Je m’appelle Louise, j’ai 26 ans et je vis à Paris. Dans cette newsletter, je vous fais part de mes dernières recos culturelles : podcasts, livres, expos, comptes Insta, petites adresses... Pour ne pas être interrompu(e) dans votre lecture, je vous conseille de cliquer sur “view in browser” en haut à droite ! :)
Coucou tout le monde,
J’espère que vous allez bien !! Je vous écris depuis le salon de la jolie maison angevine d’un ami, bercée par un air de guitare provenant de la pièce voisine. Un week-end qui finit d’adoucir un mois de novembre qui avait pourtant mal commencé !
J’ai beau l’avoir anticipée, je me suis pris de plein fouet la fameuse “déprime saisonnière”. La grisaille et le crachin qui n’a eu de cesse de tomber sur Paris, la lumière faiblissante, la fatigue accumulée, les petites crèves qui circulent, l’actualité glaçante, la raréfaction des évènements et des invitations, le tout agrémenté d’une petite séparation de mon côté… Autant vous dire que je suis entrée dans le mois de novembre les yeux rougis, le nez bouché et le cerveau ralenti, avec la flemme de tout et l’impression de n’être plus qu’un mammifère prêt à hiberner.
Et puis, je me suis rappelé que c’était tous les ans la même chose. Une copine m’a murmuré en gloussant : “c’est affreux le mois de novembre, non ?”. Une autre m’a écrit “jsuis en dep’ !” et je me suis sentie moins seule d’avoir le moral dans les chaussettes. “Bon courage à toustes pour cette dépression saisonnière 2023, on est ensemble !”, a écrit l’illustratrice Cht.am dans une mini-bd Insta qui semble avoir réconforté des milliers de gens.
Perso, c’était tellement mal parti que j’ai activé une sorte d’état d’urgence. Et depuis trois semaines, on peut dire que je me fais plaisir ! Je travaille un peu moins, je ponctue mes semaines de petites expos, de déjeuners réconfortants et de promenades à la lumière du jour, je fais des détours par des librairies ou des jolies boutiques, je craque sur Vinted et je m’offre pas mal de pâtisseries, je télécharge sans retenue les épisodes de Voxxx (🔥), je cours une fois par semaine pour le shoot d’endorphines, je fais beaucoup plus de câlins que d’habitude, je m’autorise à me mettre au lit à 21h15 et à passer la soirée devant Borgen (quel bonheur, cette série. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant attachée à des personnages ! 🥲).
Eh bien, cet épicurisme décomplexé s’est avéré efficace : le moral est doucement remonté jusqu’à atteindre un pic ce week-end, que j’ai passé à la campagne à boire du vin rouge et papoter, emmitouflée dans un plaid, sur fond de musique et de crépitements de feu de cheminée.
Et maintenant, place aux recos (et aux petites critiques) du mois !! Au programme : des podcasts, des films et une émission, des livres et des BD, des expos, des articles et des newsletters, des petites adresses parisiennes, un cours de salsa et des comptes Instagram que je trouve chouettes.
Bonne lecture, et très bonne soirée !! 💕
Les podcasts 🎙️
J’ai trouvé magnifique le podcast Mon Odyssée, écrit par Lauren Oliel et produit par Nouvelles Écoutes. À la première personne, Lauren Déborah Shaya revient sur l’année de ses 15 ans entre l’école juive et une famille tradi très stricte où elle a eu du mal à respirer. Puis, elle raconte comment tout a basculé : la prise de conscience de l’inceste qu’elle a subi, la rencontre décisive de l’adulte qui va faire figure de “parrain”, la décision de porter plainte contre son frère contre l’avis de sa famille, son placement en famille d’accueil et en maison d’enfants, la découverte de la liberté et sa reconstruction progressive. Puissant, émouvant, drôle, très bien écrit, rythmé et réalisé… Moi qui ne pensais écouter que le 1er épisode gratuit, ce témoignage m’aura fait passer le cap du podcast payant (3,99€ / mois).
🤳 J’ai découvert le podcast Follow Me, où un certain Christofer Ciminelli interviewe les acteurs de la creator economy (créateurs de médias ou de contenu, influenceurs...) En voici mes épisodes préférés :
L’interview de Thomas Firh, cofondateur du média Les Others. Parmi les sujets abordés : le lancement du blog Les Others en mode side project, motivé par l’envie de se reconnecter à la nature dans un quotidien parisien ; la création, le financement et la distribution du magazine ; les coulisses de la création du podcast Les Baladeurs (on apprend que la prod’ de chaque épisode coûte environ 5000€ ! 😲) ; la création des guides Recto Verso ; l’activité de leur agence. Un témoignage très riche, humble, complet et généreux !
