Coucou tout le monde,
J’espère que vous allez bien !
La semaine dernière, je suis partie à la montagne sur un coup de tête. On en reparle après la fermeture du Tricount, mais il me semble que les +100 points de bonheur valaient le trou dans mon compte en banque. Je n’avais pas skié depuis 10 ans, persuadée que je ne pouvais pas m’être choisie une vie de saltimbanque ET faire partie des 10% des français qui partent aux sports d’hiver. Mais au prix de quelques ajustements (train → bus de nuit ; Val d’Isère → Les Carroz ; 7 → 3 jours de ski ; restaus → sandwichs), le budget n’était pas si astronomique et le kiffe équivalent.
Il y a aussi ce qu’avait fini par représenter le ski alpin : des vacances de riches à haute empreinte carbone, qui abîment la montagne et sa biodiversité. Entourée de potes sensibles aux questions écolos, j’ai découvert la montagne à pied, loin des stations, de la foule et des remontées mécaniques. Apparemment, il suffisait d’une invitation pour que je craque.
5 jours dans le paradis blanc, loin des regards de haine et des combats de sang (j’espère que vous avez la ref !) Les grands espaces baignés de soleil, les bouffées d’air vif et pur, le vent qui siffle dans les oreilles, les frissons en tout schuss (“et si mes skis se croisaient. là. maintenant.”), l’image mentale de Jean-Claude Dusse à chaque interruption du télésiège, les pauses tartes myrtilles + chocolats viennois, les lueurs orangées sur la cime des sapins, la chaleur du logis de bois, le pot de Nutella XXL, les raclettes, la bonne fatigue... J’étais contente de retrouver jusqu’aux situations les plus grotesques, si bien dépeintes dans le premier film de Rüben Ostlund : les complexes années 70, les silhouettes fluos et leurs démarches hachées, les petits bouts de chou à 2 km/h sur les pistes surpeuplées, les tire-fesses, les queues interminables… Difficile de faire séjour plus joyeux, régressif et réconfortant !
Depuis mon retour à Paris, je rêve de retrouver ces montagnes immuables et rassurantes. Après quelques insomnies, je me suis avouée que j’étais peut-être un peu anxieuse quand je me suis retrouvée à scroller les conseils “sommeil” de ma mutuelle à 4h38 du matin.
Bien que de très bonne humeur par ailleurs, je me sens globalement un peu sidérée. “Ouais c’est très chelou, cette sensation que tout par à volo”, m’a répondu ma copine Clémence. “J’ai l’impression qu’on a changé de stratosphère”, me confirmait mon amie Estelle hier soir. Découvert via la newsletter de la coach Sandra Fillaudeau, je me suis reconnue dans cet édito de Michel Eltchaninoff, qui décrit ce que la “stratégie de choc” du gouvernement Trump crée en nous : stupéfaction, confusion, engourdissement… Ainsi que le risque de se laisser glisser dans une soumission apathique.
Au-delà des bouleversements géopolitiques, de l’impuissance et de la désillusion qu’ils peuvent nous faire ressentir, il y a le ralentissement économique que les indépendants semblent se prendre de plein fouet, qui plus est dans des métiers créatifs grignotés par l’intelligence artificielle. Difficile de savoir ce qui relève de l’IA ou des restrictions budgétaires, mais quelques témoignages affolés m’ont fait descendre de mon nuage. Parmi mes copains indép’, une plume et un UX writer m’ont confié être en sous-régime depuis des mois. Et à un cocktail il y a quelques jours, une conférencière & rédactrice m’a fait part de son inquiétude en précisant que “jusque là, les petits stress duraient 2 semaines, pas 2 mois”.
