Je m’appelle Louise, j’ai 26 ans et je vis à Paris. Dans cette newsletter, je vous fais part de mes dernières recos culturelles : podcasts, livres, expos, spectacles, ateliers, applis, comptes Insta & petites adresses. Bonne lecture !!
Coucou tout le monde,
J’espère que vous allez bien !
Comme j’ai aimé cette rentrée !! J’ai l’impression d’avoir lu une douzaine de newsletters portant sur le plaisir des recommencements, mais peu importe.
L’époque des “rentrées des classes” a beau être loin derrière moi, j’associe toujours au mois de septembre le plaisir et la fraîcheur des crayons bien taillés et des blouses à carreaux toutes propres, les nattes qui sentent la lavande pour éloigner les poux, la trousse complète, le bic 4 couleurs que l’on se promet de garder plus de 2 semaines, l’odeur du neuf et l’écriture hyper soignée des premières lignes des cahiers. J’ai adoré catch-up avec les copains, apprivoiser un nouveau coworking et m’oublier dans le rythme effréné de la rentrée, encore pleine de l’énergie des siestes et du soleil de l’été.
Mais ce mois de septembre est passé en un claquement de doigts et un matin d’octobre, je me suis réveillée avec des petites cernes et de nouvelles aspirations : des draps en lin, une paire de charentaises, des soirées à découper des légumes oranges devant la saison 2 de Borgen, des tenues à base de pull-overs et de jolis manteaux, de promenades par temps vif et lumineux, de séances carnet - chocolat chaud dans de petits cafés parisiens. L’automne est bien la seule saison où la fée du logis en moi se réveille et s’imagine avec une étonnante sérénité faire des gâteaux et mixer des soupes à trois marmots. Quand je pense qu’il y a trois semaines, j’écrivais de bonne foi un éloge de la fête…
Certains associeraient à l’automne un sentiment de désillusion, et je crois comprendre ce que veut dire la journaliste Ann Helen Petersen quand elle écrit : “October, in other words, is when you remember that nothing has changed and nothing likely will. (…) There’s just the after-image of promised full self, taunting you”. Après le divertissement estival et les résolutions irréalistes de la rentrée, le mois d’octobre serait à une forme de redescente, de lucidité et de résignation.
Personnellement, après des mois d’hyperactivité, je vis l’arrivée de l’automne comme un soulagement. L’été m’a toujours semblé venir avec son lot d’injonctions - à sortir de chez soi, voir du monde, faire la fête, et surtout être fun, léger, joyeux… À l’inverse, l’automne semble autoriser à de la douceur, du repos et un peu de paresse - sans pour autant basculer dans l’hibernation lugubre de l’hiver. L’automne peut me faire ressentir un peu de mélancolie, mais celle-ci est teintée de joie, de tendresse et de compassion - cette très jolie vidéo de The School of Life décrit parfaitement ce sentiment. Après un été plein de joyeuses futilités, j’ai envie de me concentrer sur l’essentiel, de passer des heures au téléphone avec mes copines, d’apprécier les habitudes et la routine qui me font du bien, sans la pression de tout réinventer.
Et maintenant, place aux recos (et aux petites critiques) d’octobre !! Au programme : des podcasts, des films et un documentaire, des livres et des BD, des spectacles, des articles et des newsletters, des petites adresses parisiennes, des comptes Instagram, un cours de comédie musicale et un réparateur de vieux vélos.
Bonne lecture et bon dimanche ! 😘
Les podcasts 🎙️
Pendant mes trajets à vélo à Berlin, j’ai écouté la série de l’émission Les Grandes Traversées consacrée à Angela Merkel. L’émission revient sur sa jeunesse en RDA dans la communauté protestante et l’attachement à la liberté qu’elle en a gardé, ses études de physique et son début de carrière scientifique à l’Est, son divorce, la naissance d’une vocation pour la politique au moment de la réunification, son ascension aux côtés d’Helmut Kohl dans un parti de culture catholique et masculine, sa décision d’écarter son mentor de la CDU au moment d’une affaire de corruption, l’élection qui fera d’elle la première chancelière d’Allemagne, sa gestion de la crise financière, migratoire puis sanitaire, et sa façon d’exercer le pouvoir avec sérieux, mesure, pragmatisme et empathie, apportant à l’Allemagne une stabilité qui lui a valu le surnom de "Mutti", la maman. J’ai beaucoup aimé ce portrait fin et complet, rythmé par des extraits d’archives, des témoignages de personnes qui ont connu Merkel et des musiques allemandes. J’ai adoré les premiers épisodes, qui nous replongent en RDA des années 1950 à la chute du mur, et le 5ème qui s’attarde sur le style et la personnalité de Merkel.
