Coucou tout le monde,
J’espère que vous allez bien !!
Mon humeur tenant essentiellement à la météo, tout va bien depuis 3 jours ! ☀️ Un soulagement après une semaine à checker Rain Today 32 fois par jour, à me réfugier en catastrophe sous des porches d’immeubles et à étendre mes vêtements trempés.
Pour me donner des raisons d’habiter le marécage tristus qu’est devenu Paris ces derniers temps, j’ai multiplié les interactions sociales. J’ai fini la semaine épuisée, et ce n’est pas un dîner à 12 chez moi et une rave party (…je me sens aussi bouffie d’orgueil qu’après ma première boom ✌️😎) ce week-end qui m’ont reposée. Prendre des mesures fortes s’impose, affaire à suivre.
PS : en vrai de vrai, la news ne vous demandera pas 10 mais 14 minutes de lecture.
Il y a 15 jours, je vous demandais si vous vous étiez fait de nouveaux potes après la fin de vos études.
Il y a 3 ans, je décortiquais mon rapport à l’amitié dans une newsletter très optimiste sur la perpétuité de mes relations - j’y serais fidèle, coûte que coûte. Alors que beaucoup de liens sont désormais éprouvés par des emplois du temps chargés et les divergences de la vie, ces affirmations me donnent l’impression de voeux pieux assez naïfs.
Ces dernières années, l’idée que le bon vieux temps ne suffisait pas a fait son chemin. D’autant que je suis très sensible à la connexion que je sens (ou pas) avec les autres, et que j’ai le syndrome de l’imposteur facile en groupe. Alors de temps en temps, je repense à ce joli article d’Anne Pauly et je me demande : “Does it spark joy ?” Et does it still spark joy si on enlève l’habitude, l’envie d’appartenir, la peur de la solitude et la nostalgie du bon vieux temps ?
Albert Camus, lui, parlait de “légèreté” et de “liberté” à son ami René Char :
Plus je vieillis et plus je trouve qu’on ne peut vivre qu’avec les êtres qui vous libèrent, qui vous aiment d’une affection aussi légère à porter que forte à éprouver. La vie d’aujourd’hui est trop dure, trop amère, trop anémiante, pour qu’on subisse encore de nouvelles servitudes, venues de qui on aime.
Moi qui ai longtemps essayé de me convaincre que j’étais foncièrement fidèle, sans doute influencée par la valorisation de l’engagement dans l’éducation jésuite que j’ai partiellement reçue, je me suis reposée la question. Et si je trouve que ça reste un bel idéal, je ne suis pas sûre d’en être capable sans éprouver ce plaisir d’être ensemble (ou du moins, un plaisir assez fréquent pour qu’il caractérise la relation).
Parmi les réponses à mon sondage, une personne parlait de ses relations amicales comme d’une “galaxie”, une image que je trouve jolie et parlante. Imaginons que chacun·e d’entre nous est un soleil autour de laquelle gravitent des planètes plus ou moins proches (nos amis, nos potes) et leurs satellites (leurs copains, qui font partie de notre paysage). Dans chaque système, circulent aussi de nombreuses astéroïdes sans orbite fixe, quelques comètes au passage fulgurant, aussi spectaculaire que bref, et plus rarement de dangereux trous noirs dont on ne résiste pas toujours au pouvoir d’attraction. Tout ça bougeant et se chevauchant, ça donne parfois lieu à des éclipses (on ne se voit plus, mais on se retrouvera).
Je trouve apaisante cette petite métaphore un peu perchée, qui exprime le mouvement perpétuel et la diversité qui caractérisent nos relations humaines. Pour ma part (la métaphore n’était pas encore assez tirée par les cheveux…), je me suis peu à peu rendu compte que j’avais besoin de laisser régulièrement des nouveaux corps célestes entrer dans mon système.
On entend souvent qu’il est difficile de se faire de nouveaux amis, et pour cause : le temps libre et les occasions de rencontre se sont la plupart du temps raréfiés, depuis la fin des études. Mais personnellement, je n’ai jamais rencontré autant de personnes que ces 2-3 dernières années. Sans doute parce que je suis en freelance, même si ça aurait pu aboutir à tout à fait l’inverse. D’ailleurs, ça s’est fait tout sauf par hasard : j’ai rejoint des coworkings, participé à des ateliers, envoyé des dizaines de DM sur Instagram, répondu à des newsletters, proposé des cafés, accepté la majorité des invitations… J’ai besoin de temps pour me sentir en confiance et mes petits pas hors de ma zone de confort donnent parfois lieu à une anxiété un peu paralysante, mais les belles rencontres valent le coup ! Comme les bons livres, elles sont rafraîchissantes, stimulantes, réconfortantes, parfois libératrices.