Je me demande aussi quelles seront les conséquences de l’IA sur le plan cognitif et psychologique. Non seulement j’ai l’impression de ne plus pouvoir me passer de ChatGPT, mais j’en perçois déjà les effets sur ma créativité, mon autonomie, mon esprit critique. À peine quelques mois d’utilisation et je n’envoie plus un mail important sans le lui faire valider, je le sollicite pour des tâches toujours plus subtiles... Or, des chercheurs absolument pas technophobes en révèlent déjà les risques : détérioration des capacités cognitives, amollissement de l’esprit critique, uniformisation. “Le déploiement de l’IA s’accompagne d’un imaginaire qui porte en lui une dévaluation profonde de l’humanité”, ajoutait un article de Reporterre. Je n’ai pas l’intention de me priver des gains d’efficacité que permet l’IA, mais il me semble essentiel de garder en tête ces dangers, histoire d’éviter que son usage nous transforme en légumes passifs et nigauds.
Samedi soir, j’en parlais à une amie d’amie (coucou Albane 😘). Et notamment, du fait que l’IA excelle à imiter les témoignages humains les plus authentiques - cf l’expérience menée par l’émission Les Pieds sur Terre et la Direction Numérique de France Culture. Avec une finesse désarmante, mon interloctrice me rassurait en me rappelant que bien que parfaitement semblables, les diamants de synthèse n’avaient jamais remplacé les diamants naturels, nés dans les entrailles de la Terre il y a 2,5 milliards d'années. Meaning : à tout processus de création sont associés des symboles et des valeurs qui comptent plus que la création en elle-même. Quelle que soit la qualité d’un témoignage, on peut parier sur le fait qu’on aura toujours besoin de savoir qu’il y a un·e humain·e derrière.
Ceci dit, ça ne va pas empêcher le paysage des métiers de la com’ d’évoluer. Mais à titre perso, ça me fait l’effet d’un coup de fouet un peu vertueux. Le climat d’incertitude me force à prendre du recul, à mettre mon égo de côté et à faire des moves audacieux. M’imaginer le pire - le scénario où la raréfaction des missions me contraigne à trouver un petit boulot alimentaire - m’a étrangement apaisée. Au fond, en ce qui me concerne, je ne me fais pas de soucis. Il faut dire que j’ai “la chance” que ces bouleversements tombent à une période où je me pose des questions, tout en me sentant assez en confiance pour explorer de nouvelles envies. Je prends des cafés avec des journalistes et des biographes, je me renseigne sur les cours de stand-up, je propose des piges… Bref, je sème des graines - on verra ce qui prend.
J’essaye aussi de 🌷prendre soin de moi 🌷 : boire de l’eau, me cuisiner des bonnes choses, éteindre à minuit, voire mes potes, prendre le soleil dès qu’il pointe le bout de son nez, contrer ma tendance au surmenage social ou au trop-plein d’infos, planifier des week-ends nature pour garder des perspectives d’évasion. Je me désabonne des newsletters que je n’ai pas le temps de lire - pas besoin d’une boîte mail saturée d’emails non lus. Et malgré le sentiment que tout va trop vite, j’essaye de continuer à m’informer en écoutant des journalistes sérieux et nuancés - me limiter à scroller les gros titres m’angoisse, faire l’autruche aussi.
Et vous, comment ça va ? Est-ce que tout ça résonne ? Comment vivez-vous cette période désarmante, pour ne pas dire difficile ? (Vous avez le droit de répondre “je fais l’autruche”, no judgement ! 😉) Qu’est-ce qui vous aide à gérer ? Pour cette fois, je trouve chouette de donner vos réponses (brutes) à lire aux autres, alors je vous propose de répondre en commentaires. Hâte de vous lire ! ❤️
“I didn't want a job”. Que j’ai aimé cet article ! Dans une société qui met la valeur travail au-dessus du manque de sens et d’épanouissement, l’autrice américaine Amie McNee décrit la honte et la détresse qu’elle a ressenti à la fin de ses années d’étude - jusqu’à avouer à sa psy, en larmes, qu’elle n’avait pas envie de travailler. Pour avoir fait un refus d’obstacle très similaire il y a 4 ans, alors que les codes du monde corporate me laissaient de marbre et que 99% des fiches de postes me faisaient pâlir d’ennui, cet article a beaucoup résonné. Comme son autrice, j’ai longtemps eu peur d’être une petite capricieuse, paresseuse qui plus est. Mais malgré les questions qui continuent de se poser, je suis très reconnaissante à la petite moi qui décidait de contourner la case CDI. (Précision nécessaire : ce move audacieux n’aurait pas été possible avec un prêt à rembourser). PS : Si ça vous intéresse, j’ai abordé mon cheminement pro dans deux longues newsletters et cet épisode du podcast de Léa Audrain.