L’interview de Clémentine Galey, la fondatrice et la voix de Bliss, entreprise dont vous connaissez peut-être le podcast qui libère la parole sur la grossesse & la maternité. Avec transparence et sincérité, Clémentine revient sur son parcours, l’histoire et les coulisses du podcast, non sans se confier avec générosité sur sa stratégie de monétisation, son organisation et le choix de ses invitées. J’ai été bluffée par ce récit qui témoigne de l’optimisme, de l’énergie et de l’audace de cette femme, tout à fait transparente à propos de son ambition pour Bliss. Moi qui me pose beaucoup de questions et qui ne suis pas une “fonceuse” dans l’âme, j’ai trouvé que cette interview donnait vraiment envie de défendre les projets qui nous tiennent à coeur !!
J’ai bien aimé l’interview de Louise Aubery (aka MyBetterSelf, créatrice du podcast InPower et d’une marque de lingerie) que je trouve sympathique et qui m’inspire pour son audace, son honnêteté et sa résilience face aux critiques très dures qui lui ont parfois été faites. L’interview date un peu, mais je trouve les prises de parole de Louise toujours sincères, généreuses et décomplexantes. Je garde moins de souvenirs de l’interview de Léa Lejeune (dont j’admire pourtant le parcours de journaliste).
J’ai trouvé passionnante la conversation entre Charles Pépin et Fabien Galthié, enregistrée un mois avant le début de la Coupe du Monde de rugby (😢), dans l’émission Sous le Soleil de Platon. Qu’est-ce qu’une bonne équipe ? Comment fédérer une équipe aussi diverse socialement et culturellement autour d’une même mission, et cela pendant 4 ans ? En plus de dresser un fin tableau du paysage du rugby français, Fabien Galthié raconte avec intelligence et humilité comment il sélectionne, fédère et entraîne ses joueurs. Et cela, au-delà de la performance sportive & technique, en jouant sur leurs compétences émotionnelles, la stratégie de jeu et des allégories fédératrices. Un peu tristoune maintenant qu’on a perdu, mais l’entretien reste une super leçon de management applicable à plein d’autres domaines que le sport !
J’ai trouvé super intéressante cette conversation sur la peur de vieillir. Dans son Podkatz, la youtubeuse et comédienne Juliette Katz (@coucoulesgirls) accueille l’essayiste féministe Fiona Schmidt, qui a récemment publié l’essai Vieille Peau. Cela donne une discussion cash, profonde et intelligente, dans laquelle les deux femmes parlent du rapport au temps et à l’âge, de la peur de vieillir (et de mourir) et du jeunisme qu’on à subir les femmes dans notre société, non sans citer différentes pistes pour se libérer de ces injonctions.
J’ai écouté avec beaucoup de plaisir et d’intérêt la conversation entre Camille Aumont Carnel et Jessica Troisfontaine dans le podcast de cette dernière, rebaptisé Ressentir. Créatrice du compte Instagram @jemenbatsleclito suivi par près de 700 000 personnes, Camille s’attèle à abattre les tabous sur la sexualité des femmes avec beaucoup d’humour, un franc-parler rafraîchissant et une attention toute particulière aux mots autour du sexe avec lesquels elle ne cesse de jouer, jonglant entre le français, l’anglais et l’espagnol (diversité linguistique qui nourrit son esprit critique et sa créativité). Entrepreneuse, militante et autrice féministe, peut-être cheffe cuisto un jour, on découvre une jeune femme solaire avec plus d’une corde à son arc. C’était la 1ère fois que je l’écoutais et son énergie, sa confiance en elle et sa maturité m’ont impressionnée. Et puis, j’ai redécouvert ce fabuleux compte Insta qui m’a déjà décomplexée sur 2-3 trucs en 5 minutes de scrolling !
Le yoga, posture ou impostures ? ; Le yoga, c’est de droite ? J’ai trouvé tops les deux derniers épisodes du podcast Vivons heureux avant la fin du monde, où Delphine Saltel tente, sans en nier les bienfaits, de décortiquer le sentiment de malaise et de ridicule qu’elle ressent vis-à-vis du yoga tel qu’elle a pu le pratiquer. Pour ce faire, elle rencontre des profs de yoga qui ont vraiment creusé le sujet. Ces dernières soulèvent les questions de l’appropriation culturelle, reviennent sur l’origine du yoga et l’histoire de son rayonnement dans le monde occidental moderne ainsi que son intégration dans le monde de l’entreprise et l’idéologie libérale, mettant en avant sa diversité et parfois, ses contradictions. Je ne connais rien au yoga, mais j’ai trouvé l’épisode intéressant et les deux profs, Zineb Fahsi et Marie Kock, vraiment passionnantes. Merci à mon amie Gwendo pour la reco !! 💕
J’ai aimé l’interview de Katia Sanerot par Noémie Kempf, dans son podcast The Story Line. La DG de Louie Media y revient sur sa décision de rejoindre l’aventure Louie après de premières expériences dans les médias, raconte l’évolution du paysage et du modèle économique du podcast depuis 5 ans - entre ruée vers l’or et multiplication des acteurs d’un côté, difficulté à monétiser et absence d’aides publiques de l’autre - et se confie sur les stratégies économique / marketing / édito de Louie. Un témoignage pointu, transparent et généreux ! 👌
J’ai vraiment savouré l’interview de Leïla Slimani dans Les Vagues, nouveau podcast du magazine ELLE dans lequel la journaliste Marion Ruggieri rencontre des personnalités afin d’échanger sur le moment où elles se sont senties à leur place. J’ai adoré écouter Leïla Slimani, toujours honnête et intelligente, qui évoque son déménagement de Paris à Lisbonne, sa trilogie en cours, son enfance au Maroc, ce qu’a changé le Prix Goncourt dans sa vie et le regard des autres, sa vision du milieu littéraire parisien (spoiler : elle aurait une face lumineuse et une face plus sombre 😜), ce qu’elle retient de son père mort en prison il y a 20 ans. Un plaisir à écouter, ce à quoi contribuent la finesse et la jolie voix de Marion Ruggieri.
