Des résolutions et des recos
Des podcasts, un excellent roman, quelques navets, un beignet plein de sucre, un décryptage sur Ottolenghi...
Je m’appelle Louise, j’ai 27 ans et je vis à Paris. Dans cette newsletter, je vous donne des nouvelles et vous confie mes dernières recos culturelles : podcasts, livres, films, comptes Insta, petites adresses... Bonne lecture !!
Coucou tout le monde,
J’espère que vous allez bien et que vous avez passé de joyeuses fêtes !!
De mon côté, j’ai passé l’essentiel de mes vacances à dormir et à m’adonner à l’exercice mi jouissif mi coupable du bilan de l’année et de l’explicitation de mes envies pour 2024. La lecture de ces bilans a beau être un peu répétitive (au point que ça en devient drôle 🤭), je ne peux pas nier que j’adore ces rites collectifs qui m’autorisent à faire une pause et réfléchir à ma vie. Alors avant de passer aux recos de la semaine, petit mot sur mes envies pour cette nouvelle année !!
À commencer par un changement de rythme pour cette newsletter, que j’aimerais essayer de vous envoyer tous les dimanches. Après 2 ans à écrire par-ci par-là, j’ai envie de me fixer un rythme, de vous envoyer des newsletters plus courtes et régulières, de produire plus de articles que de brouillons. De plus, il y a pas mal de sujets dont j’aimerais parler sans y passer 3 semaines. “Tu as le droit de prendre ta place !”, m’a encouragée Géraldine Dormoy la veille du réveillon, entre deux gorgées d’un savoureux cocktail. “Si c’est la peur de déranger qui t’empêche d’envoyer ta newsletter plus régulièrement, ce n’est pas une bonne raison.” Ses mots m’ont un peu enhardie, et vos réponses à mon questionnaire (merci beaucoup !! 🙏🥰) ont fini de me convaincre de tester un format à la fois plus court et plus régulier.
Je ne suis pas sereine non plus, hein ! J’ai peur de ne pas tenir le rythme, de me mettre à publier des newsletters sans intérêt... “Le syndrome de l’imposteur est la moindre des politesses !”, rappelait Charles Pépin dans un épisode du podcast Vlan, et je sais que la confiance d’un(e) lecteur(ice) se construit et se mérite. Pour autant, sacraliser cette newsletter ne m’aide ni à surmonter ma tendance perfectionniste, ni à trouver un rythme motivant pour moi. Et puis, je n’ai pas renoncé à développer le sponsoring et je ne vois pas comment je pourrais rentabiliser le modèle actuel (minimum 45 minutes de lecture, une ou deux fois par mois, “ça dépend”…). Or j’aspire à plus d’indépendance, d’insouciance, de confort et de petits plaisirs - autrement dit, cette année, j’ai envie de gagner plus d’argent.
Petite digression : prendre ce genre de décisions est peut-être ce qui me pose le plus de difficultés, étant par ailleurs de nature hyper indécise. Je fantasme très souvent d’avoir un(e) boss ou, dans une veine plus fantastique, un Jiminy Cricket expert contenus & médias qui serait constamment juché sur mon épaule pour me dire quoi faire. Comme ce n’est pas possible, je compense en créant des questionnaires, en demandant l’avis de mes potes, en testant des trucs.
Cela me fait penser que rien ne m’a plus aidée cette année que d’accepter que j’avais parfois besoin d’aide. Il y a pile un an, alors que ça n’allait pas fort fort, j’ai commencé à voir une psy. J’ai senti mes épaules s’alléger au moment même où cette dernière a répondu à mon texto pour fixer un premier rendez-vous. C’est aussi l’année où j’ai aussi accepté que vivre de jolies histoires, même sans projection évidente, me rendait beaucoup plus heureuse que d’attendre le grand amour dans mon coin, en ruminant ma solitude. L’année où, frustrée de toujours me retrouver dans les mêmes cercles, j’ai ravalé ma fierté et plongé dans le grand bain des applis de rencontres. Où j’ai davantage appelé mes amis, malgré ma peur de déranger ou de passer pour la fille désoeuvrée ou collante. En 2024, je me souhaite de continuer sur cette lancée qui m’a permis de me sentir plus entourée, forte et épanouie !!
