Je m’appelle Louise, j’ai 26 ans et je vis à Paris. Dans cette édition, je vous fais part de mes dernières recos culturelles : podcasts, films, livres, expos, spectacles, ateliers, comptes Insta & petites adresses. Bonne lecture !!
Coucou tout le monde,
J’espère que vous allez bien !!
Je vous écris d’une côte bretonne baignée de soleil, étrangement épargnée par les petites averses habituelles dans le nord de la région. Et comme souvent quand je suis au bord de la mer, la vie est belle ! Les jours s’enchaînent, rythmés par les petits cafés sur le port, les allers-retours au marché, les footings sur un sentier côtier où l’on ne croise pas un chat, des repas délicieux - l’amie qui m’accueille cuisine divinement bien et je suis chez elle comme un coq en pâte. Je retarde un peu le moment de me plonger dans l’eau froide, mais ça ne saurait tarder !!
Seule ombre au tableau : je ne vous ai pas beaucoup écrit ce dernier mois, ayant consacré pas mal d’énergie à des activités moins romantiques mais nécessaires si je veux continuer à vivre à Paris et manger autre chose que des pâtes : proposer à des marques de sponsoriser cette newsletter, trouver de nouvelles missions, etc. J’ai aussi eu la tête prise par le dernier article que j’ai écrit pour mūsae, et pas vraiment le coeur à écrire sur autre chose que ce petit chagrin d’amour - raconter les choses, c’est les vivre encore un peu ! Mais j’ai été très émue par le regard d’un vendeur de légumes au marché ce matin, la preuve que ça commence à aller mieux.
Et maintenant, place aux recos du mois !! Au programme : des podcasts, des films et des documentaires, de la lecture, un ballet, un atelier d’écriture, 2-3 comptes Instagram et des petites adresses à Amsterdam.
Je vous souhaite une bonne lecture et un très bon week-end ! 💕
Les podcasts
J’ai beaucoup aimé écouter Salomé Saqué, interviewée par Lauren Bastide dans un récent épisode de La Poudre. La journaliste y revient sur le propos de son livre Sois jeune et tais-toi, où elle démonte les jugements négatifs et infondés à propos d’une jeunesse qui serait “paresseuse”, “égoïste” ou “individualiste”, tout en rappelant que ces jeunes doivent actuellement composer avec des paramètres inédits - chômage, pandémie, urgence écologique - sans pour autant avoir voix au chapitre. Salomé revient également sur son enfance en Ardèche, sa passion pour le théâtre, le syndrome de l’imposteur qui l’a suivie après deux ans de prépa hardus et son parcours professionnel, de la couverture du mouvement Podemos en Espagne jusqu’à sa collaboration avec Blast, France 5 et France Info. Elle témoigne enfin sur le sexisme présent dans l’espace public et les remarques qu’elle reçoit sur son physique.
J’ai trouvé fascinant l’épisode La Silicon Valley, l’art de la guerre avec le sourire de la super émission Le Code a changé. Avec sa curiosité, son esprit critique et son franc-parler habituels, le sympathique Xavier Delaporte nous emmène observer de plus près l’épicentre mondial de la tech. On y comprend quels en sont les codes, comment les gens y travaillent, se rencontrent et montent leurs projets, autour de quels endroits tout ça s’organise… Merci à mon copain Henri pour la super reco !!
J’ai découvert le podcast Et si tu posais ton tel ?, où la jeune UX/UI designer Laurène Le Gall donne la parole à des expert·es de tous les domaines - neurosciences, psychologie, écologie, corps, design - pour tenter de comprendre les ressorts de l’hyperconnexion et son impact sur nos vies. J’ai notamment trouvé passionnant le premier épisode Résister à la tentation avec le psychologue Yves-Alexandre Thalmann, où ce dernier explique qu’il est plus bien plus efficace de s’épargner la tentation que de tenter d’y résister par la force de notre volonté. Laurène a aussi lancé l’initiative des dimanches déconnectés et nous propose de la rejoindre chaque premier dimanche du mois pour un temps de pause hors des réseaux.