“Demain, tous créateurs de contenus ?” J’ai beaucoup aimé cette interview du duo de tiktokeurs Arman et Max par Léa Audrain dans son podcast Le Tilt, qui explore les nouvelles formes de travail et partage des idées et des outils pour s'y épanouir. Dans cette conversation, les deux tiktokeurs expliquent comment la création de contenu peut devenir un levier pour se créer une carrière sur-mesure, rencontrer des personnes qui nous inspirent, se faire connaître dans son secteur de prédilection et faire émerger des opportunités pros. Pertinent et décomplexant ! J’écoute aussi régulièrement les épisodes en solo de Léa.
Je suis fan du podcast It’s not just you, dont chaque épisode nous plonge dans une discussion avec Soph & Rach, deux anglaises de 25 ans devenues amies à l’université - elles sont jeunes mais je vous assure qu’elles sont très matures ! Avec finesse et profondeur, sans se prendre au sérieux pour autant, les deux copines abordent plein de questions taboues de la vie comme la possessivité en amitié, le sentiment de solitude, l’expérience du rejet en amour, la jalousie du succès des autres… C’est malin, réconfortant, et j’avoue ne pas être indifférente à leur magnifique accent British. Merci à mon amie Raph pour la super reco !! ❤️😘
Je n’ai pas trop accroché à…
L’interview de François Simon par Fanny Augier dans le nouveau podcast de cette dernière, L’Art de l’attention. Le critique culinaire a une jolie voix grave, manie très bien la langue française et a l’air d’un excellent communiquant sur les réseaux sociaux. Mais il m’a semblé s’écouter parler et j’avoue que j’ai trouvé le personnage très précieux et prétentieux, au point que j’ai arrêté d’écouter au bout de 15 minutes.
Je reste sur la réserve après avoir écouté le deuxième épisode du podcast La Maladie d’Amour, le dernier né de Louie Media. J’ai bien sûr apprécié découvrir l’histoire d’amour de Noémie et Marc, mais je n’ai pas compris l’objectif de cet épisode qui mêle au récit de Noémie les commentaires de la sociologue Marie-Carmen Garcia. En fait, je trouve que l’objectif de raconter une belle histoire d’amour (en mode “Transfert”) se contredit avec l’idée d’en livrer une lecture psychologique ou sociologique (en mode “Le coeur sur la table” ou “Where should we begin ?”). La Noémie semble davantage témoigner pour partager la beauté et la singularité de son histoire que pour la faire analyser. Mais j’ai peut-être jugé trop vite !
Une amie m’a recommandé l’épisode Créer, mais pourquoi ? d’Encore Heureux, nouveau podcast Binge Audio sur la santé mentale animé par Camille Teste. Peut-être parce que le sujet de la créativité m’est familier, que j’entends parler des bienfaits de l’écriture depuis des années et que l’intérêt de recommander mes coups de coeur culturels me semble évident, j’ai trouvé que cette conversation enfonçait pas mal de portes ouvertes. Ceci dit, ça fait du bien de se rappeler que la création ne doit pas forcément rapporter de l’argent.