I couldn’t believe that the rest of my life was going to mostly consist of doing labour for someone else. I couldn’t believe no one else was making a fuss? Why was everyone so content to just accept these conditions? Why was I so intolerant to the idea? Was I so privileged, so precious, so lazy that I couldn’t just accept that this is what life is? (…)
I now feel a huge amount of compassion for that version of myself. She wanted a life filled with art, creation, joy, but she was being told that life was actually about offices, labour, doing shit you didn’t want to do.
Pour mon plus grand bonheur, Lisa Gachet a lancé sa newsletter : Boss with Me. L’idée ? Partager avec nous le roller coaster de l’entrepreneuriat et de la maternité, son quotidien de cheffe d’entreprise, les coulisses de la création d’une collection… J’ai dévoré la 1ère édition, fidèle à la force et la sincérité dont Lisa fait preuve depuis les débuts de son blog, à l’époque où elle disait “mes petits chats” à ses lectrices. Tellement inspirante, j’ai déjà hâte de lire la suite ! 🥲💘
En parlant de Make My Lemonade… J’ai craqué. Comme je ne suis pas assez riche pour m’offrir des bodies à 80€, je l’ai laissé 5 jours sur une chaise avec l’étiquette. Puis, je me suis rappelé que la vie était courte et qu’être vêtue de beaux vêtements qui durent et oeuvrent pour un monde meilleur contribuaient à ma joie de vivre.
Dans le même thème : cette adorable mini-BD de l’américaine Alabaster Pizzo, sur l’histoire d’un soir d’un “body-string à bretelles spaghetti” :
Je suis allée au ciné voir Un parfait Inconnu, qui raconte les débuts et l’ascension fulgurante de Bob Dylan, gracieusement incarné par Timothée Chalamet. Ma pote s’est un peu ennuyée. Certes, l’histoire de la rupture du musicien avec le mouvement folk est un peu barbante, mais j’ai aimé me laisser bercer par la musique des années 1960 et les belles images de New York. 2h d’évasion, douces et subtiles.
J’ai écouté 2 épisodes de Liste de lecture, le podcast d’Ambre Chalumeau. J’étais passée à côté de cette jeune journaliste de l’émission Quotidien. Je m’attendais à quelque-chose de moyen - la jalousie, sans doute - mais c’était super, tant sur le fond que sur la forme. À la fois intelligent et léger, incarné et joliment réalisé. Ambre m’a donné envie de tenter James Baldwin et surtout, si je suis complètement honnête, de lire le petit dernier de Sally Rooney. Chère Lulu, je sais qu’il est dans ton salon ! <3
Tout ce que je sais de Jeanne Cherhal, je le tiens de son entretien La Poudre et sa très jolie chanson Cinq ou Six années, que je connais par coeur pour l’avoir écoutée en boucle à 14-15 ans, cloîtrée dans ma petite chambre d’ado. C’était avant que je découvre sa délicieuse newsletter sur sa vie d’artiste et les coulisses de ses albums. Non seulement c’est très délicat et bien écrit, mais je trouve fort rafraîchissant de recevoir la newsletter hyper authentique d’une chanteuse, à contre-courant des effets waouh du monde de la musique.