J’ai découvert il y a peu le podcast Pleine présence, de l’ex-journaliste et prof de yoga Lili Barbery. Après une courte méditation (que j’avoue, je saute), cette dernière échange avec des créateur·ices, des entrepreneur·es, des journalistes, des professionnel·le·s du secteur du bien-être dont beaucoup oeuvrent à leur manière au respect de l’environnement et à une alimentation plus durable. Récemment, j’ai aimé écouter la journaliste Farah Keram. Experte des cuisines d’Afrique du Nord et autrice du livre Faire son pain, Farah y parle de gourmandise, de la richesse des doubles cultures, de sa passion du pain, des manières de préparer ce dernier et de la signification politique de ce geste.
Réalisée par Manifesto XXI, la série Paye ta vie d’artiste ! porte sur les conditions sociales et économiques dans lesquelles vivent les artistes, et cela en mettant le doigt sur les croyances piégeuses voire toxiques dont le monde de l’art est imprégné. J’ai beaucoup aimé les épisodes En finir avec la bohème, qui s’attarde sur l’imaginaire romantique de l’artiste pauvre et ses conséquences néfastes sur le monde de l’art, et Instagram : s’exposer pour mieux régner, qui traite du dilemme propre à cette plateforme entre potentiel de visibilité sans équivalent et risques d’y perdre en créativité et en sérénité. Un podcast sans langue de bois qui nomme pour une fois les véritables problématiques auxquelles sont confrontés les artistes !!
Deux chouettes épisodes de Vivons heureux avant la fin du monde sur les jardins. Dans Vite, un jardin !, Delphine Saltel se confie avec sa fraîcheur et son auto-dérision habituelles sur ses tourments de citadine en manque de nature et part à la rencontre de chercheuses qui nous offrent un éclairage historique sur la disparition progressive des jardins en ville et le fossé qui s’est creusé entre les citadins et la nature. Dans le second - Le punk est dans le jardin, qui m’a un peu moins marquée, elle poursuit l’enquête et interroge Éric Lenoir, jardinier et auteur d’un manuel anti-jardinage où il propose d’adopter une posture d’observation et d’écoute des écosystèmes avant d’agir dessus.
Enfin, j’ai trouvé passionnant cet épisode du podcast Entreprendre dans la mode où Adrien Garcia rencontre Fanny Boucher, créatrice de la marque Bangla Begum et de bijoux plus poétiques, malicieux et insolents les uns que les autres. Moi qui aime les longues interviews très personnelles, j’ai été servie ! La talentueuse créatrice y raconte sa vie, de son enfance aux dernières nouvelles de son entreprise, en passant par ses années en prépa littéraire, sa découverte des pierres, ses premières aventures dans la joaillerie en Inde et son expérience chez Gemmyo. Pour celles et ceux que la construction d’une marque et d’un univers intéresse, cet épisode est une pépite ! En voici un petit extrait :
Je voulais faire des bijoux d'intellos, qui sortent de l'ornementation pure et qui ne sont pas là juste pour faire joli, je voulais des bijoux qui racontent ce qui moi m'anime, c'est à dire la littérature, la guerre, le sexe, l'histoire, la mémoire, l'humour... En fait, ce dont je parle avec mes amis au café, car être jolie n'est pas au centre de ma vie.
Les films, documentaires et vidéos
J’ai adoré Femmes sous algorithmes, websérie d’une quarantaine de minutes réalisée par Gabrielle Stemmer et co-écrite avec Titiou Lecoq. On y suit les clics d’une internaute sur Youtube et sa dérive vers des contenus lifestyle véhiculant de plus en plus de diktats et d’injonctions sociales. Non sans humour, ce défilé d’images révèle la pression à devenir la femme parfaite comme l’aliénation et la solitude de celles qui la subissent. À voir sur Arte !!