C’était un plaisir de réécouter Change Ma Vie, dont j’ai adoré deux doubles épisodes : le premier nous livre des clés pour lire plus et il y est moins question de “trucs et astuces” que de pistes pour comprendre ce qui pose problème dans notre rapport à la lecture et qui fait que l’on se retrouve à coup sûr happé(e) par son téléphone ou les séries. Ça m’a rappelé cette édition de la newsletter Aux Livres, qui livrait des recommendations pour retrouver le goût de la lecture. Le second donne des clés pour libérer sa créativité, dans lequel Clotilde nous livre sa conviction que l’être humain est créatif par nature et insiste sur l’importance de redonner de la place à sa créativité en faisant taire le juge en soi et en apprenant à traverser l’inconfort et la confusion propres à toute entreprise de création.
J’ai adoré le premier épisode de Y’a plus de saisons, nouveau podcast de l’humoriste Swann Périssé produit par Binge Audio (dispo en vidéo). Le principe ? Parler d’écologie et de fin du monde en faisant des blagues. Pour ce premier épisode, Swann a reçu l’ingénieur Jean-Marc Jancovici et lui a posé des questions très concrètes du genre “Pourra-t-on regarder Netflix dans le monde d’après ?“ ou “comment rendre le changement sexy ?”, auxquelles la star des sujets énergie / climat a répondu avec grâce. L’ingénieur a notamment donné son avis sur la fausse viande, s’est remémoré ses années de “Petit Ours Brun qui voulait faire de la politique” et a donné des pistes sur les façons de rendre la sobriété désirable. Moi qui ai beaucoup de mal à lire ses posts Linkedin au-delà des 4 premières lignes, j’ai trouvé super ce format plein d’humour, de questions “simplettes” et de digressions absurdes, qui réussit l’exploit de rendre le sujet anxiogène, sérieux et technique du changement climatique sympa, fun et accessible. Hâte des suivants !!
Il m’a moins marqué que le récit de Maïa Mazaurette dont je vous parlais en août, mais j’ai trouvé le témoignage de Johana Balavoine touchant et intéressant. Fille du chanteur Daniel Balavoine décédé quelques mois avant sa naissance, Johana est devenue addict à la cocaïne à peine sortie de l’adolescence. Au fil de ces 7 épisodes parus dans l’émission Une histoire intime, elle raconte les “soirées coke” et décrit les sensations ressenties quand elle a consommé pour la première fois, les effets de la drogue sur le corps et les relations - amicales, amoureuses, sexuelles - l’épreuve de la cure de désintox’ et les étapes du sevrage. Avec sincérité, lucidité et générosité, elle se confie aussi sur les ressorts de son addiction : un père absent, le sentiment que la mort est greffée en elle, manque d’amour familial, faible estime d’elle-même, pression associée au fait d’être l’enfant d’une légende… Dans le dernier épisode, enfin libérée de cette addiction, elle fait le point sur sa vie et son envie de transmission. Merci à mon amie Jeanne pour la reco ! <3
Sinon :
J’ai adoré l’intelligence, la franchise et la liberté de l’artiste franco-iranienne Marjane Satrapi, autrice du célèbre Persepolis, interviewée ici par Charles Pépin. Dans cet épisode, ils se demandent ce qu’est la liberté et comment la défendre. J’en retiens une réponse de l’artiste “quand on est privé de liberté, on sait très bien ce que c’est”.
Sur les conseils de mon amie Maï, j’ai écouté l’interview Les Baladeurs de l’auteur de BD Jean-Marc Rochette. Le dessinateur se confie sur sa jeunesse à Grenoble et le tempérament rebelle qu’il a apaisé avec l’alpinisme. Destiné à devenir guide de hautes montagnes, deux accidents quasi mortels le détournent de cette voie et le poussent vers la bande-dessinée. Un joli témoignage où il est notamment question d’épreuve, de renaissance et du sens de la beauté.
J’ai aimé écouter Clara Ysé dans La Poudre. Interviewée par Lauren Bastide, l’écrivaine et chanteuse se livre avec puissance et délicatesse sur le pouvoir réparateur de l’écriture, les souvenirs dans l’atelier de son père peintre, son rapport très concret et artisanal à la création, le statut sacré qu’a pour elle la musique, les figures de sa grand-mère et de sa nounou espagnol, ce que sont la spiritualité et la magie pour elle, les thèmes du trauma dans sa chanson Le monde s’est dédoublé et de l’injonction à la douceur imposée aux femmes dans Douce.
Dans InPower, le podcast de Louise Aubery, j’ai été sensible à l’érudition, au franc-parler et à l’honnêteté intellectuelle de la journaliste Caroline Fourest ; À la sensibilité, la sincérité et la finesse de l’actrice et dessinatrice Louise Bourgoin ; à la profondeur, à la spontanéité et aux mots sur le culot de Marie s’infiltre ; à l’éloquence de Raphaël Enthoven. Ces interviews généralistes restent parfois un peu en surface à mon goût, mais j’aime que Louise ose inviter des personnalités “clivantes”, poser les questions qui fâchent et exprimer ses désaccords tout en restant dans le respect et le dialogue.