Les films et les séries 🎬
J’ai adoré Le procès Goldman, réalisé par Cédric Kahn (la rentrée est décidément riche en beaux films sur le monde judiciaire). Le pitch ? Il s’agit de trancher sur le cas de Pierre Goldman, intellectuel juif communiste & révolutionnaire (demi-frère de Jean-Jacques !), jugé en appel en 1974 pour 4 braquages et deux homicides. Défendu par le célèbre avocat Georges Kiejman, cet accusé au tempérament fier, impulsif et caractériel multiplie les provocations et n’a de cesse d’intervenir et de s’emporter pendant son procès. Ça donne un huis clos captivant qui m’a tenue en haleine pendant 2h et qui montre à quel point trancher n’est pas chose aisée, et particulièrement quand l’accusé est aussi complexe. La question de l’antisémitisme résonne malheureusement avec l’actualité. On y assiste à des joutes oratoires remarquablement puissantes, j’ai trouvé le casting impressionnant et les dialogues extraordinaires. Bref, un film captivant et d’une grande finesse ! 💘
Un pote vient de me dire que c’était un “immense navet” et ça m’a mis le doute, mais je crois que j’ai vraiment bien aimé le film Le Règne Animal, réalisé par Thomas Cailley, qui interroge le rapport à la norme et la cohabitation avec des êtres différents. L’histoire : sur une planète asphyxiée, circule un étrange virus qui transforme peu à peu ses victimes en créatures hybrides : mi animales, mi humaines. On y suit François et son fils Émile, qui déménagent dans le Sud-Ouest pour se rapprocher de Lana, épouse de l’un et mère de l’autre, victime de la mutation et enfermée dans un centre destiné à accueillir «les bestioles». Peu à peu, Émile se découvre des premiers symptômes qu’il va tenter de cacher à son père et ses camarades. Je conçois que le film puisse paraître naïf, imparfait et tiré par les cheveux, mais je l’ai trouvé original, esthétique et touchant, porté par deux acteurs très justes et des effets spéciaux réussis. J’en suis sortie troublée et émue !
J’ai été moyennement emballée par Le déménagement, réalisé par le japonais Shinji Sōmai en 1993 et recommandé par le monsieur du guichet de L’Arlequin. Très esthétique, le film retranscrit avec justesse la perte de repères, la détresse et la colère que peut ressentir un enfant qui assiste à la séparation de ses parents. Ceci dit, j’ai checké l’heure trois fois et je ne suis pas du tout entrée en empathie avec les personnages.
J’ai trouvé super Simple comme Sylvain, réalisé par Monia Chokri. Une très jolie comédie romantique automnale, dont on sort avec le sourire malgré une fin plutôt mélo. À travers la rencontre de Sofia (prof de philo à la FAC, en couple depuis 10 ans) et Sylvain (charpentier issu d’un milieu populaire), le film dresse une fine sociologie des relations amoureuses et pose la question de la mixité sociale en couple. Sans m’être sentie bouleversée, j’ai trouvé ce film vraiment drôle et rafraîchissant. Les acteurs sont très justes, leur accent québécois charmant, les scènes de sexe hyper réussies, les forêts canadiennes magnifiques. On en sort avec l’envie de parler d’amour pendant 3h !! Les sujets abordés, la lumière du nord et l’actrice magnétique m’ont d’ailleurs rappelé Julie (en 12 chapitres) !
J’ai découvert les reportages de l’émission En société, présentée par le journaliste Karim Rissouli sur France 5, via les deux épisodes dédiés aux évènements israélo-palestiniens (le second est encore disponible en replay). Le pari d’En société ? Poser les grandes questions de l’époque en remettant l’accent sur le reportage et en mêlant aux images de terrain les témoignages en plateau de témoins et d’intellectuels. J’aime beaucoup la présence calme et mesurée de Karim Rissouli. Loin de la culture du buzz et de l’aggressivité de la télé, l’émission donne de la place à la nuance, à la réflexion et à des échanges apaisés - ça fait du bien ! 📍Tous les dimanches soirs, sur France TV.
J’ai moyennement accroché :
Au premier épisode de la série Netflix Kleo. Pourtant, le pitch donnait plutôt envie : « Après la chute du mur de Berlin, Kleo, une ancienne tueuse d'espions, est libérée et se lance dans une vengeance contre les personnes qui ont conspiré pour la trahir.» Ça donne une espèce de Kill Bill allemand, ambiance RDA pop, couleurs criardes et assassinats assez trash. Mais le 1er épisode ne m’a ni touchée, ni vraiment intéressée. En fait, ça m’a rappelé Le Jeu de la Dame et me semble du Netflix tout craché : une DA hyper rodée, un personnage féminin badass, un rythme soutenu… Et finalement, tout est un brin lisse, caricatural et ennuyeux 😴 PS : vous avez bien sûr le droit de pas être d’accord avec moi !!
Les livres 📚
J’ai trouvé passionnant le Plaidoyer pour la gourmandise de Constance Lasserre (@hungryconsti), un essai hyper complet, intelligent et documenté sur le rapport à l’alimentation, mais aussi très bien écrit, incarné et personnel. C’est une vraie mise à nue de la part de Constance qui s’y confie avec beaucoup de générosité et de sincérité, nous amenant à nous interroger tout en douceur sur notre propre rapport à la nourriture, à la gourmandise et au poids (le notre et celui des autres). Une lecture aussi profonde et instructive que touchante et enthousiasmante ! Au-delà du sujet de l’alimentation, ce livre est une ode à la curiosité, à l’exploration et au plaisir. Un encouragement à relativiser les chiffres et injonctions qui rationalisent et désenchantent notre rapport au monde, pour mieux croquer la vie à pleines dents !