J’ai beaucoup aimé le documentaire Samedi soir, réalisé par Benjamin Montel et Antonin Boutinard Rouelle, qui nous fait passer la soirée avec quatre groupes de jeunes français issus de régions et de milieux différents. On les écoute discuter d’amour, d’amitié, du métier qu’ils aimeraient faire, chaque groupe s’attardant sur un enjeu de société (féminisme, écologie, fractures sociales et géographiques…) Tout ça dans une ambiance intimiste qui révèle la sincérité, la sensibilité, l’énergie, l’humour et l’insoumission de ces jeunes dont les conversations laissent transparaître les rêves, les désirs et les inquiétudes. Un documentaire que j’ai trouvé fin, profond, touchant, drôle et enthousiasmant ! À voir sur France TV !
J’ai été très émue par le film Sages-femmes, réalisé par Léa Fehner, qui raconte le parcours initiatique de deux amies sages-femmes dans une maternité sous tension. Que ce soit en salles de naissance, à la pause café, dans les échanges avec les médecins ou les discussions avec les jeunes parents, on y découvre toutes les facettes d’un métier aussi rude que beau. Vibrant de justesse, de réalisme et d’empathie, le film transmet les joies et la fierté de cette profession malheureusement exercée sous pression et dans des conditions toujours plus difficiles. Tout en nuance et en finesse, il nous permet de comprendre la fatigue, la culpabilité, la détresse et la colère ressenties par des sages-femmes qui n’ont pas signé pour négliger leurs patientes (et elles-mêmes au passage). Une claque, à voir sur Arte !
La petite déception du mois (polémique mise à part), c’est Jeanne du Barry, réalisé par Maïwenn. J’avais pourtant été bouleversée par Polisse et Mon Roi, deux films que j’avais trouvés fins et très puissants. Je n’ai pas passé un mauvais moment devant ce portrait de Jeanne du Barry, figure intéressante incarnée avec grâce par Maïwenn, mais j’ai trouvé le film conventionnel, les personnages parfois caricaturaux et les dialogues sans grand intérêt. Dans le genre “portrait moderne et sensible d’un personnage historique”, je lui avais largement préféré Marie-Antoinette, de Sofia Coppola, qui brisait les codes du cinéma d’époque avec beaucoup de style et d’empathie.
Les livres
J’ai bien aimé Sur les chemins noirs, journal de bord rédigé par Sylvain Tesson au fil de sa traversée de la France à pied entreprise en 2015, un an après une terrible chute. Avec un regard poétique et beaucoup de sensibilité, l’écrivain y décrit ces “chemins de traverse” qu’il emprunte pour éviter le bitume et témoigne du contraste saisissant entre la France “mobile, connectée et moderne” et la France de silences et de mystères dans laquelle il entreprend cette marche tortueuse, lente et solitaire. Un livre qui exprime l’absurdité de la course au progrès et rappelle que l’inconfort, la solitude et l’ennui sont essentiels à l’éveil des sens et à la liberté.
J’ai trouvé aussi glaçant qu’intéressant le roman Les Perfections de l’italien Vincenzo Latronico, ouvertement inspiré des Choses de Georges Perec - version Instagram et digital nomads. On y suit un jeune couple de freelances italiens récemment installé à Berlin. Très vite, malgré la découverte grisante de cette ville cosmopolite où rien n’est encore cher, la fierté de poster des photos de leur vie berlinoise, la déco de miel et les jolies plantes vertes disposées dans leur appartement, Anna et Tom ressentent comme un malaise : la comparaison avec les images qui défilent sur les réseaux sociaux, l’absence de liens forts, la précarité de leur statut de freelance, le manque de sens professionnel, la baisse progressive de leur pouvoir d’achat due à la gentrification… Avec une justesse de sociologue et une touche de cruauté, le roman exprime la solitude et le vide existentiel que vit ce jeune couple. Merci au journaliste Jean-Laurent Cassely qui l’a recommandé sur son compte Instagram.