Cette année, sinon, je devrais quitter le domicile familial pour rejoindre une coloc en septembre - en attendant, je rêve de la vie d’adulte indépendante qui m’attend, du Lidle du lundi soir, du cours de danse du mardi soir, des petits dîners que je vais bientôt pouvoir organiser. Et puis, de cette housse de couette ! 😍
Pour continuer de façon assez décousue sur mes envies : après 10 ans de bière / piquette en terrasse, j’ai envie de retrouver mes ami(e)s pour de délicieux petits dîners, des spectacles choisis avec soin, des balades dans la nature, des séances de sport et des ateliers créa (#trentaineiscoming). Après des soirées de Décembre à travailler tard et piquer du nez devant un écran qui me fatigue les yeux, j’aimerais bien finir mes journées sur un film, une série ou de la lecture. Je sais, ça commence très mal. Après un trop-plein de rencontres qui m’a laissée un peu blasée à la fin de l’été, j’ai envie de consacrer moins de temps et d’énergie aux applis de rencontre, et puis à la recherche de l’amour tout court. Bien sûr, je ne tiendrais probablement pas le même discours si je ne fréquentais pas quelqu’un que j’apprécie beaucoup. J’aimerais privilégier les vélibs verts aux vélibs bleus.
Je me suis faite à l’idée que certaines activités “passion” ne me définissaient pas pour toujours. Cette année, j’ai plus envie d’apprendre des trucs (👋 Off-Campus), de participer à des ateliers et des formations (👋 Géraldine, Voxe, Plan Cash, Julia Malye) de rejoindre une chorale, de twerker sur des musiques afro, d’essayer de nouvelles recettes et de faire des tours de lac à pied que de poursuivre le dessin et le théâtre. Pour ça, il va falloir que j’apprenne à désamorcer ce sentiment de FOMO (fear of missing out) qui crée encore beaucoup de confusion chez moi.
Enfin, comme chaque année, j’aimerais essayer de vivre le moment présent du mieux que je peux, sans oublier que la vie est faite de hauts et de bas, de joie et de tristesse, d’énergie et de flemme, de fierté et de déception, d’épanouissement et de frustration. Et puis, de me rappeler qu’essayer de plaire à tout le monde (et d’aimer tout le monde) est un projet vain.
Je vous souhaite à toutes et à tous une année pleine de joie, de douceur, de réussites et d’épanouissement !! Après la pub, des recos pour égayer votre semaine ! 💕💕
Pause : de la bonne publicité 🤝
La création de contenu sur LinkedIn fait partie de tes objectifs de 2024 ? Moi oui, depuis que j’ai compris que cela pouvait vraiment augmenter la visibilité de cette newsletter, après des années de snobisme pour ce réseau que je jugeais cringe et corpo. Si c’est aussi ton cas, quelque-chose pourrait t’aider à te lancer sur de bonnes bases.
🔥 Fin janvier, Valentin Decker organise un Challenge LinkedIn en ligne. Concrètement, il va animer 3 workshops de 40 minutes, répartis sur 3 jours, sans chichi ni blabla. L’objectif ? Découvrir les clefs de succès d'un post Linkedin, t’aider à enclencher ta création de contenu et publier un post LinkedIn de qualité dont tu seras fier, et cela en bénéficiant du soutien des autres participants.
📆 Les dates ? Du mercredi 17 au vendredi 19 janvier 2024.
💸 Le prix ? 10€. Un engagement symbolique pour s’assurer de ton implication et de ton désir de progresser sur LinkedIn (parce qu’on a parfois tendance à s'inscrire à la va-vite aux évènements gratuits, et à ne pas s’engager après !).
Les recos de la semaine
Je ne m’attendais pas à ce que résonne autant l’épisode Alcool, nous avons un problème, du formidable podcast Vivons heureux avant la fin du monde. Comme beaucoup de gens, je me vois comme “une bonne vivante” absolument pas concernée par le danger de l’alcoolisme, ce qui revient à mettre sous le tapis les nombreuses fois où j’ai bu pour me détendre ou me désinhiber. Avec sa finesse et son humour habituels, la documentariste nous confronte à cette zone grise de l’alcool, décrit le flou autour de la définition de l’alcoolisme et met le doigt sur les injonctions sociales et les représentations culturelles qui jouent dans notre rapport à la boisson. Elle y reçoit notamment Stéphanie Braquehais, autrice de Jour Zéro, journal de bord tenu à partir du jour où elle a arrêté de boire. Le parti pris de l’épisode ? S’interroger sur ce qu’il se passe avant l’enfer de l’addiction, bien avant la fiole de vodka planquée dans le placard de la salle de bain ou la réunion de collègues à 4 grammes dans le sang. Passionnant et confrontant, comme d’habitude !!
