Il y a deux semaines, j’ai relu un article du New Yorker de 2021 intitulé The Rise of Therapy-Speak, écrit par Katy Waldman. Il rappelait que l’usage d’un jargon thérapeutique assez technique (“trauma”, “trigger”, “process"…) était particulièrement courant chez celles et ceux qui souffraient le moins. J’ai trouvé son article juste et intéressant, mais je crois que cette incitation à la décence peut contribuer aux injonctions à aller toujours bien ainsi qu’à maintenir les tabous sur la santé mentale.
Tes billets sont toujours aussi intéressants que pétillants. C'est plaisant à lire.
Juste un petit commentaire d'encouragement, moi aussi il m'arrive de douter (à vrai dire je doute quasiment tout le temps aussi et je passe par des sautes d'humeurs) mais je pense sincèrement que tu es sur "ta bonne voie" et que si tu est contente de ce que tu fais et écris c'est déjà formidable. Le doute fait partie du "voyage" (ça sonne toujours mieux en anglais lol).
Cette phrase : “Faut pas se mettre dans des états pareils !” --> lance-flamme direct 😅
Et j'adore ton monde idéal, Louise. Merci pour tes partages, toujours aussi justes, et doux à lire.
"Dans mon monde idéal, on pourrait parler d’anxiété ou de dépression sans avoir peur de plomber l’ambiance, de voir tout le monde se figer ou de se faire juger. On pourrait même en rigoler !"
Le documentaire "Les bonnes conditions" m'avait marquée également, j'avais trouvé le ton juste, suffisant pour nous faire réfléchir sans nous orienter. Dans le même style (analyse sociologique subtile livrée à travers la caméra avec une narration discrète), je te conseille, si tu ne l'as pas déjà vu, le documentaire "Samedi soir" sur France TV. Je me demande d'ailleurs si je ne l'avais pas vu grâce à toi ? 🤔 Tes recos sont toujours tellement géniales que dès qu'un truc me plaît je ne sais plus si je l'ai découvert seule ou dans tes newsletters ! 😂
En tout cas merci pour ce "coming out" de la santé mentale, tes mots ont toujours le don de résonner chez tes lecteur•ices, avec assez de justesse et de pudeur pour ne jamais verser dans le déballage égocentrique. On parle beaucoup d'"hypersensibilité", de "haut potentiel", et même si cela peut aider certaines personnes à mieux se comprendre en se rangeant elles-mêmes dans ces cases, je pense que l'on est tous "hyper" ou "haut" ou "trop ci" ou "trop ça", et que c'est OK de fondre en larmes devant une crêpe au sucre, que cela nous arrive une fois par jour ou une fois dans notre vie. La difficulté est d'apprivoiser et de naviguer dans notre propre "Folie douce", pour qu'elle ne heurte personne à commencer par nous-mêmes. Et sur ce chemin là, tous les témoignages, notamment le tien, sont précieux :)
Wahou Louise, merci pour cette très belle newsletter ! Comme d'habitude, je suis bluffée par ta capacité à synthétiser des sujets "touffus" et à nous partager toutes ces ressources hyper intéressantes. Je me suis retrouvée dans presque chacun de tes mots. Joie de se sentir moins seule. Encore merci, hâte de recevoir la prochaine NL quand elle sera prête (no pression). Bravo !!
Tes billets sont toujours aussi intéressants que pétillants. C'est plaisant à lire.
Juste un petit commentaire d'encouragement, moi aussi il m'arrive de douter (à vrai dire je doute quasiment tout le temps aussi et je passe par des sautes d'humeurs) mais je pense sincèrement que tu es sur "ta bonne voie" et que si tu est contente de ce que tu fais et écris c'est déjà formidable. Le doute fait partie du "voyage" (ça sonne toujours mieux en anglais lol).
Merci et bon we
Cette phrase : “Faut pas se mettre dans des états pareils !” --> lance-flamme direct 😅
Et j'adore ton monde idéal, Louise. Merci pour tes partages, toujours aussi justes, et doux à lire.
"Dans mon monde idéal, on pourrait parler d’anxiété ou de dépression sans avoir peur de plomber l’ambiance, de voir tout le monde se figer ou de se faire juger. On pourrait même en rigoler !"
Le documentaire "Les bonnes conditions" m'avait marquée également, j'avais trouvé le ton juste, suffisant pour nous faire réfléchir sans nous orienter. Dans le même style (analyse sociologique subtile livrée à travers la caméra avec une narration discrète), je te conseille, si tu ne l'as pas déjà vu, le documentaire "Samedi soir" sur France TV. Je me demande d'ailleurs si je ne l'avais pas vu grâce à toi ? 🤔 Tes recos sont toujours tellement géniales que dès qu'un truc me plaît je ne sais plus si je l'ai découvert seule ou dans tes newsletters ! 😂
En tout cas merci pour ce "coming out" de la santé mentale, tes mots ont toujours le don de résonner chez tes lecteur•ices, avec assez de justesse et de pudeur pour ne jamais verser dans le déballage égocentrique. On parle beaucoup d'"hypersensibilité", de "haut potentiel", et même si cela peut aider certaines personnes à mieux se comprendre en se rangeant elles-mêmes dans ces cases, je pense que l'on est tous "hyper" ou "haut" ou "trop ci" ou "trop ça", et que c'est OK de fondre en larmes devant une crêpe au sucre, que cela nous arrive une fois par jour ou une fois dans notre vie. La difficulté est d'apprivoiser et de naviguer dans notre propre "Folie douce", pour qu'elle ne heurte personne à commencer par nous-mêmes. Et sur ce chemin là, tous les témoignages, notamment le tien, sont précieux :)
Wahou Louise, merci pour cette très belle newsletter ! Comme d'habitude, je suis bluffée par ta capacité à synthétiser des sujets "touffus" et à nous partager toutes ces ressources hyper intéressantes. Je me suis retrouvée dans presque chacun de tes mots. Joie de se sentir moins seule. Encore merci, hâte de recevoir la prochaine NL quand elle sera prête (no pression). Bravo !!