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’essai La tyrannie du divertissement du professeur Olivier Babeau, fondateur de l’institut Sapiens. Ce dernier nous alerte : nous n’avons globalement jamais bénéficié d’autant de temps libre (du moins depuis l’ère pré-agricole) et nous ne l’aurions jamais autant dilapidé en “divertissement”. Ce temps libre, jadis mis à profit avec rigueur et discipline par les classes les plus privilégiées, risque aujourd’hui de s’émietter en une suite de plaisirs immédiats peu constructifs. Un sujet considéré comme enjeu de santé publique par des pays comme la Chine, qui encadre très strictement le temps passé sur Tiktok ou sur les jeux vidéos. Pas caricatural pour autant, Olivier Babeau nous conseille moins d’éliminer le divertissement de nos vies que de veiller à une répartition plus équilibrée de notre temps libre entre divertissement, ouverture aux autres et construction de soi. L’essai aurait pu être plus concis et quelques passages très “vieille école” m’ont un peu surprise, mais j’ai trouvé cette lecture édifiante. Vous pouvez en découvrir les arguments principaux dans cette discussion avec l’auteur (en 2ème partie d’émission).
J’ai eu le plaisir d’être interviewée par la douce et fine Marion Josseran dans son podcast La Page Sensible. J’ai décidé d’y parler d’Americanah, de Chimamanda Ngozi Adichie, un excellent prétexte pour me replonger dans ce très beau roman que j’ai dévoré il y a quelques années. Pour celles et ceux qui ne l’ont pas lu : on y suit Ifemelu et Obinze, deux jeunes Nigérians qui tombent amoureux au lycée et se quittent à 19 ans au moment où Ifemelu part faire ses études aux États-Unis. Obinze partira chercher du travail à Londres et ils ne se retrouveront que des années plus tard. Americanah raconte une très belle histoire d’amour, d’exil et de retour aux origines sur fond de réflexions passionnantes autour des questions de race, de féminisme, de genre et d’identité en général. De la même auteure, j’ai adoré L’autre moitié du soleil - l’histoire de deux soeurs jumelles dont le destin sera bouleversé par la proclamation d’indépendance du Biafra et les années de guerre civile qui ont suivi. Je garde moins de souvenirs de son roman L’Hibiscus Pourpre, mais je vous recommande son doux et puissant Chère Ijeawele, un manifeste pour une éducation féministe, ainsi que ses célèbres Ted talks We should all be feminists et The danger of a single story, qui n’ont pas pris une ride.
Les articles
J’ai adoré l’essai Looking for Alice, où le suédois Henrik Karlsson raconte comment il a rencontré sa femme et livre, au regard de cette expérience, des conseils plein de bon-sens : “don’t assume you know what you’re looking for”; “you can’t afford not talking to Alice” ; “show the inside of your head in public, so people can see if they would like to live in there” (c’est fait ✓), “jump straight to the strange parts”, “don’t talk about the people you date”. Dans une partie 2, il poursuit la réflexion et parle du travail accompli pour faire marcher cette relation au-delà des premières années. J’ai tout lu d’une traite et me suis abonnée dans la foulée à sa newsletter Enchanted Flatland. Petit extrait du premier essai, Looking for Alice :
The type of person I’m assuming we’re looking for here is 1) someone that you will find fascinating to talk to after you’ve talked for 20,000 hours, 2) you feel comfortable with them talking through the hardest and most painful decisions you will face in your life, and 3) the conversation is wildly generative for both of you, in that it brings you out, helps you become.
Les expos & spectacles
Je ne suis allée à l’exposition Warhol x Basquiat que parce qu’une amie m’a offert une place. Et comme je m’y attendais, leurs toiles à 4 mains m’ont laissée assez indifférente. Question de goût, mais aussi de frustration liée à la rareté des explications. Je me suis sentie un peu seule au milieu de ces gigantesques toiles dénuées de contexte, et je n’ai pas vraiment perçu leurs enjeux politiques. Ce n’était pas désagréable de me balader à la fondation Louis Vuitton avec mon amie, mais je garde très peu de souvenirs de l’expo.