Cet épisode du podcast L’Heure du Monde, podcast quotidien du journal Le Monde, revient sur l’origine du mouvement Drag et la popularité grandissante des drag shows, liée notamment au succès mondiale de l’émission “RuPaul’s Drag Race”. Il explique comment les drag queens, aujourd’hui sur le devant de la scène, se retrouvent être les cible des attaques de l'extrême droite américaine, avec l’apparition de textes de lois qui visent explicitement les drag queens et les personnes trans.
J’ai été touchée par cet épisode spécial du podcast Ressentir, où sa créatrice Jessica Troisfontaine passe de l’autre côté du micro pour répondre aux questions de Siham Jibril, qui était l’hôtesse délicate et brillante du podcast Génération XX (où je terminais un stage il y a maintenant trois ans 🥲). Un témoignage vibrant d’enthousiasme et de sincérité, où Jessica se confie sur ses projets après la fin de sa marque Septem, son amour des mots, son goût pour l’intensité, la gestion de ses émotions, sa relation à son intuition et son rapport à son corps. Un échange très authentique que j’ai écouté avec beaucoup de plaisir.
Mon amie Mahé m’a fait découvrir le podcast Sexe Oral. Dans chaque épisode, Lysandre et Joanie, deux copines montréalaises sympathiques, aventureuses et décomplexées y abordent une question liée de près ou de loin à la sexualité (pratiques, tabous, fantasmes, peurs, émotions...), en compagnie d’un(e) personnalité ou d’un(e) professionnel(e) de santé mentale ou sexuelle. J’ai beaucoup aimé l’épisode Les secrets du dating recommandé par Mahé, qui livre des conseils de dating et des tips de séduction hyper pragmatiques. Seul bémol : un accent québécois à couper au couteau qui me fait passer à côté d’une bonne partie de la conversation.
Des livres 📚
J’ai dévoré Triste Tigre, roman de Neige Sinno récompensé par de multiples prix littéraires ces derniers mois. Dans ce témoignage poignant, qui semble parfois avoir écrit d’une seule traite, l’autrice y revient sur l’inceste qu’elle a subi des ses 9 à ses 14 ans, en tentant de nous faire le portrait de son beau-père dont les actes demeurent pour elle une énigme. Je pensais avoir tout appris sur ce terrible sujet avec l’incroyable podcast Ou peut-être une nuit de Charlotte Pudlowski, enquête sur l’inceste et la fabrication du silence dans les familles, mais ce livre, dont l’autrice nous prend par la main avec finesse et douceur, m’a vraiment confrontée à ce qu’était l’inceste, des détails les plus concrets et crus aux conséquences psychologiques qui marquent à vie ses victimes, sans pour. autant tomber dans le propos revanchard ni le voyeurisme gratuit. Neige Sinno y livre notamment des réflexions profondes et d’une lucidité saisissante sur le bien et le mal ainsi que sur le pouvoir de la littérature. Un témoignage poignant qui, sans tomber dans un discours de résilience creux, dégage une incroyable force de vie.
Exemple d’un passage qui m’a marquée (merci à Marine Ravinet qui me l’a rappelé dans sa délicate newsletter de rentrée) :
À la question de savoir pourquoi les soldats commettaient les pires exactions sur les sites de conflit, j'ai entendu une fois un grand historien spécialiste des guerres mondiales répondre : parce qu'ils le peuvent.
C'est une réponse qui pourrait n'avoir l'air de rien mais il disait cela avec une mélancolie profonde, résultat d'une vie de recherches sur la guerre, le mal, la violence. Ils violent parce qu'ils peuvent, parce que la société leur donne cette possibilité, parce qu'on leur a donné l'autorisation, et quand un homme a la permission de violer, il viole. Comme si le mal était une potentialité toujours présente en nous et que, dans les conditions de possibilité de barbarie, la barbarie se manifeste automatiquement. C'est ça, le théâtre de la cruauté.