Et de vraies amitiés prennent forme, petit à petit. Bien sûr, ces relations toutes fraîches n’ont pas tout de suite la profondeur, l’intimité et la stabilité réconfortantes de celles qui nous lient avec les vieux copains, dont on connait l’historique, les secrets et la famille. S’il est possible de se plaire après 30 secondes de conversation, la confiance se construit elle par strates, année après année. Ceci dit, elles ont quelque-chose de léger, de facile et de réjouissant : parce qu’on se ressemble, on se comprend et on s’amuse facilement. Une chose est sûre : je trouve très exaltant de savoir qu’il me reste des centaines de personnes intéressantes à rencontrer, et à inviter dans ma petite galaxie.
Ce qui suit, ce n’est pas ce qu’il faut faire mais ce qu’on fait déjà, chacun·e à notre guise, à notre rythme, à notre façon. N’y voyez aucune injonction - d’ailleurs personne ne pourrait faire tout ça.
Où est-ce qu’on rencontre ces nouveaux potes ?
Dans le contexte pro, beaucoup : les joies, les fiertés, les frustrations et les galères de boulot, ça soude. C’est comme ça qu’on s’est rapproché·e de ses collègues, d’une cliente trop sympa, des membres de son coworking, des participant·es d’une formation, entre deux jobs, ou de personnes qui sont en freelance / service civique comme nous... Qu’une complicité naîtrait d’un statut juridique, ça, le nous de 14 ans ne l’aurait pas anticipé.
Intérieurement, on croise les doigts pour ne pas se perdre de vue lorsqu’on ne bossera plus ensemble… Et parfois, c’est précisément à ce moment-là qu’on se rapproche.
Il y a aussi les colocs, et les copains des colocs, comme les copains des copains ou les copains de son·sa partenaire - encore une fois, on espère que ça résiste à une éventuelle séparation. On a les anniversaires, les vacances et les week-ends pour s’apprivoiser peu à peu.
Les nouveaux potes, on les rencontre aussi dans des retraites de yoga, des stages UCPA, des clubs de randos, des formations de maraîchage. Aux scouts, depuis qu’on est passé·e cheftaine ! Ces contextes où tout le monde est sur place et sans contraintes, c’est l’idéal.
Mais aussi à la chorale, à l’escalade, à la danse, au dessin, au club de foot ou d’athlé, au sein d’un bookclub, à une “knit night”, à des conférences, en boîte, aux soirées "jeux de société" organisées par les bars ou les bibliothèques. Ça a tellement collé, avec ces gens de notre âge ou d’autres générations, qu’on a commencé à se cotoyer en dehors du tricot, du rugby ou du waacking.
On se rencontre dans des assos - de la Croix Rouge à Extinction Rébellion, en passant par les maraudes de paroisses. Les engagements associatifs ou politiques, les mobilisations militantes, les manifs, les campagnes, le tractage… Ça crée des liens forts. Combien d’amitiés nées pendant les législatives de juin ?
Ce sont ces gens qu’on croise au quotidien dans l’immeuble, au café du coin, à l’AMAP, à l’école des enfants, à l’aire de jeux, à la paroisse, à la mosquée, à la synagogue.
Ce sont aussi ces gens avec qui on s’est mis à papoter en BlaBlacar ou dans le train, random. Et parfois de façon plus intentielle, grâce à des applications pas moins légitimes que pour le dating classique (Knockk, Frimake, Timeleft, Bumble friends).
Sans oublier les amitiés nées sur Linkedin, Instagram, Substack et tous les autres. Après avoir rebondi 42 fois sur les posts de Bidule, on s’est pris un café et depuis, on est copains comme cochons !
Comment transforme-t-on ces liens naissants en amitiés durables ?
Le luxe, bien sûr, c’est d’avoir le temps de se découvrir petit à petit. Mais parfois, on a juste 10 minutes, 2 heure, une demi-journée pour sentir le potentiel ! Alors si bon feeling il y a, on dépasse sa peur du rejet et on force un peu le destin.
On peut commencer par passer sur WhatsApp - ni vu ni connu, ça débloque un niveau.