Moi qui fréquente peu de personnes juives, l’antisémitisme m’évoque surtout l’Holocauste et ses manifestations “contemporaines” me sont assez abstraites. Dans le podcast Qui a peur des juifs ?, la sociologue Illana Weizman rappelle qu’il est toujours là, vivace, sur les bancs de l’école comme dans les discours des différents camps politiques, y compris les plus “progressistes”. Rythmé par les interventions d’intellectuels, d’artistes, de chercheurs et de militants, le podcast nous plonge dans l’histoire de l’antisémitisme, décrit son caractère systémique, dissèque ses imaginaires, nous donne des clés pour le repérer et fait le point sur la lutte contre l’antisémitisme. Les témoignages permettent notamment d’humaniser les statistiques et de rendre l’expérience de l’antisémitisme concrète et sensible. Merci à mon amie Lucie pour la reco !
Les films et les séries 🎬
J’ai adoré Anatomie d’une chute, réalisé par Justine Triet. Sans revenir sur le synopsis de cette palme d’or dont tout le monde parle depuis la rentrée, j’ai adoré le réalisme, le rythme et le suspense du procès, l’analyse du délitement de ce couple d’intellos, la subtilité d’un personnage féminin que l’ambition, la liberté et la complexité desservent, le propos sur l’absence de vérité et la nécessité de trancher. À voir absolument !! Et si vous voulez creuser, je vous conseille également d’écouter cette conversation passionnante entre Charles Pépin et Justine Triet, dans l’émission Sous le soleil de Platon.
J’ai été très touchée par Àma Gloria, un film réalisé par Marie Amachoukeli qui explore avec justesse et délicatesse l’affection qui lie Cléo, une petite fille orpheline de mère, et sa nounou cap-verdienne Gloria. Cette dernière s’occupe d’elle avec douceur et tendresse jusqu’à son départ pour le Cap-Vert, où elle rentre s’occuper de sa propre famille. Une séparation vécue comme un déchirement par la petite fille, que le père va finir par envoyer passer ses vacances d’été chez sa nounou. Cléo y fait la rencontre des deux enfants que Gloria avait laissés au pays pour gagner sa vie. Le film porte des réflexions sur l’attachement, la maternité, la place de ces nounous contraintes d’abandonner leur famille pour gagner leur vie en France. Un duo très émouvant, un film d’une grande délicatesse !
J’ai été très émue par le documentaire Femme vie liberté, disponible sur Arte. Il retrace l’évolution de la révolution iranienne depuis la mort de la jeune Mahsa Amini : la naissance du mouvement et l’insurrection sans précédent que ça a déclenché, la répression féroce des mollahs, la mobilisation de la diaspora iranienne dans le monde entier, tout en revenant sur l’origine du ras-le-bol général qui préexistait à cette insurrection. Aux vidéos clandestines postées sur les réseaux sociaux, le documentaire ajoute les témoignages vibrants d’espoir des militants / artistes / opposants politiques, aujourd’hui en exil ou en prison. Les mots puissants de l’actrice Golshifteh Farahani y résonnent. J’avais beau avoir déjà vu pas mal d’images, voir tout ça d’une traite m’a fait quelque chose.
Pour échapper à un date Hinge un peu cata fin août, je me suis réfugiée au cinéma où j’ai enfin vu Barbie, de Greta Gerwig. Mais passé l’émerveillement à la découverte du monde de Barbie transposé au monde réel et mis à part quelques passages qui m’ont fait sourire, je me suis un peu ennuyée et j’ai été plus intéressée par les discussions autour du film et des coups de génie marketing de Matel que le film en lui-même. Le scénario m’a semblé creux, la mise en avant de Barbie comme symbole féministe tirée par les cheveux, Margot Robbie et Ryan Gosling assez lisses. Alors je sais, c’est un film grand public et c’est génial que le film ait contribué à démocratiser la pensée féministe, comme l’ont notamment rappelé la journaliste Victoire Tuaillon et la philosophe Camille Froidevaux-Metterie. Mais voilà, ça m’a déçue.
Les livres 📚
Ce que je ne veux pas savoir, Le Coût de la vie, État des lieux… Sur les conseils de mon amie Raph, j’ai lu la trilogie autobiographique de l’autrice américaine Deborah Levy. J’ai un peu décroché au 3ème, mais j’ai apprécié la délicatesse, la sensibilité, la joie de vivre et l’humour présents dans son écriture qui donne l’impression d’une proximité immédiate et réconfortante. De même que les sujets explorés : l’écriture, la maternité, la féminité, la dépression, nos doutes et incessantes petites contradictions, l’aspect fragmenté de la vie… Comme une amie ou une tante, l’autrice semble nous accueillir dans ses livres à bras ouverts. Et voici son interview par Rebecca Amsellem dans Les Glorieuses, qui m’avait également donné envie de la lire.