Foncez voir la stand-uppeuse Nathalie Boitel, qui joue son spectacle à la Petite Loge Théâtre les vendredis soir. Le théâtre fait 16m2, parfait pour profiter au mieux du jeu et de la présence incroyables de Nathalie qui vous parlera vie de couple, maternité et souvenirs d’enfance avec beaucoup d’humour, mais aussi une vraie justesse, de la fraîcheur et une joie contagieuse. Prenez vos places avant qu’elle ne devienne une immense star !!
J’adorerais lier les péripéties de ma petite vie au mouvement des planètes : quoi de plus séduisant, flatteur et rassurant ? Mais en bonne capricorne (lol), je reste toujours un peu interloquée par la pratique 1er degré de l’astrologie et les arguments peu costauds de ses adeptes (“La lune influe bien sur les marées…”). Ceci étant dit, j’ai beaucoup aimé l’épisode Voyage en Astrologie des Pieds sur Terre, où la journaliste Jeanne Mayer analyse avec finesse ce pourquoi l’astrologie nous attire tant - moi y compris.
Edgar Morin, le sociologue, parlait de l’astrologie comme une “croyance clignotante” : on sait que c’est pas fondé, mais on y croit un peu, de temps en temps, quand on lit son horoscope par exemple (…)
Je crois que si j’ai tellement envie de croire l’astrologie, c’est pour faire exister la fiction. De la même façon que j’ai envie de croire que le monde d’Harry Potter existe, par exemple. Ou comme quand on a 9 ans et qu’on espère que c’est le Père Noël a amené des cadeaux. (…)
J’ai repensé à une notion étudiée au lycée, la suspension volontaire d’incrédulité, une opération mentale que fait le lecteur pour pouvoir entrer dans un roman ou dans un film. En fait, c’est ça qui m’intéresse dans l’astrologie.
J’ai brunché chez On Partage, petite cantine à la déco chaleureuse et minimaliste de la rue de Charonne, et ça a fait mon samedi. Si vous vous demandez, c’est sans résa et très fréquenté le week-end, mais ça va vite. Et si vous vous demandez aussi, leurs abat-jours viennent de chez Habitat.
Bon, c’est fini depuis belle lurette, mais j’ai assisté à une première très émouvante de La Nuit se Lève, pièce écrite par Mélissa Zehner et jouée par sa compagnie Les Palpitantes. Un spectacle plein d’humour, de force et de délicatesse inspiré par le podcast Ou peut-être une nuit ainsi que les recherches sur les violences sexuelles commises sur les enfants (dont une majorité de cas d’inceste). Si la pièce confronte vraiment à la fréquence de ces violences et à la gravité de leurs conséquences physiques & psychiques, en rendant palpable le vécu et la difficile reconstruction des victimes, on n’en sort pas avec des pieds de plomb. L’humour et la douceur qui imprégnent le spectacle aident d’ailleurs à ne pas se dissocier de ce sujet si lourd. Encore merci à Maud Luca pour l’invitation et les éclairages !! PS : ne vous privez pas des sandwichs de la cafet’ du Théâtre Paris-Villette.
Il y a deux émissions Arte que je regarde régulièrement. Les Idées Larges, où Laura Raim interroge des intellectuels sur les grands sujets de société, me semble faire partie de celles qui créent de vraies passerelles avec le monde de la recherche. J’aime les sujets toujours bien choisis, le format (une discussion filmée de ≈ 25 minutes), ainsi que l’intelligence, la bienveillance et l’humilité de la journaliste. Et puis Unhappy, une émission allemande sur la recherche du bonheur. Dans chaque épisode (≈ 25 min aussi), la philosophe Ronja von Rönne tente d’éclairer une question relative au bonheur en partant à la rencontre de personnes de tous les âges : des artistes et des cadres en costard-cravate, des punks à chiens et des grands manitous de la pub, des religieuses, des moines bouddhistes… Quand bien même ça parfois frôle la ringardise, j’aime bien son petit côté weird et décalé. Et surtout, je ne connais pas d’émission française qui rassemble des profils aussi éclectiques sans que ça traite d’un affrontement politique ou idéologique - ça fait du bien.
