Orelsan. Clément Cotentin filme son grand frère depuis le début des années 2000, et difficile de ne pas être enthousiasmé par le parcours irréaliste de ce dernier - du grand ado au crane rasé, sans contacts, qui écrit dans l’hôtel où il est gardien de nuit à Caen, aux Bercy complets et aux concerts devant des foules déchaînées. Difficile de ne pas être impressionné par sa détermination et attendri par l’authenticité, la sincérité et l’humilité du rappeur qui semble rester attaché à sa famille, ses vieux potes et sa ville natale, sans prendre la confiance ni oublier de faire profiter les copains. J’ai trouvé le documentaire décomplexant sur l’importance de bien s’entourer, le processus créatif et les montagnes russes qui vont avec. On voit “Orel” galérer pendant des années, se rater devant des publics sans pitié, bûcher des heures sur 3 vers, broyer du noir en tentant laborieusement de pondre un 2ème album qui sera un parcours semé d’embûches jusqu’à sa sortie. Un peu long à mon goût, mais vraiment, ça change des biopics Netflix lisses et flatteurs.
J’ai beaucoup aimé le film Lost in Translation, désormais mon préféré de Sofia Coppola. Tout m’a plu : Bill Murray et Scarlett Johansson, tous les deux très justes, naturels et touchants, la finesse, l’humour et l’esthétique du film, les errances dans un Tokyo lunaire et impénétrable, et des thématiques - la solitude, l’ennui, le flou existentiel, la rencontre - traitées sans cliché. Gros coup de coeur !
J’ai bien aimé la série The Bear, réalisée par Christopher Storer. C’est l’histoire d’un jeune chef qui, après avoir fait ses armes dans un grand restau étoilé, est contraint de reprendre la sandwicherie à la dérive de son grand-frère dont il a hérité après son suicide. Il se donne alors pour mission d’en redorer le blason. Huis-clos électrique, la série nous plonge dans le quotidien chaotique du petit restaurant endetté sur fond de trauma personnel et familial. J’ai aimé le sujet, les images de Chicago et ses enseignes rétro, les gros-plans sur les donuts et les sandwichs juteux qui m’ont fait saliver. Ceci dit, dialogues et personnages (pourtant bien joués) m’ont peu touchée et j’ai l’impression d’être passée à côté de beaucoup de répliques - la faute à des accents prononcés, un débit hyper rapide, des références que je n’ai pas et sûrement ces sous-titres que je laisse en anglais. Je suis restée assez extérieure à la série et à la détresse affective du personnage principal.
J’ai passé un moment très doux devant Falcon Lake, le premier long-métrage de Charlotte Le Bon. Un film solaire, délicat, drôle et mélancolique qui parle d’adolescence, d’amour de vacances, de ces années un peu ingrates entre les petits et les grands - “j’ai 13 ans mais bientôt 14” - d’éveil de la sensualité et de la curiosité brûlante qui va avec. J’ai aimé l’évasion dans les paysages canadiens, la cabane hippie dans les bois, l’humour et la justesse des dialogues, les acteurs et leur accent québécois, le personnage principal - pré-ado mature, plein de charme, pas très sûr de lui interprété par le jeune acteur Joseph Engel. A cette occasion, mon amie Diane m’a aussi fait découvrir le cinéma Grand Action, son ambiance 70’s et ses billets pas chers.
J’ai moins accroché :
Au Spectacle drôle de Marina Rollman, bonne élève de l’humour France Inter que je trouve parfois un peu lassant d’entre-soi et qui, il me semble, se prive de tourner en dérision des contradictions et des dark sides autrement plus profonds et intéressants que l’avocado toast du dernier brunch. Rien ne me fait plus rire que l’auto-dérision, la transgression et l’évocation des questions qui fâchent vraiment. Et en restant cette fille smart, ravissante et moralement irréprochable, en se contentant de piques convenues sur les travers du petit monde bobo parisien et de remarques un peu attendues sur la santé mentale et l’orgasme féminin, l’humoriste ne m’a pas tant touchée que ça, malgré sa vivacité intellectuelle et quelques fines observations. (Pour sa défense, je découvre ce spectacle avec quelques années de retard).