Pour ma dernière news, je me suis replongée avec plaisir dans la BD L’Éloge de la névrose ; en 10 syndromes, de Leslie Plée. Du syndrome de l'adultisme au syndrome du super-héros, en passant par le syndrome de Stockholm, la dessinatrice revisite 10 des syndromes les plus connus pour nous parler avec tendresse, justesse et humour de nos petites névroses du quotidien. Ma mère me l’a offert il y a quelques années et je suis toujours aussi enchantée de relire les pages de cette petite BD aussi jolie que fine et drôle. À mon avis, une super idée de cadeau pour les sensibles / angoissés de cette terre !! 🎁
J’ai dévoré la BD Dans le palais des miroirs de Liv Strömquist. L’autrice suédoise y aborde l’omniprésence des images dans le monde moderne, l’importance de la beauté physique (surtout pour les femmes), le désir mimétique et l’uniformisation des archétypes de beauté, la peur de vieillir et de voir sa beauté se faner particulière à notre époque. Comme toujours chez Liv Strömquist, c’est super riche, drôle, illustré par divers exemples (du personnage biblique de Rachel à Kylie Jenner, en passant par Blanche-Neige, Marylin Monroe ou Sissi l’impératrice) et appuyé par les travaux de philosophes, historiens ou sociologues (Eva Illouz, Hartmut Rosa, Susan Sontag...)🌹 Si vous ne les avez pas lues, je vous recommande toutes ses BD (La rose la plus rouge s’épanouit ; Les sentiments du prince Charles ; L’origine du monde etc)
J’ai adoré la BD Mes 14 ans, signée Lucie Mikaelien, Jeanne Boezec et Lisa Chetteau. Lucie, la narratrice, a trente ans quand elle retrouve le journal intime qu'elle a tenu l'année de ses quatorze ans et où elle a raconté son quotidien de collégienne, ses désirs, ses frustrations, ses peurs et surtout son obsession : perdre sa virginité. À 30 ans, elle interroge avec humour la manière dont sa sexualité s'est construite entre regard masculin, représentations culturelles et injonctions (corps parfait, performance…) Dès les premières pages, la BD m’a replongée dans mon adolescence, ses bruits de couloirs, ses jugements & classements super cruels (« Machine c’est une crevette : tout est bon, sauf la tête »), ses grands mythes (« ça s’appelle la branlette espagnole, et TOUT le monde le fait…»), et la vulnérabilité de cet âge où l’on ressent tout puissance 10 000. Les dessins sont géniaux. Je vous conseille aussi le podcast à partir duquel la BD a été écrite !!
Des articles & newsletters 🗞️
J’ai été très touchée par la nouvelle Souvenirs d’une jeune fille avortée d’Axelle Lhermitte. Dans ce texte courageux, Axelle revient d’abord sur sa découverte de la sexualité, du désir et du plaisir dans un milieu qui assigne encore les jeunes filles à la préservation de leur virginité. Puis, elle raconte son entrée en prépa privée catholique (dans laquelle l’avortement était sujet à débats à la cantine, ce qui m’a rappelé des souvenirs !), suivie de peu par la découverte de sa grossesse et sa décision d’avorter. J’ai réalisé que je n’avais jamais lu de témoignage d’avortement aussi transparent, détaillé et intime ( hormis le film L’évènement, adapté du récit d’Annie Ernaux). Et j’ai été vraiment happée et touchée par ce texte, pourtant lu dans une rame de métro bondée. Malgré l’évolution des mentalités et l’abondance de contenus allant dans le sens de l’émancipation sexuelle des femmes, la sexualité féminine reste sujette à bien des diktats et des tabous. Ma propre retenue sur ces sujets, alors que je ne suis pas pudique, en témoigne ! Cela rend le texte d’Axelle d’autant plus courageux, généreux et précieux.
Un article sur le temps qui passe de Manon Panier (copywriter, sophrologue et créatrice du podcast Chit Chattes), qui décrit avec style et justesse l’impression angoissante d’un compte à rebours, le déni des années qui s’additionnent, la difficulté à se reconnaître dans l’âge adulte, les doutes quant aux cases à cocher ou pas, la peur d’être à la traîne dans “la grande course de la vie”… Comme la connaissance de soi et l’apaisement qui viennent avec l’âge.