Extraits du Coût de la vie : ”Écrire me plaisait parce que c'était une invitation à se glisser sous la réalité apparente des choses, à voir non seulement l'arbre mais aussi les insectes qui vivaient dans son infrastructure.”
Extrait de l’interview : “Toute présence dans la littérature doit embrasser toute la complexité d’une gamme émotionnelle de contradictions, être incroyablement articulée et cohérente en juin, et incroyablement inarticulée et incohérente en juillet.”
Dans les rayons de ma bibliothèque, je suis tombée sur Poulet aux prunes, une BD de Marjane Satrapi dont l’intrigue se déroule en 1958 en Iran. On y fait la rencontre de Nasser Ali Khan, grand musicien de l’époque et grand-oncle de l'autrice. Lorsque son târ (sorte de luth) se brise, ce dernier sombre dans l’apathie, perd le goût de vivre et décide de se laisser mourir. La BD raconte ces huit jours durant lesquels le musicien se laisse dépérir, baladé entre ses souvenirs, ses fantasmes et la hantise d’un amour impossible. Comme Persepolis, j’ai été sensible aux dessins graphiques, simples, efficaces et aux dialogues forts, acérés et plein d’humour de la célèbre autrice.
J’ai lu avec intérêt Le jardin d’Épicure, un essai du psychiatre Irvin Yalom qui traînait dans la bibliothèque de mes parents. Dans cet essai sensible et accessible, Irvin Yalom fait le constat de la peur de la mort, angoisse courante chez ses patients et même inhérente à la conscience de soi dont chaque humain bénéficie - “Notre existence est à jamais assombrie par la certitude que nous grandirons, que nous nous épanouirons, et, inévitablement, que nous déclinerons et mourrons.” Mais plutôt que de se laisser distraire pour ne pas y penser, le psychiatre encourage chacun à s’y confronter ou comme il dit, à “regarder le soleil en face”. Selon lui, “savourer cette révélation” de notre finitude est nécessaire pour apprécier la beauté de la vie, aimer profondément et prendre les risques nécessaires à notre épanouissement.
Affronter la mort nous permet non d’ouvrir une boîte de Pandore, mais d’aborder la vie d’une manière plus riche et plus humaine.
Dans cette bibliothèque, j’ai aussi emprunté La jeune femme et la mer, une BD-carnet de voyage où l’autrice Catherine Meurisse raconte son séjour dans une résidence d'artistes à Kyoto et sa quête d’inspiration dans les paysages japonais. Malgré une pointe d’humour et des jolis dessins aux airs d’estampes japonaises qui donnent à cette BD un côté contemplatif apaisant, je n’ai accroché ni à l’histoire alambiquée, ni au ton ésotérique et décalé de cette BD qui m’a semblé manquer de consistance.
Des articles & newsletters 🗞️
La journaliste Marine San Clemente m’a fait parlé de la newsletter OK ! Bômeuse lancée par Lisa Dellile après son départ volontaire du journal Le Parisien. Avec une jolie plume et beaucoup d’auto-dérision, la journaliste y a raconté ses aventures de « bobo parisienne au chômage » entre ambitions de romans, mirages de jobs et laisser-aller chronique. Depuis, elle a retrouvé un boulot et clôturé la newsletter, mais on peut toujours accéder aux 14 épisodes, aussi drôles et bien écrits les uns que les autres. Le premier est ici - en voici un petit extrait :
Ce matin, j’ai reçu une lettre de Pôle Emploi. Il était autour de 9 heures, je me tenais debout dans l’entrée, pas douchée, je venais de remonter du Monoprix - je manquais de café. La missive commençait comme ça : “Madame, Vous êtes au chômage.” Même pas bonjour. Rien. (…)
C’est officiel, je fais partie du club des quelque 2 300 000 demandeurs d’emploi recensés par le ministère du travail. C'est écrit noir sur blanc et pourtant, je souffre quand même d’un sentiment d’imposture. À la différence de la plupart de mes compagnons de galère, (…) j’appartiens à la caste des candidats volontaires aux allocs, ces surdiplômés nimbés d’arrogance qui ont choisi, de leur plein gré, de s’octroyer une pause afin de “se retrouver”, “prendre du recul”, “souffler un peu”.