Je n’ai pas adoré le film Eternal sunshine of the spotless mind. Les sujets de la rupture et de la nostalgie auraient pu me parler, le scénario digne d’un épisode de Black Mirror aussi. Mais les acteurs et les dialogues ne m’ont pas émue et j’ai trouvé (alerte spoiler !) la happy end un peu niaise.
Je suis une fan de Blanche Gardin, dont j’ai beaucoup aimé le faux documentaire satirique La Meilleure version de moi-même (qui je sais, a laissé pas mal de monde perplexe - j’ai parlé de ce qui m’avait plu dans cette newsletter). J’ai donc commencé le film Problemos qu’elle a co-écrit et dans lequel elle joue, mais j’ai vite abandonné, trouvant le film un peu lourdingue et ras les pâquerettes.
En manque d’inspiration un soir, j’ai regardé le premier épisode du documentaire Harry & Meghan, juste assez pour trouver le récit de leur rencontre excessivement lisse et nian-nian. J’ai aussi pensé que le couple devait vraiment avoir besoin d’argent pour partager des détails aussi intimes de leur vie de couple, selfies et textos à l’appui.
J’ai activement essayé de me laisser gagner par l’émerveillement devant les jolies images d’Avatar II, mais la pauvreté des dialogues, du scénario et des personnages m’a bloquée. Que de clichés, de personnages sans profondeur, de phrases cuculs-la-praline et de retournements vus et revus ! Avatar III et IV, ce sera sans moi.
Enfin, j’ai été déçue par le film Goldland. Malgré de belles images de l’Islande, le film m’a semblé long, sans reliefs, et l’évolution du personnage principal tirée par les cheveux. Je suis restée complètement extérieure aux tourments de ce dernier et je me suis un peu ennuyée.
Les livres, les BD & les articles
Sur recommandation de la psy que j’ai commencé à voir, j’ai découvert les BD Emotions - enquête et mode d’emploi d’Art-Mella. Alors comme ça, ça n’a l’air de rien : les dessins ne sont pas spécialement beaux et la couverture évoque plus un livret de messe de témoins de jéhovah qu’une super BD. Et pourtant : extrêmement précise, documentée, claire, accessible et toujours illustrée par des exemples très parlants, cette BD fournit des explications et des outils précieux pour comprendre le fonctionnement de nos émotions et s’en servir pour identifier nos besoins et améliorer notre communication avec les autres. Tout ça avec un ton mignon et rigolo, sans jargon et sans laisser la moindre zone d’ombre. Après avoir dévoré les tomes 1 et 2, j’ai craqué et commandé le tome 3.
J’ai lu La vie ordinaire d’Adèle Van Reeth, un essai très personnel où la philosophe se penche sur son aversion pour les petits tracas domestiques et cherche à définir la notion d’ordinaire. Les thèmes de la grossesse et de la maternité y sont très présents. J’ai beaucoup aimé certains passages et trouvé l’écriture de la philosophe franche, accessible et agréable à lire. Ceci dit, j’ai trouvé l’ensemble du récit un peu irrégulier et le propos un peu confus et éparpillé. J’ai aimé le lire et je me replongerai sûrement avec plaisir dans les passages soulignés, mais je ne suis pas sûre d’en retenir grand-chose.
J’ai savouré chaque page du Prophète, de Khalîl Gibrân, un petit livre dans lequel un sage nous livre des enseignements sur les grandes questions existentielles comme les tracas du quotidien : l’amour, l’amitié, le couple, le travail, les enfants, le bien, le mal, le pardon, la liberté, la mort… Tout y passe. Une sorte de petite bible sans religion, écrite très simplement, qui se lit en une demi-heure.