Il faisait partie des articles les plus populaires sur Substack, la plateforme qui héberge ma newsletter et fait l’objet du dit article, titré the worst thing to be on substack is a substacker. La jeune autrice nigériane Ochuko Akpovbovbo y décrit très finement l’évolution de Substack, d’un espace dédié à l’écriture indépendante à une plateforme sociale en passe de concurrencer les principaux réseaux sociaux. Elle y distingue trois types d’utilisateurs : les writers (écrivains/journalistes), les creators (influenceurs/podcasteurs) et les substackers, qui se sont mis à écrire avec Substack. Enfin, elle se demande ce qui définit un contenu natif de Substack et quelle nouvelle génération de talents la plateforme va faire émerger, au-delà des auteurs déjà établis qui s’y ont ouvert un compte.
J’ai regardé le 1er épisode de Conciliabule, nouvelle émission dédiée à la bande-dessinée présentée par Pénélope Bagieu, autrice des géniales Culottées. Dans un café, entourée de quelques spectacteurs, cette dernière accueille sa consœur Catherine Meurisse. On y découvre le parcours de l’ex-dessinatrice de Charlie Hebdo, académicienne depuis 2020, autrice de bandes dessinées pleines d’humour et imprégnées de son amour pour la nature, l’art et la philo. Le tutoiement est de rigueur, la conversation décomplexée : ça parle petits secrets de fabrication. La fraîcheur de l’émission tient aussi à ce que le dessinateur peut répondre avec des croquis. Seul détail qui m’a un peu refroidie (mais je suis un peu hypersensible) : les réponses un peu sèches de Pénélope Bagieu, qui contrastent avec la gentillesse et l’humanité de Catherine Meurisse.
Avec mon mec (j’essaye de me détendre sur les mots), je suis allée voir la pièce C’est pas facile d’être heureux quand tout va mal, recommandée par mon amie Raf. On y a passé un très bon moment : c’est fin, drôle, juste, interprété par de supers acteurs. Et ça parle de mon sujet préféré : nos petites névroses dans un monde qui part en vrille. Très accessible et fédérateur, ce spectacle a des chances de plaire autant à votre petite cousine vegan qu’à votre grand-oncle filloniste. 🎫 Passe jusqu’en Mai au théâtre Tristan-Bernard.
Turquoise M a sorti son premier EP L'envol : une belle découverte pour les fans de Juliette Armanet et Ben Mazué. Histoires d’amour, de deuil, de rupture, toutes partagent la même croyance : les fins mènent à une renaissance. Ne loupez pas son concert aux Trois Baudets le 20 février !!
Si toi aussi tu souhaites faire la pub de tes services de baby-sitter / notaire / voyante à plusieurs milliers de personnes sans débourser 1€, rien de plus simple : il te suffit d’abonner 5 personnes.
Merci beaucoup d’avoir lu jusque-là, je suis honorée ! N’hésitez ni à répondre à ce mail, ni à me laisser un feedback. Pour me faire un don, c’est par ici. Un grand merci, et très bonne semaine à tous <3
Tout pareil ici. Ajouté à des problèmes et des questions liées à mon âge un peu plus avancé. Ça fait quand même du bien de lire qu’on n’eest pas seul face à tout ça. J’ai l’impression que malgré tout, on garde un espoir profond. Ça me rassure. Ça nous rassure ?
Alors on est d’accord, on est tous submergés d’informations. Trop c’est trop, ma technique pour sélectionner et me préserver:
1) réduire le nombre de newsletter (la tienne reste la crème de la crème) avec préférence pour re-envoi gmail le dimanche matin
2) faire l’autruche.
3) infos de qualité pas de quantité —> Arte.tv
4) relativiser : c’est pas grave si on n’a pas un avis sur tout