À Noël, j’ai reçu la BD Ils abusent grave, écrite par Erell Hannah et dessinée par Fred Cham. Dans chaque chapitre, la BD décortique un sujet de société ou d’actualité avec humour, un prisme féministe et des éclairages tirés de travaux de chercheurs (scientifiques, psychologues, sociologues…) Pourquoi y a-t-il autant de portraits de Cléopâtre toute nue ? Pourquoi les psychopathes des séries TV sont-ils si séduisants ? Est-ce que les femmes se font passer pour plus bêtes qu'elles ne sont ? À travers toutes ces questions, la BD nous offre un fin décryptage du sexisme qui imprègne notre société et nos relations. Cela fait 2-3 ans que je dévore leurs posts Instagram (par ex : l’envers de la friend zone ; l’attraction collective pour les psychopathes ; la misogynie du concept de cellulite, le succès de la médecine alternative chez les femmes…) et je suis ravie d’avoir désormais leur travail dans ma bibliothèque !!
4 films et autant de déceptions 🎬💩
À la veille des vacances, j’avais très envie de me vider la tête devant des films faciles et des comédies romantiques un peu niaises. Bon, résultat, rien ne m’a vraiment plu.
Au cinéma, j’ai vu le 2ème volet des Trois Mousquetaires. Alors que le premier m’avait semblé vraiment sympathique, j’ai trouvé ce 2ème volet inutilement dark et ses dernières minutes assez interminables.
Le film américain The Talented Mr. Ripley m’a semblé un remake bien joué mais assez lisse et inabouti de Plein Soleil, film franco-italien de René Clément sorti en 1960 dont le scénario était également adapté du roman américain The Talented Mr Ripley.
Je me suis ennuyée devant Miss Americana, documentaire Netflix sur Taylor Swift. Dans les 35 premières minutes (après lesquelles j’ai abandonné), on y apprend que la chanteuse travaille beaucoup, qu’elle a affronté les critiques avec courage et qu’elle est très proche de ses parents. Mais voilà, non seulement je suis 100% hermétique à son style et sa musique (au moins depuis la grande émotion devant le clip de You Belong with Me en 2010…), on sent aussi la star très en contrôle du contenu du documentaire. Pour comprendre les ressorts de sa popularité et de ses liens avec ses fans, j’avais trouvé beaucoup plus intéressant l’article Taylor Swift likes to work, de la journaliste Ann Helen Petersen.
Le film (500) jours ensemble m’a semblé sans grand intérêt. Je ne me suis attachée à aucun des personnages, que j’ai trouvé assez lisses et creux. Dans la catégorie “comédies romantiques vintage”, je lui préfère de loin When Harry met Sally, à mon sens bien plus crédible, drôle et charmant… Ou même le mythique Love Actually, malgré son côté déjà ring’ et ses petites niaiseries (dont Keira Knightley est en grande partie responsable - je ne me remet pas de ce TikTok que m’a montré ma soeur 🤭).
Promis, je vous parlerai de films que j’ai aimés dans la prochaine !! Au cinéma en ce moment, j’ai entendu beaucoup de bien de Past Lives, Perfect Days, Winter Break et La Chimère.
Un article et une newsletter 🗞️ 💌
Mais qu’est-ce que vous lui trouvez, à Ottolenghi ? J’ai dévoré la dernière édition de la newsletter Des Pages en Cuisine dans le métro. Marjorie NGuyen nous y livre cette fois un décryptage passionnant du succès des livres de cuisine Ottolenghi, devenus incontournables dans le paysage des livres de recette. Un article brillant et fouillé qui se penche autant sur la composition et l’évolution des recettes que sur l’ADN de la marque, le fonctionnement de son équipe et la popularité d’Yotam Ottolenghi, chef isréalien star (dont on apprend qu’il occupe plus une position de chef d’orchestre que d’auteur).