Je suis super contente de m’être abonnée pour un an au journal hebdomadaire Le 1, dont chaque numéro traite une question d’actualité, un sujet de société ou une notion philosophique en mêlant les regards de journalistes, d’écrivains, d’artistes, et de chercheurs en tous genres - scientifiques, économistes, psychologues, sociologues, philosophes... J’adore me plonger dans un sujet avec cette multiplicité de points de vue et une approche plus littéraire. Et puis, j’aime recevoir un joli format papier qui fait de ma consommation d’information une expérience physique et circonscrite. Ça repose du flux infini et anxiogène d’informations pas toujours qualitatives qui atterrit en permanence sur mon téléphone.
J’ai adoré cet article de la journaliste Clémentine Gagey sur les regrets et les fantasmes, dans Philonomist. Merci encore à mon amie Diane pour le partage !
J’ai trouvé intéressante l’interview de Haley Nahman On evolving on your creative life, où la journaliste américaine se livre sur sa décision de se lancer dans le journalisme après un début de carrière en RH, l’évolution de sa vision du métier, la question de l’influence pour boucler les fins de mois, la création de sa newsletter Maybe Baby, les hauts et les bas des créatifs, le piège de la comparaison et l’importance de s’inspirer et de respecter sa santé mentale.
Les expos, spectacles & pièces de théâtre
J’ai adoré Starmania, mis en scène par Thomas Jolly à la Scène Musicale. Un spectacle qui résonne autant avec des questions existentielles universelles qu’avec l’actualité, des musiques qui n’ont pas pris une ride, une mise en scène magnifique, un hommage émouvant à Michel Berger et son compère Luc Plamondon… J’ai souri, ri et pleuré. Puis, passé la semaine à fredonner les morceaux.
C’est fini mais je le mentionne, au cas où vous auriez envie de suivre l’actualité du metteur en scène. La moitié de mes potes a détesté, quelques-uns ont adoré. Moi, j’ai trouvé assez grandiose le spectacle Le Passé, mis en scène par Julien Gosselin à partir de textes de Léonid Andréïev. Sans être touchée par la radicalité et la folie présentes dans cette pièce russe, j’ai été émerveillée par la beauté, la créativité et la qualité de ce spectacle de 4h, tant au niveau du jeu des acteurs, des mélanges de registres, que de la mise en scène et de la musique.
J’ai aimé découvrir l’oeuvre d’Edvard Munch au Musée d’Orsay. Sans être toujours sensible à son style, et tout en trouvant assez déprimantes ses peintures qui explorent souvent les thèmes de l’angoisse, de la mélancolie, de la solitude et de la mort, je suis parfois restée bouche bée devant leur originalité et leur puissance évocatrice.
J’ai bien aimé l’expo Claude Monet - Joan Mitchell à la Fondation Louis Vuitton. Je ne suis pas dingue des nymphéas de Monet et je n’ai pas été bouleversée par les toiles de Mitchell, mais j’ai trouvé les explosions de couleurs de cette dernière joyeuses et énergisantes, et l’apposition des oeuvres des deux artistes intéressante et ludique. Et puis, j’adore les expéditions à la fondation Louis Vuitton, la traversée du bois de Boulogne pour y arriver et la balade dans ce vaisseau surprenant et lumineux.
PS : Margaux Brugvin a publié une liste des expos à voir à Paris avant la fin du mois de Janvier, dont la chouette expo Les Choses au Louvre et la formidable expo Parisiennes citoyennes ! au musée Carnavalet.
Les comptes Insta
Je suis toujours à la recherche de nouvelles adresses de cafés et récemment, ma copine Agathe m’a fait découvrir le compte @drawing_paris d’Anna Gorvits, illustratrice qui s’est spécialisée dans les aquarelles de cafés parisiens. J’aime beaucoup ses dessins et Anna fait découvrir plein de nouvelles adresses sur son compte, également répertoriées dans deux jolis livres illustrés.
Après les supers critiques cinéma du compte Le film d’Ariane, j’ai découvert le compte Instagram @page_ecornee, où Blanche Mourre livre des retours de lecture fins, sensibles, réfléchis et personnels.