La dernière newsletter de Géraldine Dormoy m’a beaucoup plu et touchée. La journaliste & coach s’y confie sur la honte qu’elle peut ressentir vis-à-vis de ses doutes et ses tâtonnements, à une époque qui valorise la productivité par-dessus tout. Elle formule ensuite l’apaisement qu’elle ressent en pensant à Raymonde Pouzieux, mythique passementière de Chanel, qui la rappelle à la beauté de la lenteur, de la recherche et des hésitations. Une figure qui l’aide à affirmer son envie de travailler avec une justesse et une application artisanales, parfois en dépit de la vitesse et de la rentabilité.
(…) J’ai honte de me perdre dans mes pensées, d’hésiter, de bloquer, de me tromper. Heureusement, dans ces moments-là, il y a Madame Pouzieux. Je me dis qu’elle ne se comparait pas, elle. Qu’elle était trop occupée à chercher, tout court. Qu’elle prenait le temps dont elle avait besoin pour expérimenter, changer, recommencer. Tisser le galon nécessaire pour un tailleur lui prenait 50 heures. Beaucoup jugeraient cela ridicule. Les amoureux de l’artisanat savent que c’est là le temps nécessaire pour arriver à quelque-chose de beau et de singulier.
Dans sa dernière newsletter hebdomadaire, la journaliste américaine Ann Friedman annonçait qu’elle allait avoir un enfant et publiait le premier d’une série de 10 petits textes relatifs à son entrée tardive dans la maternité, à 41 ans, après des années d’indécision. Comme tous les billets d’humeur d’Ann Friedman, je l’ai trouvé juste, sincère, incarné et bien écrit. J’ai la chance d’avoir à priori du temps devant moi pour prendre une telle décision, mais ses mots ont beaucoup résonné.
“Avec tout ce qui se passe en ce moment…” Dans une autre récente newsletter, la même Ann Friedman écrivait un petit mot sur ces formules de circonstance que l’on emploie lorsque la gravité de l’actualité semble rendre indécent l’évocation de tout autre sujet, et qui traduisent pourtant notre besoin de continuer à vivre notre vie tout en essayant de rester (et se montrer) connecté·e et en empathie avec les drames du monde.
With everything going on... I've seen this phrase a lot lately in the first paragraph of professional emails, or inserted as a kind of caveat in a longer essay. "With everything that's happening in the world right now..." is convenient. Empathetic but vague, friendly but removed. It's a little solution to the thorny problem of being alive and connected to the internet... of knowing about the pain happening all around, but needing or wanting to talk about something else. (…)
We can't move through the crises one by one and have the correct empathetic response to everything. It's simply not possible. And yet we are trying not to lose touch with our humanity. And so we just write "with everything happening in the world..." and hope it's enough for now.
Les spectacles & les expos 🎭 🖼️
🖍️ J’ai retrouvé une copine à l’expo Joan Sfar ; Drawn Life au musée d’art et d’histoire du judaïsme, situé dans un des splendides hôtels particuliers du Marais. Il s’agit de la première rétrospective en France consacrée au célèbre et prolifique auteur de bande dessinée. On y découvre des dizaines de planches, dessins, carnets, photos, ainsi que des films d’atelier et des interviews de ses amis auteurs tels que Marjane Satrapi et Riad Sattouf. Je ne connais pas bien le travail de Joan Sfar, mais j’ai trouvé l’expo intéressante, claire, bien conçue, pas trop longue. Si vous y allez, je vous conseille un passage dans la très belle librairie du musée, où l’on peut se prendre un café à la machine et feuilleter des jolis bouquins.📍71 Rue du Temple, 75003 Paris
J’ai beaucoup aimé l’exposition de Sophie Calle À toi de faire, Ma mignonne. L’artiste pluridisciplinaire (écrivaine, dessinatrice, photographe, sculptrice, performeuse…) s’est littéralement emparée du musée Picasso pour y présenter son travail nourri par sa vie intime et familiale, marqué par les thèmes de la disparition, de la mort et du manque. Je ne connaissais l’artiste que de nom et j’ai été charmée par sa sensibilité, son humour et son second degré. Ludique, rafraîchissante et non dénuée d’humour, cette expo me semble faire partie de celles qui ne peuvent laisser personne indifférent ! PS : l’artiste a installé son bureau au 4ème étage, vous l’y croiserez peut-être. L’air avenant, son grand sourire a même encouragé ma pote à lui demander une dédicace. Prévoir environ 2h de visite !📍5 Rue de Thorigny, 75003 Paris
Un soir, je me suis rendue dans un amphi du 7ème pour assister à un live (gratuit) de l’émission France Culture Le Masque & la Plume. Le genre de sortie que j’aurais pu faire à 19 ans, couplée à un dîner au Club des poètes rue de Bourgogne avec mon amoureux de l’époque - je ne vous cache pas que je n’assumais pas totalement 🤭. Et bien finalement, je ne regrette pas ! La salle était comble et enjouée, faisant honneur aux dernières émissions de Jérôme Garcin. Je n’avais lu aucun des livres mentionnés, mais c’était un plaisir d’écouter les retours de lecture de ces 5 convives érudits et intelligents (mis à part Beigbeder, à la masse…) Ils ne manquaient pas d’auto-dérision quant à l’ambiance un peu crépusculaire de l’émission, et je les ai trouvés sympathiques et touchants.