Ensuite, c’est une affaire de temps, de constance et d'investissement dans la relation. Faudrait répondre présent au quotidien et lors des grands événements de la vie, quand ça va bien et quand ça va bof… Faire l’effort de passer des coups de fil, prendre des news, inviter à la maison, venir aux anniv’, proposer des verres, dej’, dîners, sorties théâtre, séances de sport, festivals, balades en forêt, séances de travail au café… Terrasse après terrasse, promenade après promenade, l’amitié prend forme. Et puis, rendre des services : les gens se souviennent d’une main tendue ! 👼🏻
Il est conseillé de voir la personne en dehors du cadre de la rencontre, surtout si c’était un open space à la Défense. Et puis, de parler d’autre chose que du boulot, de se confier sincèrement, d’oser la confidence autour d’un verre de vin ou d’un chocolat chaud. Enfin, d’être spontané·e, de ne pas réprimer ni ses fous rires, ni son petit grain de folie !
On arrive à des âges où partager activités ou centres d’intérêt compte beaucoup. Alors on n’hésite pas à créer des habitudes : le film anti-blues du dimanche soir, la chorale du lundi, la séance shopping du jeudi midi, le tennis du samedi matin, les challenges sportifs réguliers ! PS : l’amitié se nourrit aussi de kudos sur Strava.
En règle générale, intégrer ses nouveaux potes à notre vie, nos cercles, nos plans, ça marche bien. À partir du moment où l’on mélange les groupes, les occasions se multiplient et la relation s’enrichit.
Bref, un subtile mélange d’efforts et de lâcher-prise. L’idée n’est pas non plus de tomber dans le volontarisme et de créer au forcing des relations artificielles. Au fond, ça prendra (ou pas) sans même qu’on s’en rende compte !
Merci à Marie, Clémentine, Théo, Sophie, Pauline, Julien, Agathe, Lou, Lo, Flora, Marie(s), Marguerite, Isabelle, Laura, Alexandre, Camille, Coline, Nora, Baptiste, Perrine, Ailsa, Iris, Julie, Adeline, Margaux, Marion, Élise, Marie, Lea, Anne, Garance, Jeanne, Manon, Thibault, Marina, Élise, Caroline, Émilie, Flore et “ma grosse reuss” (un peu de tenue Garance stp ! 🙄) et à tous·tes les autre pour votre participation ! 🙏😘
Le film Snow Therapy, réalisé par Ruben Östlund (The Square, Sans Filtre). Une petite famille suédoise, bien sous tous rapports, est en vacances aux sports d’hiver dans les Alpes françaises. Tout se passe à merveille jusqu’à ce qu’une avalanche, bénine mais traumatisante, vienne perturber un dej’ en terrasse. Alors que la mère a le réflexe de protéger les enfants, le mari ne pense qu’à sauver sa peau. La cohésion familiale en est subtilement ébranlée, et le mythe du pater familias, dézingué. Non sans un plaisir un peu sadique, j’ai retrouvé ces longs plans révélant les situations grotesques, les malaises, les conversations laborieuses derrière l’image toute lisse des couples, les réflexes qui trahissent notre instinct de survie égoïste derrière nos grands principes… Le film m’a semblé inégal et sa fin m’a laissée perplexe, mais ce ton lucide, provoc’ et grinçant me réjouit toujours autant.
The Tradwives Are Making Weird Bread, un article désopilant d’Anna Merlan sur les miches de pains peu convaincantes exhibées par les “tradwives”, ces influenceuses américaines qui prônent un retour aux valeurs traditionnelles, et à la vie domestique pour les femmes. Mais à grands renfords de captures d’écran et d’échanges avec des connaisseurs exaspérés, la journaliste fait le constat : le pain a régulièrement l’air raté et leurs conseils, fallacieux. Je vous laisse savourer l’intro :
Much has been said and written about the tradwife, a variety of extremely online influencer dedicated to propping up her iPhone and filming herself doing traditionally gendered labor: baking, cooking, flower-arranging, Bible-bedazzling, and, lovingly and with endless patience, cleaning up after her husband and children.
The tradwives are constantly in the kitchen, either making a meal or doing something pleasingly pointless, like polishing an already-spotless marble counter; for reasons of nurturing symbolism and aesthetics, they are also, constantly, making bread.
Less, though—perhaps too little—has been said about the fact that the bread itself is often extremely weird: malformed, underbaked, overworked, and, in general, a fine bit of metaphor for the phenomenon of tradwifery itself.