J’ai découvert la newsletter Komando ; de la créativité à picorer, écrite par Kéliane Martenon. Ex respo com’ de Bruno Le Maire puis de l’Élysée, cette dernière propose toutes les deux semaines une curation & décryptage des campagnes & coups de com’ les plus innovants, malins et créatifs, tous secteurs confondus (culture, médias, ONGs, industries, secteur public, politique…). Dans la dernière, elle parlait par exemple d’une rame du métro de New York customisée par le New York Times, d’un bilan de mandat présenté en mode Google maps et des récits de voyage d’Alexandra Ocasio Cortez sur Instagram. Non seulement le sujet m’intéresse, mais je trouve cette newsletter particulièrement intelligente, concise et bien écrite - en plus d’une jolie DA. Une fois n’est pas coutume, je m’y suis inscrite sans hésiter. Pour lire la dernière édition, c’est par ici.
Cette récente newsletter de Géraldine Dormoy, où la coach & journaliste se livre sur l’anxiété liée à son statut de freelance : “la perte de repères, le vertige des possibles, l’impossibilité de savoir tout faire, l’apprentissage constant, la quête excessive de modèles...” Elle décrit notamment les symptômes de cette anxiété - repli sur soi, ruminations, humeur de chien - et raconte s’être extraite de ce cercle vicieux en tentant de faire passer le “perso” avant le “pro” et d’arrêter de surinvestir la sphère professionnelle. Autant vous dire que je me suis beaucoup reconnue dans l’anxiété, le mutisme et la mauvaise humeur qu’elle décrit.
Dans une newsletter titrée How to be delusional, la journaliste Haley Nahman reconnaît la nécessité de se raconter des histoires et d’entretenir sa petite « mythologie personnelle » afin de donner du sens à sa vie... Tout rappelant l’importance de ne pas toujours chercher à en faire des leçons de vie universelles. S’il peut être précieux de se raconter des histoires (« c’est mon âme sœur » ; « je ne pourrais pas faire un autre métier » ; « j’y suis arrivé parce que je l’ai mérité »…), il faudrait essayer de rester conscient qu’il s’agit de « narration personnelle ». Sa conclusion : « Be delusional, as long as you remain aware that you’re deluded ».
L’article Men are lost. Here’s a map out of the wilderness de la journaliste américaine Christine Emba. Son propos ? Le discours qui se limite à condamner la “masculinité toxique” laisserait les hommes face à un dilemme irréaliste, entre une vision masculiniste qui célèbre une virilité stéréotypée et une vision qui abolit toutes les différences de genre. Son hypothèse ? On aurait tous besoin d’un script un peu normatif, d’un point de départ à partir duquel se construire. Sans avoir d’avis sur la question, j’ai trouvé l’article nuancé, courageux et intéressant.
If the right has overcorrected to an old-fashioned (and somewhat hostile) vision of masculinity, many progressives have ignored the opportunity to sell men on a better vision of what they can be. (….) The old script for masculinity might be on its way out. It’s time we replaced it with something better.
Un guilty pleasure : cet article sur la “older sister energy”. Tout en reconnaissant le caractère un peu futile et auto-centré de sa curiosité pour le sujet, Samantha Leach revient sur les études réalisées en la matière depuis le début du 20ème siècle et tente de dresser le portrait de “l’aînée” qui serait, en général et selon elle, plus organisée, fiable, pointilleuse, “people pleaser”, dans l’action et le contrôle que ses cadets.
In the early 1900s, psychotherapist Alfred Adler discovered is that while every family is unique, there are similarities between parents, children, and siblings. According to Adler, firstborns tend to be reliable and controlling, while middle children are more likely to be cooperative and flexible, and the youngest are viewed as fun-loving and uncomplicated.
Les spectacles & expos 🎭 🖼️
Motivée par mon copain Louis, je suis allée au Consulat, tiers-lieu à deux pas du métro Voltaire, pour la “release party” du nouvel album de Clara Ysé. Il n’y avait plus de places, mais mes supplications ont porté leurs fruits. Au fond, je ne suis pas très sensible au registre épique de la musique de Clara Ysé et dans ce style, je garde un faible pour sa chanson Libertad. Mais j’aime ses harmonies, le rythme et la délicatesse de ses textes, et je garde un très joli souvenir de cette soirée intimiste, spontanée et généreuse. Encerclés de petites bougies, la chanteuse et ses copains musiciens ont joué et chanté, alternant entre des morceaux travaillés et des moment d’impro. Sur le chemin du retour, j’ai écouté en boucle Douce, Pyromanes, Le monde s’est dédoublé, Souveraines, La maison.
J’ai passé une soirée au Paname Art café, un restau-comedy club dans le 11ème à Paris. Eh bien, ça a été une bonne surprise. C’était la première fois que j’entrais dans un comedy club et j’y suis allée sans attentes, craignant de trouver les blagues un peu lourdingues. Finalement, j’ai passé une très bonne soirée. Après un dîner copieux qu’on a avalé à toute vitesse pour être à l’heure, on s’est installés dans une petite salle au sous-sol où se sont enchaînés 6 humoristes. Comme je m’y attendais, c’était un peu irrégulier, je n’ai pas accroché à tout et j’aurais aimé voir plus de femmes. Mais j’ai aimé la proximité avec les humoristes et l’ambiance très bon enfant. Certains m’ont vraiment fait rire, ce qui m’a mise de bonne humeur et a confirmé mon envie me rendre à plus de stand-ups et de one man/woman shows.📍14 Rue de la Fontaine au Roi, 75011 Paris.