La semaine dernière, j’ai été voir le ballet Maurice Béjart à l’opéra Bastille. Le spectacle était archi complet, mais on s’est motivées pour tenter le coup avec une copine. On est arrivées 1 heure avant et on a fait la queue sans y croire avec des copains rencontrés par hasard. On s’apprêtait à partir quand une vendeuse essoufflée est accourue vers nous - “4 places à 30€ !!!” Quelques minutes plus tard, nous étions les derniers à entrer dans ce magnifique opéra à la décoration japonisante baignée de lumière, grisés par notre chance. Le ballet était une claque et le dernier acte, sur l’envoûtant boléro de Ravel, particulièrement hypnotique et exaltant. Au noir, toute la salle s’est levée, des applaudissements vigoureux ont résonné pendant de longues minutes et mon ami “indifférent à la danse” a crié “bravo” une dizaine de fois. Le spectacle passe encore aujourd’hui et demain soir (samedi 27, dimanche 28 Mai). Il est peu probable que vous trouviez une place pas chère, mais on ne sait jamais ! Merci à Lili Barbery qui a recommandé ce spectacle dans sa newsletter.
Sur mon téléphone
J’aimerais beaucoup vous recommander de beaux livres de cuisine, mais pour l’instant j’utilise davantage l’application Jow (en plus des comptes Instagram déjà cités dans cette newsletter). Je vous recommande la quiche poireaux-feta, que je me fais à peu près 6 fois par mois et que mes copains commencent à bien connaître. Voilà, j’en parle au cas où certains seraient à la recherche de recettes très simples à suivre sur des interfaces plus agréables que celle de Marmiton.
Ces dernières semaines, j’ai passé beaucoup de temps sur le compte Instagram La célibataire la vraie, où l’on trouve beaucoup de memes très drôles mais aussi des mini-BD (réalisées à 4 mains avec La Trentaine Tmtc), des recos de livres, des petits coups de gueule et des conseils.
On est nombreux à suivre Les Others, média indépendant destiné aux “amoureux d'aventures en pleine nature”, qui produit (entre autres) de beaux magazines sur le monde de l’outdoor et le très chouette podcast Les Baladeurs. Au cas où vous l’auriez loupé, sachez que leur compte Instagram regorge d’idées de chouettes randos à faire en France.
J’ai découvert La vie partout, un compte Instagram extraordinairement riche, soigné et pédagogue qui informe sur le vivant et les astuces pour le préserver. Par exemple, en optant pour une tonte respectueuse de la biodiversité, en se mobilisant pour la survie de l’agriculture paysanne ou en apprenant comment nourrir les oiseaux sans les intoxiquer. La parisienne empotée et inculte que je suis est presque systématiquement émerveillée devant les prodiges et l’intelligence de la nature révélés sur ce compte !
Un atelier d’écriture
Il y a deux semaines, j’ai participé à un atelier d’écriture 100% féminin animé par la douce Juliette Mantelet. Installées dans un petit coin de la librairie Un livre et une tasse de thé, inspirées par les jolis extraits lus par Juliette, armées de carnets, de stylos et d’un grand chocolat viennois pour ma part, nous avons écrit pendant 45 minutes sur le thème de l’écriture, avant de se lire nos textes les unes aux autres dans une ambiance très cool et bienveillante. Un moment hors du temps qui m’a donné envie de réitérer l’expérience. J’ai bien envie de me rendre à d’autres ateliers animés par Juliette, mais n’hésitez pas à m’en recommander si vous en connaissez !!
Des petites adresses à Amsterdam
Partir en vacances à Amsterdam en avril était un peu la meilleure idée pour se les cailler en dépensant un maximum d’argent, mais à part ça, c’était super ! J’ai sans surprise été charmée par la beauté pittoresque de cette ville et suis rentrée à Paris bronzée reposée, la tête pleine de jolis souvenirs et heureuse propriétaire de deux goudas. Seul regret du séjour : ne pas avoir davantage anticipé la réservation des musées ! La visite de l’immense et très riche Rijksmuseum était supe, mais on a loupé l’expo Vermeer, apparemment extraordinaire. (J’avais fait mon deuil, mais c’était avant que ma pote ne se retrouve dans l’expo par accident, suite à quoi j’ai méthodiquement essayé de trouver la brèche pendant 25 minutes, en vain).