Une soirée Live Magazine dédiée à la francophonie, tour à tour émouvante et légère, toujours intructive et poignante, à la Gaîté Lyrique. Ce soir-là, des journalistes, chercheurs et photographes, francophones mais originaires de tous les continents, se sont succédé sur scène pour raconter une enquête (souvent entremêlée à une question intime) et célébrer l’amour de langue française. La magie tenait au talent des intervenant·es, à la diversité des récits et à l’habillage visuel et sonore (envoûtant !). J’irai sans hésiter au prochain - inscrivez-vous à leur newsletter pour avoir une chance de trouver une place.
Pourquoi tous les hommes hétéros devraient-ils se sentir non pas coupables, mais bien concernés par l’affaire des viols de Mazan ? Victoire Tuaillon nous ré-explique en 7 minutes dans une vidéo Kombini, et c’est limpide. Seule critique, dont j’ai pris conscience en discutant avec Ségolène ce week-end : le ton de voix sermonneur de la journaliste est de fait excluant. S’il me semble très souhaitable que l’on décortique ensemble ces rapports de domination systémiques, il est sans doute contreproductif de toujours passer par la véhémence et la culpabilisation. On peut certes reprocher leur manque de curiosité et de lucidité à certains, mais finissons-en avec cette sévérité et ce mépris. Ils sont très nombreux à ne pas mériter ça !
Ces BD interactives d’Alec With Pen, qui nous confie la responsabilité de décider du destin de Mark, bien décidé à trouver l’amour sur les applis. J’ai tout de suite envoyé ces posts à Victor, mon pote à l’humour le plus acerbe. Coup de coeur pour la part 3 (âmes sensibles s’abtenir ⚠️).
Le podcast Être juif en France après le 7 octobre, une série documentaire en 3 épisodes de Juliette Livartowski qui tend le micro à une dizaine de juif·ves de France. Avec nuance et sincérité, ces derniers nous racontent les sentiments de sidération et de solitude après les attentats du hamas, la peur face à la multiplication des actes antisémites et le constat d’une rupture du dialogue. Pas toujours optimistes, ils·elles se demandent comment parvenir à dépasser ces antagonismes.
Les infographies savoureuses de l’américain Matt Shirley. Celle-ci m’a semblé particulièrement juste, même s’il faudrait ajouter à la version française un truc du genre “is climate change going to make our country THAT rainy and sad” anxiety.
Cet épisode très attendrissant du podcast Tous pareils ou presque !, qui explore les multiples facettes de l’autisme à travers le regard de la famille, des professionnels et des personnes autistes elles-mêmes. Cet épisode, en particulier, donne la parole à des frères et soeurs d’enfants autistes, âgés de 9 à 17 ans. Moments de joie et de connexion, inquiétudes, regard des autres… Non dénués d’humour, de sensibilité et de maturité, leurs témoignages nous aident à mieux comprendre le quotidien de ces familles atypiques. Un podcast d’utilité publique alors qu’1 enfant sur 100 est concerné et que l’on pourrait bien être confronté·e un jour, de près ou de loin, à la neurodiversité. C’est ce qui m’a donné envie d’écouter cet épisode, introduit par sa créatrice avec ces mots :
On peut tous avoir un proche qui devient parent d'un enfant handicapé, avoir un collègue un peu "bizarre" qui est en fait neuro-atypique, avoir dans la classe de son enfant un camarade autiste, ou juste croiser dans le train ces familles un peu spéciales… Comment réagir, comment comprendre ? Peut-être qu'en écoutant la parole de ceux qui vivent tout ça, on parviendrait à faire la moitié du chemin.
Le Transistor, une jolie brasserie d’angle dans le 10ème. Des prix tout doux, une équipe souriante et détendue, une déco rétro revigorante !
“Trop drôle pour mourir”, le seule-en-scène de Mamari Munezero. Ce qui m’a donné envie ? Un post très enthousiaste de Mona Chollet, selon laquelle Mamari l’avait fait hurler de rire en parlant d'inceste et d'hôpital psychiatrique. Pour ma part, les passages que j’ai en effet trouvés super drôles, personnels et rafraîchissants m’ont semblé desservis par une deuxième partie moins rodée et quelques blagues attendues (“y’a des gens qui aiment leur chat dans la salle ??”) Bref, prometteur mais pas encore tout à fait abouti à mon sens.
Après son spectacle au République, on a atterri dans un restau marocain improbable. Les patrons, adorables, ont passé la soirée à s’empresser autour de nous, et leurs tajines étaient à tomber par terre. Vous ne le trouverez pas sur Google Maps, mais à côté du 17.45 de la rue René Boulanger.