J’ai profité de mon séjour à Berlin pour me rendre au musée juif, conseillé par mon amie Jeanne. Une visite vraiment passionnante, qui nous plonge dans l’histoire du judaïsme et offre un tour d’horizon de ce qui fait la religion et la culture juives : l’hébreu, les fêtes, les chants, l’art, ce que veut dire “manger casher”, pourquoi la circoncision, ce qu’on entend par « l’humour juif»… Tout ça en exprimant la diversité d’opinions et d’usages qui existe au sein de la communauté juive. Bien sûr, une partie de l’exposition permanente est consacrée à l’antisémitisme et à l’Holocauste. Le musée réussit (de mon point de vue) à rendre compte de ces tragédies sans nom et à rendre hommage aux victimes tout en transmettant un récit lumineux et tourné vers l’avenir. J’ai aussi trouvé super que l’expo donne la parole à des rabbins et des juifs de tous âges / milieux / genres / styles, qui discutent sans tabous d’un tas de questions : qu’est-ce ce que ça veut dire pour eux d’être juif ? Où vivent-ils aujourd’hui ? Que fêtent -ils ? Ont ils envie de se marier avec un(e) juif(ve) ou pas du tout ? J’aurais aimé pouvoir y passer une demi-journée tellement c’était bien fait, interactif, moderne et pédagogue. Le bâtiment du musée est très beau et son architecture résonne puissamment avec l’histoire du peuple juif. Bref, je vous le conseille si vous passez à Berlin ! 👌
De petites déceptions :
Je n’ai pas été convaincue par la pièce Avant la terreur, libre adaptation de Richard III mise en scène par Vincent Macaigne. J’ai trouvé la mise en scène intéressante mais les répliques super criardes, le niveau sonore lassant et le jeu de Richard III très attendu. J’ai été déçue de ne pas pouvoir mieux savourer l’ironie irrésistible, la finesse, la beauté et la richesse du texte de Shakespeare.
J’ai été très déçue par la pièce Il n’y a pas de Ajar, adaptée du dernier livre de la rabbin Delphine Horvilleur, au Théâtre de l’Atelier. Un texte constitué d’un “monologue contre l’identité” prononcé par un certain Abraham Ajar, personnage qui se prétend le fils d’Émile Ajar (double littéraire de l’écrivain Romain Gary) et se métamorphose au fil de la pièce en maugréant contre les obsessions identitaires. Je trouvais déjà ce pitch un peu tordu et tiré par les cheveux, et je n’ai pas plus accroché à la pièce. Le jeu d’acteur très clownesque, que j’ai trouvé assez lourd et dans le pathos, m’a gênée. J’ai vite saturé des tirades surjouées de l’actrice et n’ai pas retenu grand-chose du texte qui m’a semblé manquer de la finesse et de la puissance universelle de Vivre avec nos morts, très bel essai de Delphine Horvilleur. J’ai passé la pièce à piquer du nez et à glousser d’embarras avec mon amie Hélo.
J’ai été un peu déçue par ma déambulation à la Bourse de commerce. Il y avait quelques jolies choses - je retiens les nuages de Tacita Dean, les grosses chrysalides de la sud-coréenne Anicka Yi, la vidéo nocturne de Pierre Huyghe. Mais le reste de l’expo ne m’a pas parlé. Au-delà du contenu de l’exposition, je ne trouve pas claire la signalétique de la fondation et m’y perd systématiquement. Heureusement, j’y allais surtout pour voir ma copine Gwendo et les parts de gâteaux dégustées dans le chic restaurant du 3ème étage nous ont davantage enthousiasmées (heureusement, à 7€ la part de gâteau !)
Sur mon téléphone 🤳
Sur son compte Instagram, l’influenceuse food Constance Lasserre (@hungryconsti) a documenté son séjour d’un mois à Madagascar, où vit la famille de sa mère. Sa story MADA2023 nous plonge dans la culture, les usages, les paysages du pays et les qualités humaines de ses habitants. Tout en nous faisant découvrir ce qui fait la fierté, la joie et la beauté de Madagascar, Constance n’en nie pas les réalités plus difficiles - la pauvreté, l’insécurité et le malaise qu’elle a pu ressentir par rapport aux inégalités entre visiteurs et locaux. Un témoignage instructif, authentique, nuancé et touchant dans lequel @hungryconsti se confie enfin sur la joie de retrouver une famille, le sentiment de renouer avec ses origines et ce que sa double culture lui apporte. Un récit qui m’a à la fois touchée et appris plein de trucs !