J’ai été un peu déçue par la pièce Kermesse, présentée par le collectif La Cabale au théâtre 13, qu’on m’avait chaudement recommandée. Malgré de jeunes comédiens sympathiques, une mise en scène super créative et un souvenir de chenille géante pour la vie, j’ai trouvé les dialogues lourdingues et le jeu des comédiens peu poussé.
Sur mon téléphone 🤳
J’ai découvert le compte Instagram du journaliste Quentin Périnel et ses délicieux « portraits de bosseurs ». Le principe ? Quentin commence par filmer un "bosseur" anonyme marchant ou roulant dans les rues de Paris. Puis, il raconte leur vie supposée dans un texte qu’il publie en légende de la vidéo. Je suis fan !! Merci à Laurence Guilloud pour la découverte, via la dernière édition de sa newsletter Le Snack Édito.
J’ai découvert le compte Instagram @labarfoodeuse, qui propose des recos éclectiques de restaus, cantines et adresses street food à Paris (mais pas que). Pour chaque post : un avis personnel, précis et tranché, une fourchette de prix et une note sur 20 qui laissent deviner une personnalité aventureuse, exigeante et attentive au rapport qualité-prix. Les coups de coeur sont précisés avec un ❤️. Sur ces réseaux sociaux où l’on lisse tout ce qu’on dit, je trouve courageux et généreux d’émettre des critiques : les vraies recommandations n’en sont que plus crédibles. Bref, je sais où je vais rechercher mes prochains restaus !! 😋
Les témoignages précieux des gens qui savent tourner des pages : comme Siham Jibril annonçait la fin du podcast Génération XX il y a 3 ans, le youtubeur Cyrus North a expliqué avoir le sentiment d’être arrivé au bout d’un projet tandis que Jessica Troisfontaine a récemment annoncé la cessation de l’activité de sa marque de vêtements Septem.
Les infographies dessinées de Liz Fosslien (@lizandmollie). Archi juste, drôle et réconfortant, son travail traite des émotions, des traits de personnalité, de travail et de motivation. Shot de douceur et/ou coup de boost garantis !!
Les contenus postés par le nutritionniste montréalais Bernard Lavallée (@nutritionnisteurbain), dont j’ai découvert l’existence dans le livre de Hungry Consti. Avec humour et intelligence, celui-ci rebondit librement sur l’actualité de la nutrition et s’attelle à défendre une alimentation gourmande, diverse, saine pour les humains et la planète, et cela en dehors des discours culpabilisants qui ne parlent que calories et perte de poids. J’ai notamment trouvé très juste et drôle ce reel qui formule, en prenant l’exemple de l’avocat, la difficulté à faire des choix dans un monde de sur-information où abondent les injonctions contradictoires en termes d’alimentation.
Cette vidéo YouTube de Louise Aubery sur les écueils du body positive, que j’ai trouvée très pertinente. Cette dernière y revient sur l’origine du mouvement et explique pourquoi elle ne s’y reconnaît plus aujourd’hui après s’y être identifiée pendant des années. Ce qu’elle critique ? L’injonction à aimer son corps (source de dissonance et de culpabilité pour plein de femmes) et le tabou sur l’envie de changer ce dernier, notamment quand il est question de perte de poids. Elle explique enfin pourquoi elle se tourne désormais vers le mouvement de body neutrality, qui recommande de se détacher de l’injonction à la beauté plutôt que d’essayer d’en changer la définition et la perception. Merci à Marine San Clemente pour la reco ! 🙏😘
Les témoignages sur la thérapie publiés par l’entreprise Moka.care sur leur chaîne Youtube. Si je vous parle de ce contenu de marque, c’est que plein de choses ont résonné avec ma propre expérience et qu’ils me semblent rendre le travail thérapeutique plus concret et accessible. Je n’hésiterai pas à envoyer ces vidéos à des amis qui hésitent à passer le cap !
J’adore les mini-BD de l’illustratrice Emma Bertin, pour sa justesse et sa palette de couleurs. Notamment, ces posts sur la colère, le besoin d’explorer artistiquement ou le fantasme créatif, qu’elle rapproche du fantasme des SIMS (quand tout est prêt, quand toutes les conditions sont réunies… rien ne vient 😳).