Fomo mis à part, voici ce que j’ai préféré faire à Amsterdam :
🚶🏻♀️Flâner dans la ville, et particulièrement dans le charmant quartier de Jordaan, le bobo-branché De Pijp (où j’aurais pu regarder très longtemps la douzaine de hérons qui a établi résidence à proximité des stands de poisson du marché d’Albert Cuypstraat), les chics pâtés de maison à l’est du Vondelpark.
🥕🍰☕️🍺 Manger un bon petit plat pas cher chez Café Thijssen, joli pub bohème et chaleureux ; déjeuner au Café de Ceuvel, restau de bric et de broc très convivial sur les docks, où l’on s’est régalées ; boire un verre et goûter à des trucs assez exotiques sur la musique envoûtante d’un super DJ chez Garage Noord, dans un ancien hangar éclairé à la bougie. Lire dans le somptueux bar art-déco du café américain ; prendre un café et un très bon pain au chocolat (qui malgré tout ne valait pas ses 5€) chez Wolf, boire un verre au bord de l’eau au bar Hannekes Boom.
🎒Quitter Amsterdam pour s’aérer sur l’île Marken, se balader dans son ravissant village de pêcheurs et se réchauffer dans un vieux bistrot sur le port. Les autres expéditions m’ont moins convaincue : j’ai vite eu envie de déguerpir du très touristique jardin des tulipes de Keukenhof, véritable temple à selfies. Même constat pour les moulins à vent de Zaanse Schans, site qui s’est révélé être le Disney local.
🛌 Pour éviter les prix exorbitants et les puces de lit, on a posé bagage dans une auberge de jeunesse très agréable située à Haarlem, jolie et paisible petite ville située à 15 minutes en train de la gare centrale d’Amsterdam. Si vous y allez un jour, je vous conseille de vous promener du côté de Wijnbergshofje, de vous prendre un truc à grignoter à la boulangerie La Maru et de vous poser au Mogador, un ravissant petit café meublé et décoré avec goût.
Encore merci à Emma, Maï, Mahé et Lucie pour leurs recommandations 💕
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Voilà, c’est la fin de cette newsletter. J’espère qu’elle vous a plu ! Si c’est le cas, n’hésitez pas à la transférer à un(e) ami(e) et à vous abonner si ce n’est pas déjà fait.
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Et comme d’habitude, n’hésitez pas à me répondre ou à commenter ce post pour me partager votre ressenti ou me faire vos recommandations à vous. Je le dis à chaque fois mais vous lire me fait toujours super plaisir !! Et si vous vous sentez de me faire un retour plus général, c’est possible sur ce formulaire.
Merci beaucoup !!
À bientôt, Louise
Tellement de choses à découvrir ! Et à chaque fois que je vois des partages de podcasts ça me donne envie de replonger dans ce média, mais n'en trouve jamais l'occasion (j'en écoutais avant en me préparant le matin, mais depuis que je suis en couple et me lève plus tôt que ma moitié, j'ai lâché l'affaire, j'avoue) - où trouver tout ce temps ? Bref, je picore en attendant et note d'autres recommandations, merci :)
Merci Louise pour toutes ces recos ! Je me réjouis de t'entendre dans La page sensible, j'aime beaucoup l'énergie et les questions de Marion.
Et c'est peut-être un peu bizarre de faire sa propre pub, mais comme tu demandes, je ne peux pas m'empêcher de partager le fait que je donne des ateliers d'écriture aussi ;) Les temps d'écriture y sont beaucoup plus courts que dans l'atelier auquel tu as assisté, parce qu'une des choses que j'aime dans l'atelier, c'est qu'il me pousse à me mettre en mouvement en faisant taire les petites voix qui jugent dans ma tête, et en 45', elles ont beaucoup trop de place pour se la ramener. Du coup, on expérimente plutôt à partir de propositions en 12-16 minutes, pour découvrir déjà tout ce qu'il est possible de faire et de voir naître dans ces espaces courts. Bref, au plaisir de t'y accueillir si l'envie t'en dit ! https://ameliecharcosset.com/offre/ateliers-decriture-thematiques/