Grâce aux recommandations affûtées de Margaux Brugvin, j’ai découvert le compte @art_fleur_de_peau d’Angèle Magnier, étudiante en histoire de l’art et créatrice de contenu culturel. J’ai regardé avec plaisir cette vidéo sur le thème de l’absence dans l’art. Un décor et un montage soigné, un angle original, un ton pointu qui ne se prend pas au sérieux… Fan !
Les petites adresses
Ces dernières semaines, j’ai aimé :
Travailler au café-librairie L’eau et les rêves, situé dans une péniche sur le canal de l’Ourcq et découvert grâce à ma copine Isabeau. J’adore me réfugier dans cette jolie péniche très cosy où les serveurs sont toujours accueillants. Attirée par une super playlist de Noël, un sapin magnifique et sa délicieuse odeur boisée, j’y ai passé la majeure partie du mois de décembre.
Boire un délicieux thé à la menthe (et un verre de vin) au Penty, devant le marché d’Aligre. Un bistrot de quartier comme je les aime : pas branché, bon marché et super chaleureux. Avec en prime, une ambiance méditerranéenne très sympathique. Merci encore à Lana qui m’a fait découvrir !!
Donner rendez-vous à des copines chez Tram, un café-librairie tout ce qu’il y a de plus élégant à deux pas du Panthéon, pour se raconter notre vie en sirotant un café latte onctueux (avec option gros gâteau délicieux).
Boulotter les délicieuses pâtisseries & viennoiseries de Milligramme, une boulangerie à haut potentiel instagrammable à deux pas des Buttes-Chaumont. Dans un décor rétro-chic pastel, vous irez cherchez votre “roulé fruits secs” - qui dit encore “pain aux raisins” ? Dimanche dernier, on y a acheté notre petit-dej avec ma troupe de théâtre et grâce à la copine d’un membre de la troupe qui y bosse, on a récupéré tous les invendus du magasin. Tout était délicieux et ce jour-là, j’ai avalé deux pains au chocolat, un “roulé fruits secs”, un demi pain suisse, un gâteau feuilleté fourré à la crème de mangue, une part de galette et quelques crocs de banana bread. (Ça, c’était avant 4 jours de légumes vapeur).
Retrouver une amie chez KB Coffee Roasters, un café perché tout en haut de la rue des Martyrs et repéré grâce à @drawing_paris. Un décor épuré, de grandes baies vitrées, des cafés de spécialité disposés sur des étagères en bois et quelques freelances à la moustache bien taillée et aux Veja immaculées... Un coffee shop tout ce qu’il y a de plus bobo-hipster, un peu cliché mais super agréable, avec vue sur la petite place Lino Ventura.
C’est la fin de cette newsletter. J’espère qu’elle vous a plu !! Comme d’habitude, n’hésitez pas à réagir - vous lire me fait toujours super plaisir. Et bien sûr, n’hésitez pas à partager cette newsletter, à en parler autour de vous et à vous y abonner.
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Je vous laisse méditer sur ce passage d’Une Chambre à Soi 😉
La très grande activité intellectuelle que manifestèrent les femmes dans la dernière partie du XVIIIe siècle - causeries, réunions, essais sur Shakespeare, traductions des classiques - était justifiée par le fait indiscutable qu'elles pouvaient gagner de l'argent en écrivant.
Voilà, c’est vraiment fini pour aujourd’hui !!
Voilà, c’est fini pour aujourd’hui !!
J’espère que vous apprécié la lecture de cette newsletter. Si c’est le cas, n’hésitez pas à la recommander à un·e ami·e et à vous abonner si ce n’est pas déjà fait.
Et si vous avez envie de me répondre, n’hésitez pas ! :-)
A bientôt !
Louise
Merci pour ces recos Louise, et tes bonnes résolutions en début de newsletter qui m'ont faite sourire :) Si tu es toujours à la recherche de cafés, je ne peux que te recommander d'aller faire un tour chez Majo, la librairie féministe intersectionnelle ouverte par des amies, qui ne sert pas d'avocado toast (#autodérision) mais de très bonnes pâtisseries accompagnées de thés non moins exceptionnels :)
Merci pour toutes les reco!!👏👏