Pour vous refaire le pitch de cette newsletter, il tient en une phrase : “une ancienne libraire avec un CAP charcuterie s’amuse à analyser des livres de cuisine”. Je sais, c’est niche et à priori, je ne suis pas la cible. Mais je suis hyper sensible à la plume de Marjorie, qui combine une liberté de ton rafraîchissante, un esprit critique percutant, pas mal d’humour et de jolies photos. Le plaisir de lecture est toujours au rendez-vous et j’en ressors impressionnée par sa capacité à faire de la chronique de livre de cuisine (!) un terrain d’exploration aussi intéressant. Cette dernière édition en était peut-être un des meilleurs exemples !! 🥗👌
Depuis quelques mois, je suis abonnée à Ta minute Adulte, newsletter qui propose chaque semaine un récap’ personnalisé des échéances admin à connaître et des bons plans du moment. Réduc’ SNCF, aides au logement, déclarations d’impôts, échéances Urssaf, tips pour épargner ou choisir son fournisseur d’électricité… Bref, des conseils concrets et utiles pour faire de la phobie administrative une vieille histoire, le tout avec un ton incarné, chaleureux et sans jargon.
Un spectacle qui revient en Avril
Je suis allée voir VIRIL(E.S), pièce écrite et mise en scène par Marie Mahé, au Théâtre Lepic, très joli théâtre au style art déco et à l’ambiance intimiste perché sur la butte Montmartre. VIRIL(E.S), c’est le témoignage choral de Capucine, Garance, Justine, Mégane et Sofia, 5 femmes qui se cherchent et se confient sur le décalage qu’elles ressentent avec l’image de la femme qu’on leur a inculquée. Ce témoignage choral, un peu irrégulier selon les scènes, pose plus de questions qu’il ne tente des réponses, mais j’ai adoré le rythme, l’incroyable présence de certaines, le sujet abordé frontalement, avec humour et sensibilité. Je vous recommance ce spectacle qui repasse à Montreuil en Avril ! Encore merci à Axelle pour la proposition ! 🥰
Des pépites d’Internet 🤳
Ces derniers mois, j’ai redécouvert la richesse et la beauté des vidéos de la chaîne Youtube britannique The School of Life, suivie par pas moins de 8 millions de personnes, qui propose de courtes vidéos animées sur le bien-être et la santé mentale. Au travers de ses contenus aussi beaux que réconfortants, elle permet d’approfondir des questions comme la solitude, les clés d’une relation amoureuse épanouie, l’importance de se retrouver célibataire, les causes de l’immaturité, des conseils pour dépasser sa frustration ou sa morosité, la connaissance de soi, l’importance des loisirs… Souvent aussi saisie par l’intelligence, la profondeur et la justesse des propos tenus que touchée par la beauté des dessins animés, j’en ressors toujours éclairée, apaisée et réconfortée.
Dans la dernière news, j’évoquais le PDF Le mot de votre année 2024, à télécharger sur le site de l’entreprise de coaching Change ma vie. Je l’ai rempli pendant les vacances, avant de me rappeler l’existence d’un outil encore plus complet et exhaustif - un bonbon pour tous les infatigables de l’introspection !! Ça s’appelle The Year Compass, c’est téléchargeable gratuitement en ligne et en version française. Ses questions, nombreuses et bien choisies, obligent à faire un bilan annuel exhaustif et profond pour verbaliser ses envies de façon plus personnelle et précise. Aucun aspect de la vie n’est oublié, ce qui force à réfléchir aux questions qu’on préférerait laisser sous le tapis (#largent). Encore merci à mon amie Raph qui me l’a fait découvrir il y a quelques années ! 💕 PS : je vous conseille d’y consacrer au moins 2 heures.
En ce moment, je ponce le compte Instagram de Plan Cash, média et plateforme de formations à la gestion de l’argent (budget, économies, investissement…), à travers un prisme écolo et féministe. Avec un ton incarné, des schémas hyper parlants et une bonne dose d’humour, leurs posts rendent la gestion de l’argent fun et accessible, et cela quels que soient ses revenus. N’ayant pas gagné des fortunes dans mes premières années de vie professionnelle, j’ai ressenti un petit syndrome de l’imposteur et j’aurais aimé entendre plus tôt qu’on a pas besoin de gagner beaucoup d’argent pour épargner ou investir ! Si cela vous intéresse, vous pouvez les suivre sur Insta et/ou à vous abonner à leur newsletter. J’ai notamment découvert qu’ils vendaient des formations et des outils Excel de gestion de budget. Ironiquement, le panier percé que je suis a envie de tout acheter !!