Les petites adresses parisiennes
Avec des copines, on a déjeuné Chez Ernest 🍲, restau solidaire qui vient d’ouvrir dans une petite impasse près du métro Crimée. À ces prix-là (12€ le plat, 5€ l’entrée, 19€ l’entrée-plat-dessert), et dans une déco assez simple, j’étais surprise que ce soit aussi bon ! Les plats sont fins, originaux et parfumés. Les produits frais, bio et de saison. Il n’y a que deux propositions de plats, ce qui est fort reposant pour la grande indécise que je suis ! Pour info, Ernest est une association de chef(fe)s solidaires qui finance l’aide alimentaire locale. Concrètement, le restau prépare des repas à des SDF et distribue des paniers de légumes à des familles en précarité. 📍4 Impasse de Joinville, 75019
Le Bichat 🍛 est une cantine à deux pas du canal Saint Martin qui propose des “bowls” de légumes et des pâtisseries avec moult options végétarien & vegan. C’est bio, de saison, bon et très très sain… Tout ça à des prix raisonnables et dans une ambiance chaleureuse. On est allés s’installer sur la mezzanine pour le côté “cabane”, ce qui nous a surtout rappelé qu’on n’avait plus des corps d’enfants de 8 ans. 📍11 Rue Bichat, 75010 Paris.
J’ai découvert la boulangerie Polka 🍰 lors d’une balade autour de mon coworking. Pour mon bonheur et mon malheur, car il m’est désormais très difficile de résister à l’appel de leurs chaussons aux pommes ou de leurs flans délicieux. Ils ont aussi l’air de vendre du très bon pain et d’incroyables babkas.📍38 Rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris.
Pour les indépendants parmi vous 💻 : mon amie Charlotte m’a fait découvrir un spot de coworking gratuit au 1er étage de la Gaîté Lyrique. Tout est fait pour, avec des tables, des chaises, des prises, et une petite buvette au rez-de-chaussée pour se choper un café. Sans fenêtres et pas méga confort, mais pratique et central !📍3bis Rue Papin, 75003 Paris
J’ai pris un verre avec un pote à La Caravane 🍺 , situé à deux pas de mon coworking. Un bar-restaurant sans prétention, mais très sympa, vivant et convivial. La déco est bohème et colorée, avec une pointe d’excentricité un peu désuette, mais chaleureuse. Bref, c’est good vibes et pas très cher !! 📍35 Rue de la Fontaine au Roi 75011 Paris
Après l’expo Joan Sfar, on a pris le goûter au café de l’institut suédois 🍵, situé dans l’adorable cour pavée d’un hôtel particulier du Marais (encore un !). De petites guirlandes égayantes, de bons gros gâteaux, des spécialités suédoises comme les cinnamon rolls et les glöggs, de jolis bouquets de fleurs, une déco minimaliste, boisée et colorée, des banquettes et des coussins bien moelleux… Rien de plus réconfortant pour passer les froides journées d’hiver !!📍11 Rue Payenne, 75003 Paris
J’ai pris un verre chez La Crèmerie 🍷, un caviste à deux pas du métro Odéon (⚠️ à ne pas confondre avec « la grande crémerie », tout près). Avec ses 20 mètres carrés, ses 4 tables et son air de petite échoppe d’un autre temps, le lieu est vraiment adorable. Attention, le verre de vin le moins cher était à 8€ (mes skills d’oenologue étant très limités, je suis incapable de vous dire si c’était normal ou une immense arnaque).📍9 rue des Quatre Vents, 75006 Paris
J’ai testé mon premier cours de salsa portoricaine avec l’école Salsalianza 💃🏻. J’ai eu l’impression que la prof, aussi sympathique qu’exubérante, était une vraie pro à la pédagogie rodée. Les cours sont en plein cœur de Paris, métro Grands Boulevards. Les tarifs : 10€ le cours d’essai, 15€ le cours, avec plusieurs formules pour payer moins cher à l’unité.
J’ai dîné chez Le Chien Andalou 🇪🇸, un bar à tapas espagnol dans le quartier de Montparnasse. Dans une ambiance « comme à la maison », on y mange de délicieuses croquetas, des pan con tomate, des planches de fromage et de charcuterie… Un cadre simple et chaleureux, un gérant adorable, un bon rapport qualité-prix, des conversations en espagnol qui mettent de bonne humeur... Évidemment, tout était prétexte à pratiquer la LV2 - « una raciòn de croquetas par favor ! » et j’en suis ressortie avec l’impression d’avoir passé une petite soirée à Séville. 📍19 Rue Littré, 75006 France
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Merci beaucoup, plein de bisous et bonne soirée ! 💕
À bientôt, Louise
Que d'idées !
De quoi occuper mon week-end prochain :)
Ps : je t'ai découverte via le post d'Hélène Gherbi sur Linkedin qui cite nos newsletters respectives.
Voici la mienne au passage : https://cecilebury.substack.com/ je partage mes réflexions entrepreneuriat et développement personnel 💙
Je ne te remercie pas de m’avoir fait m’abonner à une énieme newsletter 😂 (celle d’Ann Friedman)