Après avoir écouté Laisse-moi t’aimer en boucle tout l’été, j’ai découvert d’autres chansons pleines d’humour, de sincérité et de sensualité de l’émouvante Laurie Darmon ! ❤️ Mes 3 autres pref’ : Maman ; Que tu te déhanches devant moi ; Célibataire 🎶💃🏻 Les fans, sachez qu’elle est en concert le 25/11 à Paris.
Des nouilles sautées délicieuses chez Mian Guan, le restau chinois le mieux noté de la rue de Belleville. C’est plein à craquer et assez bruyant, mais on mange bien, beaucoup, pour pas cher. N’hésitez pas à demander un tupperware à la fin, ça m’a fait 2 repas. #AstucesDePince
Une impression des célèbres “pancakes” de l’illustratrice Léa Maupetit, qui apporte désormais une touche de couleur, de réconfort et de gourmandise à la cuisine de ma coloc.
Dans un entretien brillant, limpide et rafraîchissant de la super newsletter Plumes With Attitude, le sociologue et philosophe Geoffroy de Lagasnerie partage sa colère contre l’idéologie familialiste de notre société, liste les idées reçues sur l’amitié (qu’elle serait toujours pure et désinteressée, par exemple), rappelle son premier critère en amitié - le plaisir d’être ensemble et la compare à l’amour romantique. Selon Geoffroy, qui part du principe qu’une vie sociale monotone ne permet à personne de s’épanouir, il faudrait nous investir davantage dans ces liens sociaux relégués au second plan.
Repenser la question de notre tissu relationnel me semble essentiel pour sortir des modèles sociaux hérités du passé. Ce serait un projet politique majeur que d’encourager les individus à créer davantage de liens autour d’eux, de créer de nouveaux types de relations et de valoriser davantage la qualité de leurs interactions. Et ça me semble d’autant plus important que la pauvreté relationnelle est souvent synonyme de tristesse dans notre société.
Mon nouveau t-shirt The Simones, marque de sweats et T-shirts féministes. La taille XS flotte sur mon petit corps, mais j’aime trop le dessin de Fanny Vella pour me résoudre à le rendre. Merci à mon amie Charlotte qui m’a aidée à choisir ! 💕
La question de la semaine : qu’est-ce qui vous énerve ? 😈
- le beurre doux
- les Tuc tuc sur la piste cyclable
- les gens qui donnent leur adresse sans leur code…
- les moustiques dans la chambre
- les apparts qui n’ont pas assez de prises
- la musique Uptown Funkyou up
- les gens qui posent aucune question
- l’application Plan
Ceci est le début d’une liste à rallonge apparue en août sur la conv’ messenger d’un groupe d’amis. Qui aurait prédit qu’alors que l’on sirotait tranquillement des cocktails sur une petite place d’Avignon, un tel vent de rage, de ressentiment et de vengeance s’emparerait de nous ? On a passé la soirée à lister, hilares, toutes les petites choses qui nous horripilaient dans la vie.
Cette semaine, je vous propose donc une petite parenthèse cathartique, histoire de libérer ensemble notre noirceur réprimée. Alors, qu’est-ce qui vous irrite, vous énerve, vous ENRAGE ? Vos réponses dans le prochain épisode !!
PS : aux gentil·les qui ont peur de heurter : partez du principe que l’on se reconnaîtra tous·tes quelque-part, et que c’est pas grave ! 😉 + Je ne garderai pas ce qui me semble trop blessant, donc lâchez-vous.
Justine a créé Lasko pour t'aider à renouer avec ta créativité 💡 En partenariat avec des artistes, elle organise des ateliers créatifs variés (dessin, peinture, modelage...) dans des lieux conviviaux. Suis-la sur Instagram et contacte-la si tu souhaites animer un atelier (écriture, couture, autre) !
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Merci beaucoup d’avoir lu jusque-là, je suis honorée ! N’hésitez ni à répondre à ce mail, ni à me laisser un feedback. Pour me faire un don, c’est par ici. Un grand merci pour votre soutien, et très bonne semaine à tous <3
Victoire Tuaillon est une militante, il y a du style dans la rhétorique et de la vigueur. C'est assez intéressant que vous la perceviez comme véhémente alors que je trouve qu'elle s'exprime clair et franc au vu de la gravité du sujet, elle ne le fait pas avec un ton mielleux c'est sûr!