Au fil de 16 carousels sous-titrés “Amour ou emprise ?”, suivis de dizaines de posts publiés sur son compte Instagram, Capucine Johannin a décrit, décortiqué et analysé la relation toxique qui la liait à son ex-mari, co-auteur de son roman Nino dans la nuit. Un témoignage éprouvant mais poignant, lucide et très bien écrit.
Ce qui m’a le plus réjouie ce mois-ci : des captures d’écran des magazines des "éditions Grandpamini”. PatriArcat, Notre Versailles, Parisiens en Province, mais aussi 1er degré magazine, Pourquoi ? Le mag de la rando… Ils touchent ma corde sensible, je les adore et les partage à tout le monde depuis 3 semaines.
Sur son compte Instagram, la journaliste Judith Duportail documente son entrée dans la maternité, de sa décision de recourir à la PMA à son post-partum, en passant par l’angoisse de l’horloge biologique, les tests de fertilité, le choix du parrain, la panique quand on lui a d’abord annoncé des triplés, l’ambivalence de la grossesse, sa remise en question de l’amour romantique, son accouchement (compliqué), l’amour inconditionnel qu’elle a tout de suite ressenti pour ses bébés. Un récit sans filtres sur la PMA, la grossesse et la maternité, qui m’ouvre les chacras sur les façons de créer une famille.
Elles touchent toujours juste, les mini-bd de l’illustratrice Blandine Denis sur le syndrome de l’abandon, les hommes et la thérapie, la communication en couple, les injonctions contradictoires en matière de gestion des émotions, la paresse ou encore les défilés de mode à Paris. Je les trouve toujours drôles, originales, fines et très bien vues.
De la musique 🎶
Je suis d’humeur sentimentale, en ce moment. Au moment de vous écrire, j’ai réalisé avec un peu d’effarement que je n’avais écouté que des chansons d’amour ces dernières semaines. Bon, au moins ça fait un thème !
J’ai écouté À la folie de Juliette Armanet pour la 2873ème fois, mais aussi Si tu m’aimes demain d’Iliona, Amoureuse de Clio, les vieilles chansons de Véronique Sanson (Vancouver, Donne-toi, Une maison après la mienne) et les chansons de love de Chaton (K€, Tard la nuit…). Et je n’avais apparemment pas eu ma dose de romantisme, car j’ai enchaîné sur la bande-son de Peau d’Âne.
Les petites adresses parisiennes 🍽️☕️
Il y a trois semaines, j’ai déjeuné chez Kitchen Paris, une petite cantine végétarienne près du métro Arts & Métiers. Et bien, c’était super bon et pas très cher (12€ mon « vegan stew » - sorte d’assiette vegan avec riz, légumes rôtis et petite sauce cacahuètes délicieuse…). Alors, avec une ambiance banc / coude qui touche celui de son voisin, ce n’est pas le restau le plus confortable de Paris, et il est quasiment dépourvu de terrasse. Mais j’ai trouvé cool de manger aussi bon et sain à ce prix là. Merci encore à Sarah pour la reco ! 📍74 rue des Gravilliers 75003 Paris.
À chaque fois que j’essaye d’aller au bar Le Baron Rouge, c’est plein. Du coup, petit à petit, je teste tous les bars du 12ème. Cette fois, avec mes copines, on a atterri aux Caves de Prague, bar à vin chaleureux géré par une patronne souriante. De bons vins nature, des tables rustiques, d’épais bancs en bois, la vue réconfortante sur les étagères remplies de bouteilles… Bon spot pour un petit verre ! 📍8 Rue de Prague, 75012 Paris.
Je suis retournée au Passage à Niveau, restaurant à deux pas du canal de l’Ourcq, situé entre le potager de la “Ferme du rail” et la petite ceinture côté 19ème. Ma copine Lana me l’avait fait découvrir au printemps et c’était un plaisir de retourner dans ce restaurant qui donne l’impression de passer la soirée dans un pays nordique. Moi qui trouve un peu oppressants la densité, le manque de verdure et l’étroitesse des bâtiments à Paris, je chéris ce genre d’endroit. On respire des odeurs de menthe sur les escaliers qui mènent au restau, les plats préparés avec les produits de la ferme sont frais et équilibrés, la hauteur sous plafond fait du bien et l’ouverture sur la pelouse de la petite ceinture fait l’effet d’une vraie respiration. 📍2 bis Rue de l'Ourcq, 75019 Paris.
Pour les amateur(ice)s de plans “très très chills”, j’ai pris un verre au bar Au Mathurin. Le minimum syndical sur à peu près tous les critères, mais pas cher et convivial. 📍12 Av. Mathurin Moreau, 75019 Paris
Avec une copine, on a pris un verre et un hot dog à 5€ sur la terrasse d’un mignon petit bar près de Ménilmontant, du doux nom de Lou Pascalou. Les guirlandes de toutes les couleurs ont beau faire un peu “attrape-bobo”, j’aime bien. Par ailleurs, ils ont l’air de donner plein de concerts et une copine m’a dit qu’ils organisaient des scènes ouvertes de poésie. 📍14 Rue des Panoyaux, 75020 Paris.