Il y a des phases où je peux pleurer pour un rien, d’autres où je me sens apathique et blasée. Dans ces périodes d’aridité émotionnelle, il n’y a que les histoires des autres pour m’émouvoir. C’est ce que m’a rappelé cette mini BD de la dessinatrice Mirion Malle, qui exprimait le pouvoir des récits avec beaucoup de justesse. En voici la dernière image :
Des petites adresses parisiennes ☕️🍦🥙🍷🍰
J’ai siroté un cocktail à tomber par terre chez Cravan Paris, bar à cocktails aussi charmant que minuscule situé près de la maison de la Radio (presqu’au fin fond du 16ème). J’ai été charmée par son vieux comptoir en zinc et ses murs tapissés de miroirs, de faïences Art Nouveau et de peintures sous verre. Ils ont aussi une adresse dans le 6ème. Ne pas oublier de réserver et prévoir 15€ par cocktail !📍17, rue Jean de la Fontaine Paris 16ème.
Sous un ciel gris et une pluie torrentielle, je me suis autorisée un gros beignet au matcha, rempli de crème et recouvert de sucre, chez Aki Boulangerie. On y trouve aussi des pains et des pâtisseries japonaises - éclairs au yuzu, des dorayakis, des mochi, des brioches en forme de têtes de chat… Mais aussi des bentos, des onigiris ou des sandwichs. Je doutais un peu de mon beignet mais il était super bon.📍75 rue Sainte-Anne, Paris 2ème.
Avant un rendez-vous, j’ai eu le plaisir de me profiter d’un café et d’une grosse part de carrot cake chez Cayo Coffee Roasters, restaurant branché situé dans un paysage de science-fiction au fin fond du 13ème. Je n’ai pas un grand souvenir de mon gâteau mais j’ai trouvé le lieu et ses grandes fenêtres hyper agréables ! 📍9 Rue du Chevaleret, Paris 13ème.
Si vous errez dans le centre de Paris à la recherche d’un endroit pour bosser, je vous conseille de vous installer quelques heures au Shack, bar-restaurant-coworking aménagé au sein des anciennes imprimeries Calmann-Levy. Il y a plus charmant, mais je vous recommande ! La verrière haut de plafond, les murs recouverts de bibliothèques, les canap’, la déco lisse et soignée, l’épaisse moquette qui recouvre l’escalier, les serveurs hyper souriants… On a un peu l’impression d’être à l’hôtel, ce que je ne trouve pas désagréable. À savoir : les ordis sont interdits à partir de 18h. 📍4 Impasse Sandrie, Paris 9ème.
Voilà, c’est la fin de cette newsletter. J’espère qu’elle vous a plu ! Si c’est le cas, n’hésitez pas à la transférer à un(e) ami(e) et à vous abonner, si ce n’est pas déjà fait. Comme d’habitude, n’hésitez pas non plus à m’écrire, en répondant à ce mail ou en commentant le post. Si vous souhaitez partager votre avis et vos idées, je vous invite à répondre à ce petit questionnaire - merci beaucoup !! Comme d’habitude, vous lire me fait super plaisir.
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🤝 Encore merci à Valentin Decker d’avoir soutenu cette édition. Vous aussi souhaitez faire connaître votre marque, produit, service ou évènement à mes lecteurs et lectrices ? Rendez-vous sur cette page Notion, où vous trouverez toutes les infos sur mon lectorat et le partenariat que je vous propose.
Bisous et à dimanche prochain (oh gosh ! 😅), Louise
Hello Louise !
J'aime beaucoup ce nouveau format, plus court il se lit plus facilement. Perso, j'ai du mal à lire une newsletter en plusieurs fois et ce format correspond mieux au temps que je peux y accorder.
Tu prêches un convaincu de la coloc, d'ailleurs, il y a bientôt une opportunité sur Rennes qui devrait arriver dans ma coloc à Rennes haha
Je comprends ce que tu dis sur les passions qui ne durent pas. Je l'ai aussi un peu parfois avec la photo et je me dis que c'est surtout le lien social que j'en retire qui m'anime.
Merci pour cette newsletter !
Thibault