Autre reco de Marine San Clemente : le café Dévotions. De beaux cafés latte, des produits frais et quali, des scones délicieux, des discussions en anglais et une douce atmosphère de voyage… On y a passé un moment très agréable et hors du temps.📍5 Rue Ramey, 75018 Paris.
Encore sur les conseils de Marine, j’ai donné rendez-vous à une copine pour un petit dej’ au café Les Cinq marches. On a découvert une petite cantine adorable (ambiance carrelage ancien, meubles chinés et cageots de légumes). Perché sur la butte Montmartre, sa petite terrasse donne sur une rue très mignonne, épargnée par les touristes qui sillonnent le quartier. C’était bon, fin et équilibré (tout est bio & local), les serveurs étaient sympas et détendus. Parfait pour petit-déjeuner, bruncher ou goûter. Pour les indép’ parmi vous, une fille m’a dit qu’elle adorait venir y travailler. 📍12 rue Girardon 75018 Paris.
Ça vient de fermer, mais vous saurez pour sa réouverture au mois de Mai. J’ai découvert le Jardin 21, friche située au bord du canal de l’Ourcq, à la frontière de Pantin. Un tiers-lieu culturel composé d’un potager, d’arbres fruitiers, d’un restaurant et de 2-3 petits bars. Je n’ai fait qu’y siroter une menthe à l’eau, mais le lieu propose des ateliers de jardinage, des marchés éco-responsables, des cours de sport et des concerts.
Hors-catégorie 🤷🏻♀️
Un cours de comédie musicale ! 🎭 🎤 L’autre jour, une copine de copine m’a écrit ce message : “Je me suis inscrite dans un cours de comédie musicale qui a l’air vraiment top (j’ai fait un cours d’essai) mais qui n’a pas assez d’inscrits pour ouvrir… si jamais ça peut t’intéresser ou les abonnés de ta newsletter. Ça s’appelle la Voix Actée et c’est à Pigalle le mercredi à 19h30 :) “ Si ça vous intéresse, vous pouvez contacter @loladlh sur Instagram !
Un passionné de vélos anciens 🚲 Il m’avait repérée au boucan que faisait mon vélo au bois de Boulogne et m’avait gentiment resserré 2-3 vis, non sans me toucher un mot de ses prestations. Charmée par le geste commercial et sa passion perceptible pour les vieilles bicyclettes, je l’ai contacté plus tard via son compte Insta Les petites anciennes pour une restauration complète. Celle-ci m’a coûté aussi cher que mon vélo (acheté d’occasion à 160€), mais sans regrets. Hyper arrangeant, Steve est venu le chercher chez moi et l’a ramené 3 jours plus tard comme neuf, bien plus pratique et confortable. Si ça vous intéresse, voici son site et son compte Insta.
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Mon petit plaisir ? Le groupe WhatsApp “les coulisses de la news ”, où j’ai pour l’instant abordé les sujets suivants :
Ce que ça implique, concrètement, d’écrire sur sa vie perso. Quel est le prix de ce dévoilement ? Comment le vivent mes proches et les personnes dont j’ai parlé dans ma news ? Comment je le vis moi ? Est-ce que j’ai des stratégies pour préserver mon entourage ?
L’inconfort qui me semble aller avec toute activité de “création”. Je trouve qu’on fantasme pas mal le processus de créativité, ce qui explique peut-être pourquoi tant de personnes se disent “peu créatives”. Alors je vous explique par quelles phases je passe quand je rédige un article.
Dans les jours qui viennent, je vais répondre aux questions suivantes : As-tu une méthodologie pour écrire ou est-ce du free flow ? ; Pourquoi avoir choisi Substack ? ; Avais-tu une idée précise en lançant ta newsletter ? ; comment te présentes-tu en deux mots ? ; Te sens-tu parfois limitée par un format ? ; Peut-on insuffler un souffle romanesque dans n’importe quelle histoire ? Pour recevoir ces petits audios, c’est par ici ! ☺️
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C’est la fin de cette newsletter. J’espère qu’elle vous a plu ! Si c’est le cas, n’hésitez pas à la transférer à un(e) ami(e) et à vous abonner si ce n’est pas déjà fait.
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Merci beaucoup !!
À bientôt, Louise
je pourrais passer mes 6 prochains mois à parcourir toutes vos recommandations ! merci !
Je souscris totalement à cet amour de l’automne et de sa dose de cocooning 🫶🍂
Merci comme toujours pour ces recos passionnantes (et pour la mention 🙏)